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Message par Finnick & Annie C. Ven 25 Aoû 2017 - 2:39

Quelques instants plus tôt, la vue imprenable sur la vallée abritant leur village s’étalait aux yeux de Finnick et d’Annie. Du haut de la falaise où les deux frères et sœurs s’étaient assis, ils avaient une vue imprenable sur tout le paysage entourant leur village natal, celui qui les avait vu naître et grandir. Le soleil se couchait au loin, et la paire observait l’horizon, accompagnés d’un liseré rouge visible sur des sites naturels lointains que ni l’un ni l’autre n’avait ne serait-ce que rêvé d’aller voir. Diffusant une douce lumière rouge-orangée là où les ténébreuses ombres n’avaient pris place, l’astre donnait ses dernières ressources journalières à l’île nordique avant de voguer vers d’autres contrées, éclairant de sa rassurante lueur les habitants de la planète bleue. Comme deux entités en symbiose, Finnick et Annie fermèrent les yeux ensemble, gravant irrémédiablement dans leur mémoire un autre de ces sublimes paysages islandais.

Cependant, c’était la dernière occasion qu’ils eurent pour ce faire.

Lorsqu’ils ouvrirent les yeux, tous deux curieusement en même temps, Finnick et Annie réalisèrent que ce paysage d’Islande n’était plus qu’un souvenir. A la place de ce sublime panorama se dévoilait maintenant une vétuste pièce munie d’un bon nombre de lits. Pourquoi étaient-ils disposés ainsi ? Certaines couvertures étaient teintés, d’autres non. D’ailleurs, celles-ci étaient rèches. Pourquoi ? Voilà les questions que pourraient se poser les deux frères et sœurs. La pauvreté certaine de l’édifice était visible, mais pour une famille ayant vécu dans un chalet toute sa vie, c’était plutôt normal.

Pour l’instant, place à la panique.

Annie et Finnick étaient dans deux lits côtes a côtes, mais séparés d’une distance semblant être générique entre chaque couchette de cette étrange pièce. Annie se réveilla tranquillement… du moins, jusqu’à ce que ses yeux s’ouvrent et qu’elle découvre qu’elle n’était plus en face de ce sublime décor, et que ses deux bras n’entouraient plus le bras protecteur de son cher frère. Jetant des regards affolés tout autour d’elle, elle passa plusieurs fois le regard sur Finnick, sans le remarquer. Annie était en proie a une crise d’angoisse des plus classique, ce genre de crise qu’elle subissait quand elle n’était pas avec son frère. Prises de violents sanglots et de puissants hoquets, elle tournait la tête de tous les côtés pour trouver son frère tout en presque criant dans sa langue natale le nom de l’être recherché :

- Finnick ! Finnick !

Quant-au susnommé, il n’était pas paniqué. Mais plutôt inquiet et affolé. Comme sa sœur, il s’était réveillé dans cette étrange pièce, laissant à ses souvenirs l’image du dernier paysage Islandais qu’il put voir de toute sa vie. En ouvrant les yeux, il avait senti que sa sœur n’était plus accrochée à son bras gauche, comme elle l’était auparavant lorsqu’ils étaient tous deux assis au bord de la falaise surplombant la vallée de leur village. Maintenant, Finnick ne savait pas où était Annie, et c’est tout aussi brusquement qu’Annie que Finnick tourna sa tête dans tous les sens en cherchant sa chère sœur du regard.

- Annie ? Annie ?

Lorsque les deux regards se croisèrent, l’instant se suspendit dans le temps, et Annie sauta presque de son lit pour se retrouver dans les bras de son frère. Il ne s’était passé qu’une dizaine de seconde, à peine, mais il y a eu assez de temps pour qu’une crise d’angoisse se lance, qu’elle se termine et que deux être chers l’un pour l’autre soient à nouveau réunis. Finnick et Annie restèrent là, se câlinant l’un l’autre, sans un bruit, faisant passer nombre de messages silencieux que personne d’autre ne pourrait comprendre.
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Message par Sanwa Cori Orwell Dim 27 Aoû 2017 - 18:13

Un soirée tranquille et douce, comme de nombreuses autres avant elle. La saison semble se dérouler, chaude, pesante, dans une quiétude bien agréable à l'hôpital puisque le dernier transfert remonte à des semaines. Tu travailles, penché sur un onguent, à moitié endormi par la langueur ambiante lorsqu'un crissement d'enfer te vrille les tempes, ondulant d'abord le long de ton front pour poignarder ton système nerveux et se répandre dans ta tête. Tu te lèves dans un sursaut, trébuches sur le pied de ta chaise et renverse quelques piles de livres en te précipitant vers la porte de ton débarras, comprenant d'instinct l'origine de cette douleur. Le dortoir B, te semble-t-il, est occupé par un ou deux dormeurs, sans doute l'un aura décidé de se réveiller là, maintenant, quand les pros sont absents et qu'il n'y a que lui pour ramasser les morceaux. Evidemment.
Tu t'immobilises un instant devant la porte, tu appréhendes avec surprise les deux flux distincts mais en même temps semblables qui se détachent et s'agitent dans la calme immobilité des énergies de la pièce. L'un des deux, celui qui était si troublé, agité de spasmes comme sous une impulsion électrique, se fond désormais presque à l'autre dans un calme peu à peu retrouvé. Tu toques à la porte, d'un geste léger mais audible de l'intérieur. Il ne s'agit pas de faire repartir la panique qui a sans doute étreint l'un des deux êtres éveillés il y a un instant. Au réveil, ces choses-là se transmettent aussi facilement qu'un feu de broussaille. Tu te souviens brièvement de l'angoisse qui t'avais étreint lorsque c'était toi, sur un de ces lits, mais une réalisation chasse tout aussi rapidement cette pensée de ton esprit.

