Animation - Viande Magique
The World Around Us :: :: Le Nord :: Le Siège
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Animation - Viande Magique
Le soleil s'était levé depuis moins d'une heure. Les rayons, encore endormis, donnaient une teinte orangée aux bâtiments et quelques nuages inoffensifs parsemaient le ciel rougeoyant. Le calme régnait encore.
Les volontaires avaient reçu pour consigne de se rassembler devant le Siège, dès l'aurore. La journée de recherche devait être exploitée au maximum, il n'y avait pas de temps à perdre. Les lève-tard risquaient d'arriver bougons, mais la Science valait bien quelques sacrifices. D'ailleurs, les volontaires ne seraient pas les premiers levés car malgré l'heure matinale, les membres de la défense s'activaient déjà. Plusieurs soldat·e·s convergeaient vers les grandes portes du Siège.
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Fryevia et Velhelm m’ont donné leur libre arbitre S’il y a un souci n’hésitez pas à me dire !
J’étais assez mitigée quant au fait de participer à l‘étude proposée par Velhelm. Certes, je commençais à être habituée à manger de la viande magique et à en utiliser les pouvoirs. J’avais déjà servi de cobaye à plusieurs de ses expériences, avec plus ou moins de brio, mais au moins j’étais rodée. Le parcours de combattant, déjà, ça, m’inspirait moins. Pataude comme j’étais, j’avais un peu peur de me ridiculiser. Ce n’était pas comme si j’étais une grande sportive. Mais soit, je pouvais toujours essayer. Il y avait probablement moyen de bien rigoler. Ce qui me restait en travers de la gorge, c’était l’idée que les entrainements devaient servir pour une sortie hors de la cité. Et ça, ÇA, c’était absolument inenvisageable. J’avais tout sauf envie de mourir mangé par je ne savais quelle créature assoiffée de sang. La seule chose que je savais faire à peu près correctement c’était me servir d’une arme à feu. Et encore, j’en étais capable dans des conditions non stressantes, quand je pouvais maitriser mon souffle et prendre le temps de bien viser. Bref, si je sortais j’étais sure d’être, au mieux un boulet pour les autres, au pire un encas très apetissant.
Je n’arrivais plus à me souvenir comment Velhelm avait pu réussir à me convaincre de m’inscrire. Il avait dû me parler de l’intérêt de ma participation, compte tenu des nombreuses expériences que nous avions déjà tentées. De mon utilité dans ses recherches, de combien je l’avais aidé et combien je pourrais encore l’aider. Et que de toute façon si vraiment je ne voulais pas sortir, je n’y serai pas forcée. Et moi, idiote que j’étais, j’avais dit oui. Avec le recul, j’étais à peu près persuadée que malgré ses paroles rassurantes, je serai forcée de participer à l’expédition. Sauf si vraiment j’échouais lamentablement aux tests. C’était peut-être ma seule option pour rester en vie : passer pour une gourde, avec des muscles en mousse, incapable de maitriser quelque magie que ce soit. Je me promis d’étudier la question avec sérieux tandis que je m’extirpai de mon lit dans un grognement grincheux.
Je n’avais jamais été du matin et peut-être que si j’avais su qu’il fallait se lever aux aurores, pour participer aux recherches, j’aurais eu la force de dire non. Mais Velhelm s’était bien gardé de me donner ce détail capital. Comme d’autres, d’ailleurs.
Je montai à l’étage pour me rafraichir un coup. L’eau froide, il n’y avait rien de mieux pour vous réveiller. Et en même temps, si j’avais eu le choix, j’aurais largement préféré une douche chaude.
Une fois habillée je rejoignis Fryevia.
- Salut, chuchotai-je à l’attention de la jeune fille, dans le but de ne pas réveiller toute la Cabane. Tu es prête ?
D’une certaine façon, ça me rassurait de ne pas me rendre là-bas toute seule. Je n’avais aucune idée du nombre de volontaires ni de leur nom. Je n’avais même pas pris la peine de me renseigner auprès du Velhelm, considérant que de toute façon je ne connaissais pas suffisamment de monde dans cette ville.