Deux en même temps?

Peut-il s'agir d'un hasard? Tu n'avais encore jamais vu deux personnes subir le transfert et se réveiller ensemble, mais tu constates en ouvrant la porte qu'il y a un début à tout. Devant toi, pelotonnés sur un lit s'enlacent un jeune homme de ton âge et une fillette aux traits similaires, leurs énergies s'entremêlant d'une façon que tu n'as encore jamais éprouvée. N'ayant d'yeux l'un que pour l'autre, se rassurant mutuellement, tu décides de ne pas troubler ce moment encore et tu t'assieds discrètement sur le lit le plus proche de la porte, inoccupé.

Tandis que les deux êtres s'étreignent en silence, agrippés l'un à l'autre comme à la seule bouée lancée sur une mer affamée, tu ne peux t'empêcher de laisser tes yeux dériver à nouveau en direction de l'étrange couple. Les mêmes traits fins, quoique troublés pour les événements, la même blondeur, le teint clair. Sans doute un frère, une sœur d'un pays nordique. Se tenaient-ils par la main au moment du transfert, est-ce pour cette raison qu'ils se retrouvent ici ensemble? Quel est celui qui a involontairement emmené l'autre avec lui, à jamais arraché à leur maison, tout ce qui leur a jamais été familier? Les transferts ont parfois des réactions violentes à la brutale réalisation qu'ils ont perdu tout ce qu'ils ont jamais eu. Tu te demandes, l'esprit soudain obscurci par une inquiétude toute personnelle, si la petite fille en voudra à son frère, plus tard, ou si peut-être le jeune homme… Mais l'aura apaisante entourant les deux t'empêche de t'attarder sur ces pensées négatives et tu ne peux résister au sentiment irrésistible qui te pousse à croire que tout ira bien. Tu te rends compte quand tu sors de ta tête que le frère t'a remarqué, s'intéressant enfin à ce qui l'entoure. Tu t'empresses de lever les bras, un sourire que tu espères tranquillisant au visage.

- Bonjour. Ne vous en faites pas, je suis médecin.

Ou presque. Techniquement, ici, c'est le cas, on ne va pas angoisser les nouveaux venus avec les détails. Plutôt stagiaire, non? Non, non, non, c'est pas le moment pour faire de l'ironie, que doit-on dire, déjà, dans les circonstances… Ce n'est pas toi qui t'occupes des transferts, d'habitude, étant donné que tu mélanges tout et que tu as de la peine à comprendre ce qu'il faut dire au bon moment. T'étais pas sensé t'occuper d'eux non plus d'ailleurs, où diable sont-ils tous, les autres… Allez, ce n'est pas si compliqué. Explique la situation générale, et ensuite laisse-les tranquille pour digérer.

- Vous euh, vous devez vous sentir un peu perdu, en ce moment. Je vais vous expliquer ce qui vous est arrivé, et je répondrai à vos questions, alors euh… Ne paniquez pas? Tout va bien.

Damn. Bien joué. Bravo. C'est comme ça que tu vas inspirer confiance. Tu auras de la chance si le garçon ne se jette pas sur toi en voulant protéger sa sœur du type bizarre.

- Ça va vous paraître étrange mais… vous avez été transporté sur un autre monde. Pas sur terre, donc, très très loin de là. Enfin, techniquement, on n'a aucun moyen de savoir à quelle distance exactement, si ça se trouve on est dans la galaxie d'à côté mais…

Toujours pas. Tu t'empresses de rajouter quelques mots, tu fais de ton mieux pour ne pas buter dessus.

- Vous dormez ici depuis quelques semaines, après ce que nous appelons le transfert. Il va vous falloir… Un temps d'acclimatation?... Pour que cette sensation d'engourdissement et d'étrangeté s'en aille, mais les gens d'ici vont vous aider à vous habituer. Ce n'est pas si mal, ici, c'est différent mais… on s'y fait.

Peut-être que tu devrais t'approcher, au lieu de rester figé à dix mètres, tu réalises soudain. Un peu tard.
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Message par Finnick & Annie C. Mar 29 Aoû 2017 - 0:06

Lorsque la longue étreinte des deux Chester était terminée, tous deux levèrent la tête dans le but de balayer du regard plus précisément l’étrange pièce qui les avait vu se réveiller quelques instants plus tôt. A côté d’une porte de bois se trouvait un lit, un lit où l’on pouvait observer quelqu’un que ni Finnick, ni Annie n’avaient remarqués auparavant. Trop grande concentration ? Changements émotifs trop violents pour pouvoir observer autour de soit ? Des questions encore sans réponses, mais des questions plutôt inutiles. Après tout, le pourquoi ne pas l’avoir remarqué plus tôt n’était, ici, pas vraiment utile. Le pourquoi était-il ici était la question principale, et les deux frères et sœurs voudraient bien avoir une réponse à leurs questions.

Lorsque le jeune homme se mit à parler, tous deux l’écoutèrent avec attention :

- Bonjour. Ne vous en faites pas, je suis médecin.

Médecin ? Mais pour quoi-faire ? Telle était la première question taraudant l’esprit des islandais. Puis ensuite, ils remarquèrent que le dit-médecin ne parlait pas en Islandais, mais que tous deux le comprenaient quand même. Pourquoi ? Comment ? Quand ? Tant de questions s’ajoutaient au flot de question déjà présent dans la tête de Finnick, mais aussi d’Annie. Peut-être que la suite du discours de l’homme étrange allait clarifier cela ? En tous cas, le médecin continua :

Vous euh, vous devez vous sentir un peu perdu, en ce moment. Je vais vous expliquer ce qui vous est arrivé, et je répondrai à vos questions, alors euh… Ne paniquez pas? Tout va bien.

Annie et Finnick sentaient tous deux que, dans la voix du médecin qui venait de prendre la parole, il y avait un peu d’incertitude. Peut-être était-ce dû au fait qu’il pouvait être un médecin novice, ou alors qu’il ne s’occupait normalement pas de cette partie de… l’hôpital ? Mais au fait, dans quel bâtiment se trouvaient-ils ? Finnick n’était pas sur, mais pour Annie c’était clair : ils étaient dans le cabinet du médecin ! Après tout, où est-ce qu’on trouve des médecins autre part ? Évidemment, il y avait les hôpitaux, mais ça n’était pas venu à l’esprit de la fillette. L’homme continua :

Ça va vous paraître étrange mais… vous avez été transporté sur un autre monde. Pas sur terre, donc, très très loin de là. Enfin, techniquement, on n'a aucun moyen de savoir à quelle distance exactement, si ça se trouve on est dans la galaxie d'à côté mais…

L’information principale était là : ils avaient été transportés dans un autre monde. Abasourdis, les deux jeunes gens ne croyaient pas à ce qu’ils venaient d’entendre. Même si le discours, sur la fin, était plein d’informations secondaires, très certainement à cause du fait que l’interlocuteur soit un médecin, il y avait là une information importante : ils avaient été transportés loin de la terre, et si ça se trouve, pas sur le même plan d’existence. Après tout, autant se poser le plus de questions possibles : est-ce que la terre était toujours là, après cette téléportation ?

Vous dormez ici depuis quelques semaines, après ce que nous appelons le transfert. Il va vous falloir… Un temps d'acclimatation?... Pour que cette sensation d'engourdissement et d'étrangeté s'en aille, mais les gens d'ici vont vous aider à vous habituer. Ce n'est pas si mal, ici, c'est différent mais… on s'y fait.

Beaucoup de questions habitaient actuellement la tête des deux islandais, des questions différentes, des questions existentielles ou non, importantes ou non, utiles ou non… Chacun avait sa question, et chacun allait la poser. Les deux parlèrent en même temps, mais avec une synchronisation parfaite, ce qui leur permit de se faire comprendre normalement :

Déjà, où somme nous ? Dans quel bâtiment, je veux dire ? Commença Finnick

Est-ce que la Terre existe toujours ? Est-ce qu’on est dans un monde magique où la Terre existe pas ? Continua Annie

En quoi ici c’est différente de la Terre ? Renchérit Finnick

Est-ce que les paysages sont beaux ? Demanda Annie, des étoiles dans les yeux

Chacun avait posé des questions différentes, mais tous deux se rendirent compte d’une chose : ils avaient parlé dans la langue de leur interlocuteur naturellement, comme s’ils l’avaient parlé depuis la nuit de temps, chose étrange qui fit arquer un sourcil a Finnick et fit s’émerveiller Annie. Pour la petite fillette blondinette, c’était clair : le monde dans lequel ils étaient tous deux arrivés était un monde magique, et la magie leur avait déjà fait apprendre la langue locale.
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Message par Sanwa Cori Orwell Mer 30 Aoû 2017 - 1:47

Les deux jeunes gens ne semblent pas plus effrayés que ça, ou dubitatifs, ou soupçonneux, et ça, c'est déjà bien. Tu te calmes un peu, ne laisses pas l'avalanche de question te déboussoler, et tu te diriges à pas lents vers eux. Une fois à hauteur du garçon, tu souris et écartes le lourd pan de tissu qui fait office de rideau sur la fenêtre surmontant le lit. Il fait nuit noir, les deux nouveaux habitants de la cité en conviendront sans peine, mais peut-être leur faudra-t-il quelques secondes de plus pour réaliser qu'il fait vraiment nuit noir. Aucune lune n'illumine le paysage une fois disparue la lueur du jour, rien ne les protège de ce qui rôde dans l'obscurité et se nourrit de l'ombre. Le bâtiment, quant à lui, est largement éclairé, dissipant aisément les craintes nocturnes qui naissent si facilement en absence de la lumière à laquelle vous étiez tous si habitués. Et puis, après tout, vous êtes à l'Hôpital, on peut difficilement faire mieux en matière de sécurité -même si tout est plutôt relatif en ce nouveau monde. Tu lâches le rideau, bloquant ainsi à nouveau les ténèbres hors de l'enceinte protégée.

- Nous sommes à l'hôpital. C'est là qu'on soigne les petits bobos, qu'on rafistole les gros et qu'on accueille ceux qui transfèrent depuis la terre. Comme vous. Il en arrive tout le temps, parfois très peu et parfois beaucoup mais assez pour qu'on puisse supposer avec assez de sûreté que uuh, la terre, celle dont vous -dont je, enfin on vient, existe toujours. Autrement, cela impliquerait qu'elle ait disparu mais que tous les gens qui subissent le transfert sont en suspension en attendant de réapparaître ici, ce qui en terme de probabilités… heu… Ce n'est pas ça qui vous intéresse, hein?

Tu te grattes la tête, interrompu dans le fil brouillon de ta réflexion, ne sais plus par quoi continuer. Tu te souviens alors de la cadette et tu t'agenouilles, de façon à te retrouver à la même hauteur qu'elle. La fillette, lovée contre son frère, a le regard pétillant, la peur bien vite oubliée et balayée par l'implacable curiosité de l'enfance.