En cet instant, j’enviais un peu la jeune femme que je tenais par le bras gauche et qui balançait sa canne blanche au rythme de ses pas. Elle, au moins, elle ne risquait pas d’être envoyée dehors.
Si Fryevia participait aux expériences, c’était un peu par ma faute. En tant que mentor, on m’avait confiée la mission d’être ses yeux, jusqu’à ce qu’elle arrive à se servir des siens ou de ses autres sens pour compenser. Où elle allait, je devais l’accompagner. C’était plutôt pratique puisque nous résidions et travaillons au même endroit. Moins pratique si je devais me rendre au Siège et elle à l’hôpital. Après avoir consulté Velhelm et les médecins qui la suivaient, il avait été décidé qu’elle pourrait participer également. Le chercheur y voyait sans doute l’occasion de tester sa magie sur quelqu’un de différent tandis que les médecins supposaient que cet entrainement l’aiderait peut-être à gagner en autonomie.
C’est ainsi, bras dessus, bras dessous, que nous arrivâmes devant le Siège, comme indiqué sur la convocation.
Quelques personnes se rendaient à leur travail. Des membres de la Défense, pour la plupart, identifiable par un élément noir. Il n’y en avait qu’un, qui semblait attendre quelque chose, adossé à un muret. Je reconnus Liam et m’approchai de lui.
- Salut Papa Ours !, l’interpelai-je avec un sourire espiègle sur le visage. Boucle d’Or va bien ? … Toi aussi tu t’es porté volontaire pour les expériences ?
J’étais assez enthousiaste à l’idée de l’avoir dans le groupe. Ce n’était probablement pas avec lui que j’aurai une partie de franche rigolade comme je l’espérais – il me semblait du genre à tout prendre au sérieux –, mais c’était un gars sympa et je me doutais que compte tenu de son expérience dans la Défense, il serait de bons conseils pour effectuer le parcours du combattant.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Animation - Viande Magique
Tu te fais doucement à la vie dans la Cité. T'as toujours cet espoir de trouver un moyen de repartir, mais t'as décidé de ne pas te morfondre sur ton sort. T'es pas à ta place ici. Soit. Bah tant pis, t'étais pas forcément à ta place non plus à Cleveland. Au fond, ça ne change pas grand chose si on oublie que tu fais partie de la Défense, et donc que tu risques de mourir avant même d'avoir atteint ta majorité. C'est qu'un détail, pas vrai ? Suffit de pas y penser. T'es pas la recrue la plus obéissante et la plus sérieuse du monde, mais t'essaies au moins d'y mettre de la bonne volonté de temps en temps, histoire de ne pas te taper corvée sur corvée. Ouais, tout doucement, tu rentres plus ou moins dans le rang.
Tes entraînements portent leurs fruits. Tu commences à réellement savoir te battre. A mains nues, au corps à corps. Tu te débrouilles vraiment pas mal. Ta vitesse et ton agilité sont de ton côté, après, il suffit de connaître les techniques. Et t'apprends relativement vite lorsqu'il s'agit de maîtriser ton corps et tes capacités physiques. T'es cependant toujours un bon galérien lorsqu'il s'agit de ton pouvoir. Ce dernier se manifeste comme il le veut, quand il le veut, et t'es bien incapable de contrôler quoi que ce soit. Et vu le nombre d'arme que t'as gelé complètement, les rendant inutilisable, ils ont fini par abandonner l'idée de t'en filer tant que tu n'es pas capable de gérer la glace que tu produis.
La bonne nouvelle, c'est que du coup, tu ne fais que des patrouilles dans la Cité. Les remparts ne sont pas pour toi. Tu risquerais simplement d'être un poids face à une créature dangereuse. T'es un peu trop imprévisible, il ne faudrait pas que tu congèles un de tes collègues par inadvertance parce que tu paniques. Bref, en trois semaines ici, voilà où tu en es. T'es plutôt fier de toi, tu ne t'en sors pas si mal. Entre tes entraînements, tes patrouilles, et les quelques corvées qui te tombent dessus quand tu décides qu'il est vraiment temps d'arrêter d'être sérieux, tu parviens à te dégager suffisamment de temps libre pour faire ce qu'il te plaît : courir. Ce sont tes nombreuses courses, plus que les patrouilles qui t'ont permis de te retrouver si rapidement dans la Cité. Ta curiosité te pousse à toujours vouloir découvrir de nouveaux endroits. D'ailleurs, malgré ses dangers, tu dois bien avouer être attiré par l'extérieur de la Cité. Tu veux y aller.
C'est aussi pour cela que tu partages ton temps libre entre la course et les tentatives pour apprivoiser ton pouvoir. Histoire de pouvoir enfin être armé. Ou même de pouvoir te servir de ta glace contre un ennemi, sait-on jamais. Mais c'est pour le moment très infructueux. C'est tout juste si t'arrives à faire apparaître un glaçon en te concentrant pendant trente minutes. Mais tu ne désespères pas. Alors quand t'as entendu parler de ces expériences culinaires qui pourraient te donner d'autres pouvoirs - que tu espères plus simples à maîtriser - t'as pas hésité une seule seconde pour te porter volontaire. En plus, t'as entendu dire qu'il y aurait un genre de parcours du combattant qui allait avec. Pas moyen de passer à côté d'un moment qui pourrait être amusant. Parce que ça manque pas mal par ici, l'amusement.
Tu débarques donc en courant, à la fin de ton footing matinal. Comme tu t'es porté volontaire pour ça, tu échappes à ta garde de la matinée. Si ça c'est pas tout bénef pour toi. Tu regardes les gens arrivés, espérant croiser une tête connue qui ne t'est pas trop désagréable. Ou pour qui tu n'es pas trop désagréable. Et tu finis par tomber sur Cooper. Le type est sympa. C'est probablement grâce à lui que ton acceptation s'est faite si rapidement. Deux jeunes femmes sont avec lui. Elles vivent également à la Cabane. A croire que c'est un rendez-vous de colocataires en fait. Tu ne les connais pas vraiment. Juste de nom. Il est temps pour toi de faire une entrée comme tu les aimes. Tu débarques en plein milieu de leur petit groupe dans un saut, en écartant les bras un peu vers le ciel, immense sourire sur les lèvres, visiblement débordant d'énergie malgré la course que tu viens de faire, et nullement gêné d'interrompre une potentielle conversation en cours.
- Et oui ! Vous l'attendiez tous avec impatience, et le voilà ! Le Grand Sam est dans la place ! N'hésitez pas à demander des autographes, il se fait un plaisir d'être proche du peuple !
Petite révérence, sourire toujours plaqué sur les lèvres. Et puis tu te redresses en regardant autour de toi.
- J'savais pas que vous veniez. Vous avez de la chance, vous avez avec vous le meilleur élément de toute la Défense !
Tu sembles vaguement désigner Cooper d'un geste de la main en disant cela. Et pourtant, tu sembles soudainement le remarquer pour la première fois depuis ton arrivée, et ton sourire s'élargit. Une petite pique pour la route. Rien de bien méchant, au contraire.
- Oh, Cooper, t'es là aussi ! Si t'as besoin de conseils, hésite pas, j'suis toujours prêt à aider !
Tes entraînements portent leurs fruits. Tu commences à réellement savoir te battre. A mains nues, au corps à corps. Tu te débrouilles vraiment pas mal. Ta vitesse et ton agilité sont de ton côté, après, il suffit de connaître les techniques. Et t'apprends relativement vite lorsqu'il s'agit de maîtriser ton corps et tes capacités physiques. T'es cependant toujours un bon galérien lorsqu'il s'agit de ton pouvoir. Ce dernier se manifeste comme il le veut, quand il le veut, et t'es bien incapable de contrôler quoi que ce soit. Et vu le nombre d'arme que t'as gelé complètement, les rendant inutilisable, ils ont fini par abandonner l'idée de t'en filer tant que tu n'es pas capable de gérer la glace que tu produis.