- Les paysages… Les paysages sont très beaux. Tu pourras demander à quelqu'un de t'accompagner sur la muraille pour aller les voir. Tu es encore jeune, alors tu ne peux pas sortir seule de la ville.

Tu jettes un œil quelques centimètres plus haut, en direction de son frère.

- Ce n'est pas comme la terre, ici. C'est dangereux. L'homme… L'homme n'a pas domestiqué la nature et elle se défend plutôt méchamment alors… On reste dans la ville en général. Mais le secteur Défense -les gros muscles, ils s'occupent de protéger la ville. Vous pouvez les reconnaître à l'emblème, en général ils portent toujours une image de bouclier sur eux. Ils sortent pour explorer les environs, et résoudre des problèmes. C'est vraiment dangereux de se promener sans protection en dehors de l'enceinte.

Jugeant que tu peux garder pour plus tard le reste des détails gores et proprement terrifiants à propos de la faune et la flore environnante -même si toi, ça t'intéresse, tu soupçonnes que ce ne serait pas le cas de la fillette ni de son frère et écourtes ici les explications. Tu offres encore quelques mots concernant le système de communication implanté dans leur chair au niveau du poignet, le traducteur, démonstration à l'appui. L'organisation de la cité. Tu insistes sur l'importance des règles mécaniquement, comme on t'a répété qu'il fallait le faire, chez tes mentors à la Santé. La magie est un sujet plus compliqué.

-  Vous allez développer une sorte de pouvoir. Pas forcément tout de suite, mais ça vient toujours. On ne sait pas pourquoi. L'énergie qui constitue cette terre-là est différent de ce que vous connaissiez sur l'ancienne. Les fondations de ce monde sont, heu, magiques. Les gens qui sont arrivés ici ont toujours fini par développer une capacité spéciale. Ne vous en faites pas trop, ça peut faire peur au début, et puis on ne s'y attend jamais vraiment, mais c'est plus un cadeau que quelque chose qu'il faut craindre. Vous pourrez demander de l'aide avec ça, le temps venu.

Tu te sens plus serein par rapport à quand tu es entré, comme tu sembles ne pas pouvoir t'en empêcher au contact de ce duo étrange. Tu te demandes comment la petite fille sera gérée, si elle sera assignée à un secteur, ou si elle pourra rester avec son frère. D'ailleurs, il te semble avoir oublié un léger détail dans ta présentation hâtive.

- Vous vous appelez comment? Il faut que je note ça, pour entrer les données sur le réseau intracom. Pour pouvoir vous assigner un logement, ce genre de choses, c'est plus pratique. Heu. Je suppose que vous voulez rester ensemble? Je peux transmettre la demande, pour les gens qui s'occupent de ça. On vous rendra vos affaires à la sortie de l'hôpital, aussi.

Tu t'embrouilles sur la fin, une fois encore, tentant d'ajouter les détails qui te viennent à l'esprit au fur et à mesure et le plus rapidement possible pour ne rien laisser de côté et en finir vite avec les formalités. Après tout, tu n'es pas habitué à la discussion du réveil, tu ne voudrais pas oublier quelque chose d'important et être responsable de l'accident qui en serait la conséquence. C'est difficile, pour toi, une conversation soutenue, sérieuse, que tu as la responsabilité d'alimenter. C'est rare. C'est pas commun non plus que des enfants subissent le transfert. Il y aura sans doute des mesures spéciales pour eux deux. Enfin, ça ne te concernera plus une fois les frère et sœur rassurés, requinqués et dûment informés à propos de leur nouvelle existence.
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Message par Finnick & Annie C. Mar 5 Sep 2017 - 22:36

Le jeune médecin semblait calme. Il s’approcha à pas lents, comme s’il souhaitait garder ses « patients » en confiance. « Patients » est-il le bon terme ? Bah, ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça. Tu espères beaucoup de ce nouveau monde, hein ? Mais que penseras tu quand tu le connaîtras totalement ? Même moi, je ne sais quoi en penser actuellement. Peut-être que toi, tu sauras l’apprécier pleinement ? Peut-être que toi, le fait de ne plus jamais revoir papa et maman ne t’affecteras pas plus que cela ? Moi, je n’en sais rien. Il faudra voir avec le temps, peut-être que les choses changeront ? Je me demande ce que penseront papa et maman… Difficile à dire alors qu’aucun moyen de retourner sur Terre ne se profile à l’horizon…

Il est un peu loin, lui… Pourquoi il vient pas ? Il ne peut peut-être pas ? Ah, ça y est ! Il bouge ! Il vient nous voir, donc. J’me demande ce qu’il y a dehors… Est-ce qu’il neige ? Est-ce qu’il fait jour ? Est-ce qu’il fait nuit ? Je veux aller voir dehors… Est-ce qu’on est dans une grande ville ? Est-ce qu’il y a beaucoup de gens ? Est-ce que c’est dangereux dehors ? Est-ce que Finnick restera avec moi ? Hm… Il faudrait peut-être que j’arrête de me poser des questions et que j’écoute le docteur… Oh, il va ouvrir le rideau ! Tient, c’est tout noir dehors… Il fait nuit ? Où elle est la lune ? Y a pas de gens debout ? Où sont les lumières ? Étrange, tout ça… Oh, bah il referme le rideau… Faut que je me retienne de foncer le rouvrir, moi…

Nous sommes à l'hôpital. C'est là qu'on soigne les petits bobos, qu'on rafistole les gros et qu'on accueille ceux qui transfèrent depuis la terre. Comme vous. Il en arrive tout le temps, parfois très peu et parfois beaucoup mais assez pour qu'on puisse supposer avec assez de sûreté que uuh, la terre, celle dont vous -dont je, enfin on vient, existe toujours. Autrement, cela impliquerait qu'elle ait disparu mais que tous les gens qui subissent le transfert sont en suspension en attendant de réapparaître ici, ce qui en terme de probabilités… heu… Ce n'est pas ça qui vous intéresse, hein?