La bonne nouvelle, c'est que du coup, tu ne fais que des patrouilles dans la Cité. Les remparts ne sont pas pour toi. Tu risquerais simplement d'être un poids face à une créature dangereuse. T'es un peu trop imprévisible, il ne faudrait pas que tu congèles un de tes collègues par inadvertance parce que tu paniques. Bref, en trois semaines ici, voilà où tu en es. T'es plutôt fier de toi, tu ne t'en sors pas si mal. Entre tes entraînements, tes patrouilles, et les quelques corvées qui te tombent dessus quand tu décides qu'il est vraiment temps d'arrêter d'être sérieux, tu parviens à te dégager suffisamment de temps libre pour faire ce qu'il te plaît : courir. Ce sont tes nombreuses courses, plus que les patrouilles qui t'ont permis de te retrouver si rapidement dans la Cité. Ta curiosité te pousse à toujours vouloir découvrir de nouveaux endroits. D'ailleurs, malgré ses dangers, tu dois bien avouer être attiré par l'extérieur de la Cité. Tu veux y aller.
C'est aussi pour cela que tu partages ton temps libre entre la course et les tentatives pour apprivoiser ton pouvoir. Histoire de pouvoir enfin être armé. Ou même de pouvoir te servir de ta glace contre un ennemi, sait-on jamais. Mais c'est pour le moment très infructueux. C'est tout juste si t'arrives à faire apparaître un glaçon en te concentrant pendant trente minutes. Mais tu ne désespères pas. Alors quand t'as entendu parler de ces expériences culinaires qui pourraient te donner d'autres pouvoirs - que tu espères plus simples à maîtriser - t'as pas hésité une seule seconde pour te porter volontaire. En plus, t'as entendu dire qu'il y aurait un genre de parcours du combattant qui allait avec. Pas moyen de passer à côté d'un moment qui pourrait être amusant. Parce que ça manque pas mal par ici, l'amusement.
Tu débarques donc en courant, à la fin de ton footing matinal. Comme tu t'es porté volontaire pour ça, tu échappes à ta garde de la matinée. Si ça c'est pas tout bénef pour toi. Tu regardes les gens arrivés, espérant croiser une tête connue qui ne t'est pas trop désagréable. Ou pour qui tu n'es pas trop désagréable. Et tu finis par tomber sur Cooper. Le type est sympa. C'est probablement grâce à lui que ton acceptation s'est faite si rapidement. Deux jeunes femmes sont avec lui. Elles vivent également à la Cabane. A croire que c'est un rendez-vous de colocataires en fait. Tu ne les connais pas vraiment. Juste de nom. Il est temps pour toi de faire une entrée comme tu les aimes. Tu débarques en plein milieu de leur petit groupe dans un saut, en écartant les bras un peu vers le ciel, immense sourire sur les lèvres, visiblement débordant d'énergie malgré la course que tu viens de faire, et nullement gêné d'interrompre une potentielle conversation en cours.
- Et oui ! Vous l'attendiez tous avec impatience, et le voilà ! Le Grand Sam est dans la place ! N'hésitez pas à demander des autographes, il se fait un plaisir d'être proche du peuple !
Petite révérence, sourire toujours plaqué sur les lèvres. Et puis tu te redresses en regardant autour de toi.
- J'savais pas que vous veniez. Vous avez de la chance, vous avez avec vous le meilleur élément de toute la Défense !
Tu sembles vaguement désigner Cooper d'un geste de la main en disant cela. Et pourtant, tu sembles soudainement le remarquer pour la première fois depuis ton arrivée, et ton sourire s'élargit. Une petite pique pour la route. Rien de bien méchant, au contraire.
- Oh, Cooper, t'es là aussi ! Si t'as besoin de conseils, hésite pas, j'suis toujours prêt à aider !