Bien, donc c’est un hôpital ici… Intéressant. Au moins, ils ont de la médecine. Ça doit-être une place forte, je suppose. Le dit-médecin divagua sur les probabilités que la terre soit encore là… Cela pourrait-être intéressant dans un autre contexte, mais là… Ce n’est pas tellement la chose prioritaire. Laissons le continuer.

Les paysages… Les paysages sont très beaux. Tu pourras demander à quelqu'un de t'accompagner sur la muraille pour aller les voir. Tu es encore jeune, alors tu ne peux pas sortir seule de la ville.

Il s’était mis à ma hauteur. Certainement pour pouvoir me regarder dans les yeux. Me lovant timidement dans les bras de mon frère, j’écoutai ce qu’il avait à me dire : les paysages sont très beaux ?! Génial ! Et en plus, je pourrais aller les voir en haut de la « muraille ». Faudrait que je vois ce que c’est avant, mais c’est quand même génial : je vais pouvoir dessiner, et ça c’est cool !

Ce n'est pas comme la terre, ici. C'est dangereux. L'homme… L'homme n'a pas domestiqué la nature et elle se défend plutôt méchamment alors… On reste dans la ville en général. Mais le secteur Défense -les gros muscles, ils s'occupent de protéger la ville. Vous pouvez les reconnaître à l'emblème, en général ils portent toujours une image de bouclier sur eux. Ils sortent pour explorer les environs, et résoudre des problèmes. C'est vraiment dangereux de se promener sans protection en dehors de l'enceinte.

D’accord, donc il y a des protecteurs. Cette histoire de muraille me laisse à penser que la faune et la flore est effectivement dangereuse, puisque personne n’a réussi à la domestiquer. Un monde dangereux où il faut se battre pour survivre, en somme ? Je vois. Je voudrais éviter de me battre. Je préférerais bricoler… Peut-être qu’il y a un secteur Maintenance, un peu comme il y a un secteur Défense ? Bah, j’en apprendrais plus plus tard.
Continuant son discours, le jeune médecin expliqua qu’il y avait un système de communication entre les membres de la cité directement implanté dans le poignet de chacun. Apparemment, c’est ça aussi qui nous permet d’avoir une langue commune… Intéressant tout ça. Je me demande comment c’est fait… Reprenant son discours, le médecin insista bien sur le règlement. Il était apparemment strict, ce qui parait normal au vu de l’apparente dangerosité du monde.

C’est dangereux dehors ? Brr, ça me fait peur… J’ai pas envie de mourir moi… M’enfonçant encore plus profondément dans les bras de Finnick, j’y trouva assez de réconfort pour changer d’idées. Il y a de gens pour nous défendre, c’est déjà mieux. J’espère que je n’aurais pas à défendre moi aussi… Je suis tellement mal adroite que je risque de faire mal à quelqu’un…
Le monsieur nous parla du système qui nous permettait de parler avec lui et qui nous permettait de parler avec tout le reste des gens. Je me demande comment c’est fait… Ce doit être un système mécanique puisqu’on a une puce dans le bras… dommage… moi qui croyait que le monde serait magique… Apparemment, les règles sont strictes, et il faut les respecter… Bah, on verra ça plus tard. Pour l’instant, continuons d’écouter le monsieur.

Vous allez développer une sorte de pouvoir. Pas forcément tout de suite, mais ça vient toujours. On ne sait pas pourquoi. L'énergie qui constitue cette terre-là est différent de ce que vous connaissiez sur l'ancienne. Les fondations de ce monde sont, heu, magiques. Les gens qui sont arrivés ici ont toujours fini par développer une capacité spéciale. Ne vous en faites pas trop, ça peut faire peur au début, et puis on ne s'y attend jamais vraiment, mais c'est plus un cadeau que quelque chose qu'il faut craindre. Vous pourrez demander de l'aide avec ça, le temps venu.

Un sourire se dessina sur mon visage à la peaux douce et blanche. Le monde possédait bien des bases magiques. Voilà de quoi égayer nous journées. Pourrais-je manipuler le feu ? Ou alors la foudre ? Est-ce que tout le monde à des pouvoirs différents ? Je suis impatient de découvrir tout cela, et impatient de découvrir ma magie à moi.

DE LA MAGIE ? C’EST GÉNIAL ! Je me suis retenu de hurler cela dans tout l’hôpital, mais le bond que je fis sur le lit et mon regard quinze fois plus pétillant qu’à l’accoutumée put aisément témoigner de la joie que j’éprouvais quand j’entendis cette nouvelle. Quelle serait ma magie ? L’eau ? La neige ? Chacun à-t-il une magie différente ? Je suis tellement impatiente de découvrir tout ça !!

Vous vous appelez comment? Il faut que je note ça, pour entrer les données sur le réseau intracom. Pour pouvoir vous assigner un logement, ce genre de choses, c'est plus pratique. Heu. Je suppose que vous voulez rester ensemble? Je peux transmettre la demande, pour les gens qui s'occupent de ça. On vous rendra vos affaires à la sortie de l'hôpital, aussi.

Annie parla en première, me devançant alors que les mots allaient sortir de ma bouche :

Moi je m’appelle Annie ! Annie Chester ! Et je veux rester avec mon frère… Je peux pas le laisser là, je vais faire comment après moi ? Je peux pas vivre sans Finnick !

Rigolant quelques peu, je répondis moi-même aux interrogations du docteur :

Et moi, c’est Finnick, Finnick Chester. Effectivement, on est tellement proche l’un de l’autre qu’on ne peut pas se séparer. Je pense que vous avez dû entendre tout à l’heure ce qu'il se passe si nous somme séparés… Et vous, comment vous appelez-vous ?

Prenant une petite pause dans mon discours afin de laisser le docteur répondre, je repris :

Maintenant, c’est quoi le programme ? A-t-on des tests à passer, des registres à remplir, ou autre ?


Dernière édition par Finnick & Annie C. le Mer 27 Sep 2017 - 23:15, édité 1 fois
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Message par Sanwa Cori Orwell Jeu 7 Sep 2017 - 16:26

Spoiler:


La petite fille jaillit comme une source au moment précis où le mot magie quitte ta bouche. Son enthousiasme est si débordant que tu ne peux que sourire à ton tour et même rire un peu. La pensée saugrenue te vient qu'en fait, tout ça, vous tous, c'était que des erreurs de castings et que ce monde n'est là que pour accueillir des enfants comme elle, en vrai. Plus jeunes, plus entiers, moins compliqués et sinistres. Ça faisait longtemps que tu n'avais plus vu d'enfants. Même sur terre, les derniers temps, tu ne sortais plus. La seule petite école de ta grande ville poisseuse et grise se trouvait à l'opposé de l'épicerie 24/7 par rapport à chez toi et tu n'avais plus guère de raison d'aller nulle part ailleurs. Et puis, c'est dur de se souvenir précisément, ta mémoire se cartographie en impressions, mais ils t'ennuyaient. Tu ne les supportais pas, encore moins que les adultes.

Encore quelque chose qui a changé. Parce qu'en observant la petite Annie -Annie Chester- tu es presque attendri, amusé. Rien en elle ne t'inspire de sentiments négatifs, elle n'est qu'une boule de joie et d'émotions à vif. Lorsque son frère prend la parole, tu frottes distraitement ton index gauche contre la bague en métal passé à ton majeur sur la main droite. La puce activée, tu agites rapidement les doigts dans le vide dans une série de mouvements routiniers. L'interface rectangulaire disparaît aussi subitement qu'elle était apparue au-dessus de ta paume, et le dossier incomplet des deux frère et sœur Chester est bouclé. Bien sûr, il te faudra encore rédiger un rapport et les pages seront minutieusement revues dans les jours qui suivront par un membre du secteur Santé plus compétent que toi, mais pour le moment, rien ne les empêche plus de prendre leur cliques et leurs claques et de filer, libres comme l'air -ce n'est pas comme s'ils pouvaient aller bien loin. Enfin libres, si ce n'est le couvre-feu. Le fait de ne pas avoir d'endroit où dormir pourrait également être un frein, aussi... Ton esprit se fixe alors sur un certain détail administratif qui t'avais échappé jusqu'à ce moment précis. La coïncidence te fait perdre le cours pendant un instant, corps et pensées se figent et quelques secondes s'écoulent avant que tu ne réalises que Finnick t'a demandé ton nom.

A toi? Pourquoi? Est-ce que sur terre aussi, on demandait leurs noms aux médecins dans les hôpitaux? Tu as beau labourer ton cerveau, tu ne te souviens pas. Peut-être que le jeune homme essaie juste d'être poli. Tu t'empresses de répondre, inclinant légèrement la tête, afin que le silence, déjà un peu embarrassant, ne devienne pas carrément étrange.

- Sanwa Cori Orwell.

Tu ravales de justesse les formules de politesse surannées et à présent déplacées engrainées par ton père -bien joué, ça-  et offres un sourire. De toutes façons, ils auraient fini par le savoir assez vite, ton nom, parce que…

- Le couvre-feu vous empêche de sortir immédiatement, mais comme vous vous portez bien tous les deux, je ne vois pas de raison de vous retenir plus longtemps. Demain matin, vous pourrez profiter de votre premier repas local ici et ensuite, je vous emmènerai à votre nouveau lieu d'habitation. Vous aurez quelques jours pour vous acclimater et ensuite, on vous trouvera quelque chose à faire, c'est heu, la politique de l'endroit. Chacun sa part. Faut bien qu'on fasse tenir la ville debout, hein? Je pourrais vous montrer les alentours, expliquer comment les choses fonctionne, les premiers temps, parce que… Eh bien votre dossier montre qu'apparemment vous allez être affectés dans le même bâtiment que moi. Ah, il y a d'autres gens, bien entendu, c'est une sorte de dortoir. Une maison communautaire… Mais si vous avez besoin d'aide, et que vous ne trouvez personne, je ne serai jamais très loin… Façon de parler, c'est assez rhétorique en fait parce que la ville n'est pas grande alors... Hem. Voilà.

T'es pas trop du genre à rester bavarder avec les gens, pas qu'ils t'ennuient, t'as juste rien à dire et on finit toujours par te trouver stupide et ennuyeux, au mieux. Mais ça serait carrément méchant de pas proposer un peu d'aide aux deux jeunes gens alors que vous allez être voisins jusqu'à, en principe, que la mort vous sépare. Littéralement. Pour l'instant, ils ont l'air de suivre et même de comprendre ce que tu leur dis, et ils n'ont pas encore fui à toutes jambes, cela veut donc dire qu'il y a toutes les chances que vos prochaines rencontres se déroulent bien également, aucune raison de stresser. Un garçon de ton âge et une fillette, pas un monstre polycéphale jaillissant d'un buisson d'étoibals, là dehors. Facile. Haha. Tu gigotes un peu, dissimulant ton malaise qui tente de refaire surface -le fourbe.

- Il y a des couvertures dans les placards, dans le fond, là-bas. C'est fréquent que les transferts aient plus froid à leur réveil. Si vous ne pouvez pas dormir, vous êtes libres de vous occuper, je suppose, tant que vous restez à l'intérieur de l'hôpital… Et que vous ne dérangez pas les autres patients.

Un petit coup d'œil à Annie. Il n'y a pas grand-monde ces derniers temps, mais on ne se montre jamais trop professionnel, non? C'est sûrement plus rassurant pour eux si tu as l'air d'une vraie figure médicale, avec un peu d'autorité en bonus. On peut toujours rêver.


Dernière édition par Sanwa Cori Orwell le Dim 15 Oct 2017 - 13:11, édité 1 fois
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Message par Finnick & Annie C. Mer 27 Sep 2017 - 23:15

HRP:

Quelque chose d’étrange que l’on pourrait qualifier d’hologramme jailli rapidement au dessus de la main du médecin. Étrange… Ce monde est donc bien un mélange de magie et de technologies… J’ai hâte de voir l’étendu de la chose. La cité était-elle toute petite ? Apparemment, la nature n’a pas été domestiquée… Comment-est elle dangereuse ? Je n’en savais rien. Cependant, quelque chose me disais que j’allais le savoir bien assez tôt, et que je n’étais pas prêt de vouloir sortir dehors… Après tout, si la nature n’est pas domestiquée, j’aimerais mieux éviter d’y aller, ne serait-ce que pour la protéger elle… Comment fera-t-elle, sans moi ? Plongerait-elle dans une phase de deuil éternelle ? Resterait-elle marquée à vie ?

Se suiciderait-elle ?

Je n’avais pas envie d’envisager une telle option maintenant. Nous venons d’arriver dans un endroit où tout était encore à découvrir, donc faisons marcher notre curiosité, notre inventivité et notre relation si étroite dans le but de faire avancer la société du mieux qu’on le puisse.

Sanwa Cori Orwell.

Oh, c’est le nom du monsieur ? Il est étrange. Il n’est pas comme chez nous, en islande ! Je sais pas d’où il vient, mais en tout cas il doit pas être un nordique, sinon ça sonnerait plus… bah, nordique. Je me demande c’est quoi son pouvoir à lui… Je lui demande ? Je lui demande pas ? Aaaaah, je sais paaaaas. Bah, je demanderais plus tard. C’est pas pressé non plus. D’ailleurs, je me demande s’ils ont des crayons et du papier dans ce monde… si je peux pas dessiner, qu’est-ce que je vais faire moi ?

Le couvre-feu vous empêche de sortir immédiatement, mais comme vous vous portez bien tous les deux, je ne vois pas de raison de vous retenir plus longtemps. Demain matin, vous pourrez profiter de votre premier repas local ici et ensuite, je vous emmènerai à votre nouveau lieu d'habitation. Vous aurez quelques jours pour vous acclimater et ensuite, on vous trouvera quelque chose à faire, c'est heu, la politique de l'endroit. Chacun sa part. Faut bien qu'on fasse tenir la ville debout, hein? Je pourrais vous montrer les alentours, expliquer comment les choses fonctionne, les premiers temps, parce que… Eh bien votre dossier montre qu'apparemment vous allez être affectés dans le même bâtiment que moi. Ah, il y a d'autres gens, bien entendu, c'est une sorte de dortoir. Une maison communautaire… Mais si vous avez besoin d'aide, et que vous ne trouvez personne, je ne serai jamais très loin… Façon de parler, c'est assez rhétorique en fait parce que la ville n'est pas grande alors... Hem. Voilà.

Étrange, sa façon de parler. Il dit des trucs intéressant, mais c’est comme s’il meublait sur la fin car il ne savait pas s’arrêter… Barf, ce n’est pas si grave. Chacun à ses défauts. Nous habitons dans la même maison, donc ? Bien, très intéressant tout ça. Et la partie « maison communautaire » était encore plus intéressante. Peut-être qu’on va se faire des amis ? Après tout, nous n’avons jamais vraiment eu quelqu’un à qui parler au village, à part l’un et l’autre… la vrai vie commençait-elle ici ? Je ne saurais le dire. Une chose était cependant sure : une nouvelle vie commençait, illustrée par ce réveil dans cet étrange salle, en plein milieu d’une nuit noire que nulle lune n’éclairait.

Il y a des couvertures dans les placards, dans le fond, là-bas. C'est fréquent que les transferts aient plus froid à leur réveil. Si vous ne pouvez pas dormir, vous êtes libres de vous occupez, je suppose, tant que vous restez à l'intérieur de l'hôpital… Et que vous ne dérangez pas les autres patients.

Ah oui, maintenant qu’il le dit, c’est vrai qu’il fait un peu froid par ici… Ils ont laissé la fenêtre ouverte ? Nan, ca doit pas être ça. Baaaah, j’en sais rien moi… Tant pis. On peut s’occuper si on dort pas, mais il faut pas embêter les gens… Okay, c’est compris ! Bon… J’ai quand même un peu froid moi…

Finnick, j’ai un peu froid…

De mon côté, tout allait plutôt bien. La fatigue s’était emparée de mon être cela-dit, étrangement, donc il allait falloir que j’aille me reposer plutôt rapidement. Mais avant toutes choses, il fallait remercier le docteur qui s’était gentiment occupé de nous :

Très bien. Merci beaucoup, Dr Orwell, pour cette introduction. Je vais aller chercher une couverture car Annie à froid, et ensuite nous allons très certainement dormir. Bonne nuit, docteur.

Tiens, Finnick remercie le docteur… Awiiiiii, c’est peut-être un truc que j’aurais du faire. Je lança joyeusement un « Merci ! » à la suite de Finnick. Ca, au moins, c’est fait. Hey, mais il va où Finnick ? Ah oui, il a dit qu’il allait chercher une couverture. Reviens ! Bon, bah j’vais le suivre. Je le rattrapa rapidement, puis nous allions ensemble vers le placard situé dans le fond afin de prendre une couverture supplémentaire. J’aidai Finnick à la porter jusqu’à son lit. Rajoutant la couverture sur le lit, on s’y glissa rapidement, en oubliant totalement que Sanwa pouvait-être encore là. Bah, il devait certainement avoir d’autres choses à faire. Je me blotti dans les bras de Finnick, qui me laissa une place dans le lit. Etrangement, nous avons toujours réussi a dormir à deux dans les lits une place… Je me demande si ça changera un jour… J’espère que non.


Tous deux sombrèrent au bout de quelques minutes, laissant leur destin entre les mains doucereuses de Morphée.
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Message par Sanwa Cori Orwell Dim 15 Oct 2017 - 16:44

Tu te sens rougir -mentalement, heureusement- du bout des orteils à la pointe des oreilles lorsque Finnick te remercie. L'émotion dominante qui bat contre tes temps en ce moment oscille entre la gêne, un accès de fierté un peu stupide et un sentiment d'imposture très fort. "Docteur Orwell". Tu as l'impression d'être de retour en enfance, quand tu jouais à être quelqu'un d'autre avec ces poupées en plastique cancérigène. Le marchand, un policier, astronaute, fleuriste. Tu n'es pas un docteur, tu ne l'as jamais été mais c'est la première fois que quelqu'un te croit quand tu joues à travestir ta vie et ça te laisse abasourdi et honteux. Pourtant, c'est ce que tu voulais, non? Les transferts ont l'air rassurés, et même optimistes. Rien à faire, tu as l'impression qu'un homme en blouse blanche est sur le point de faire irruption dans la pièce et t'accuser de mensonge, et qu'il te hurlera dessus que tu n'es pas à ta place et que tu ferais mieux de déguerpir de l'hôpital en vitesse. Pourtant, ça fait des mois que tu travailles ici.

Bloqué sur place par la surprise, les pieds comme coulés dans une dalle de béton, tu suis distraitement des yeux la fillette qui sautille derrière son frère, sa masse de cheveux blonds rebondissant au rythme irrégulier de ses pas. Aucun des deux ne semble avoir remarqué ton trouble, alors tu te contentes de frotter tes doigts contre tes côtés, silencieux. La fratrie se charge d'un duvet et s'écroule sur le lit, amas de bras et de jambes entremêlés. A nouveau, la vision d'une seule entité séparées en deux corps s'impose à toi, tu sens leurs énergies s'agiter de concert, étrangement parallèles, presque semblables, communiquant uniquement l'une avec l'autre. Tu sais instinctivement que tu es déjà oublié, la fatigue a pris le pas  et ils ne vont pas tarder à s'endormir. Le calme assourdissant qui accompagne invariablement la nuit du nouveau monde couvre à nouveau l'hôpital de sa chape lourde tandis que tu te retires doucement sans un mot de plus. La porte se referme et tu es seul à nouveau dans un silence total et réconfortant.

Tu rejoins ton bureau-placard dans l'obscurité, jouant avec les ombres dans les couloirs. Au départ, les nuits te faisaient peur. Le rien, l'absence totale d'activité, de bruit et l'idée des êtres qui erraient dans l'enceinte de la cité, c'était suffisant pour te figer sous tes draps , paralysé par une terreur froide pendant de longues, longues heures d'insomnie; puis avec l'éveil de tes pouvoirs tu avais commencé à les sentir glisser le long des murs, et c'était devenu dix fois pire. Au final, la peur avait fini par s'évaporer pour laisser place à une tranquille contemplation quand tu as dû te faire à l'idée que non, tu n'étais pas mort, et que les étrangetés de la nuit ne cherchaient pas à t'atteindre. Peut-être que cela arriverait un jour, mais en attendant, les nombreuses veilles de nuit au secteur Santé avaient été efficaces. Tu connais l'hôpital comme ta poche à présent et tu ne crains plus ce qui se cache dans les coins obscurs que la lune n'éclaire pas. Tu ne tressailles plus lorsque tu perçois fugacement un flux d'énergie étranger au microcosme humain de la ville. Les présences rampantes passent lentement et disparaissent vite, rejoignant le trou d'où elles ont émergé la plupart du temps sans faire de victimes. Et tu n'en parles pas, car tu préfères préserver le sommeil de tes concitoyens. Il y a des choses que l'on ne peut pas contrôler et dont la connaissance ne profiterait à personne.

Le lendemain, tu conduiras les nouveaux à leurs quartiers d'habitation et bientôt, l'aura d'altérité les entourant se dissipera, le nouveau monde les happera à leur tour dans son cycle naturel. En attendant, tu regagnes ton sanctuaire, t'affales à nouveau sur le bois dur de la vieille chaise qui grince en signe de protestation et reprend tes petites expérimentations médicamenteuses, jusqu'à ce que l'aube signale la fin de ton horaire et l'heure d'une sieste bien méritée.
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