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Sorry pour la réponse courte et tardive, j'ai pas vu le temps passer ><
Deliah était rarement en retard, mais là l'horloge de son communicateur était formelle : elle l'était bel et bien. Pourtant comment pouvait-elle avoir oublié ? Elle s'était portée volontaire à une expérimentation du secteur Recherche. Et pas n'importe quelle expérimentation : celle organisée par Peikko, son équipier d'expédition.
D'ailleurs, c'était bien pour cela, qu'elle s'était inscrite. Parce qu'elle avait déjà vu sa magie à l'oeuvre. Cela lui avait été bien utile, face à une créature belliqueuse. De fait, autant elle n'aimait pas bien l'idée d'utiliser une autre magie que la sienne, autant elle devait se rendre à l'évidence : elle gagnerait à s'y accorder.
Elle arriva donc juste avant l'aurore, voire pendant. Elle n'eut pas le temps de saluer ceux qu'elle connaissait. Il y avait Charlie, qui par sa présence semblait être prête à surmonter sa peur de ce monde hostile. Baxton également, qu'elle gardait dans sa mémoire après la soirée de corvées qu'ils s'étaient traîner. Enfin, il y avait Cooper, un ancien de la Défense. De son côté, cela faisait un an qu'elle était dans la Cité, alors elle commençait à connaitre certaines têtes, dont la sienne.
En fait, manquait surtout Peikko. Elle se détourna du petit groupe et le chercha des yeux. Tant pis pour les salutations, elle n'était jamais très à l'aise avec ça. Surtout quand il y avait autant de monde dont une nouvelle recrue des plus bruyante.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Il n’y avait aucun bruit dans la Cabane lorsque Fryevia s’éveilla d’un sommeil sans rêves. Impossible pour elle de savoir quelle heure il était, mais elle faisait confiance à son horloge biologique réglée sur le cycle solaire, et surtout sur Charlie, qui ne la laisserait pas être en retard pour leur convocation. Les gestes guidés par l’habitude, elle se leva de son lit inconfortable pour se préparer. Un passage rapide dans la salle de bains vide de l’étage, et l’enfilage de vêtements saisis sur une chaise plus tard, elle se rassit sur son lit qu’elle venait de refaire en attendant que son mentor ne vienne la chercher. Elle avait opté pour un pull en laine gris et un pantalon noir de plus basique, une tenue qui faisait presque office d’uniforme depuis son Transfert.
Cela ne faisait que quelques semaines qu’elle était arrivée dans la Cité, mais elle avait déjà réussi à trouver ses marques, du moins dans le lieu où elle dormait. Elle pouvait y déambuler d’elle-même sans rentrer dans les rares meubles qui remplissaient la pièce. A l’Hôpital aussi elle bénéficiait de plus en plus d’autonomie, elle n’avait plus besoin d’un chaperon sans arrêt. Evidemment, tout cela n’aurait pas été possible sans la précieuse aide de Charlie. La jeune femme était une béquille, autant au sens propre qu’au sens figuré, elle était ses yeux et, à la fois, lui apportait un soutient moral qui lui permettait de surmonter l’épreuve du Transfert et de l’adaptation à sa nouvelle vie.
En parlant du loup, la voix de la jeune femme brisa le silence lourd de la pièce. Une invitation murmurée à laquelle réagit la rousse qui se mit sur ses pieds avec un Oui, allons-y. Se munissant de sa canne blanche, elle saisit le bras de sa camarade et toutes deux prirent le chemin du Siège. L’air frais de l’aurore mordait les joues et faisait frissonner. Aujourd’hui, un chercheur de la Cité avait organisé une sortie d’expérience à laquelle les deux femmes participaient. Bien que la finalité était de mettre sur pied une expédition extra-muros et que c’était là une épreuve pour le moment étiquetée « insurmontable » pour la jeune fille, elle avait suivi Charlie sans rechigner. Après tout, si elle pouvait se montrer utile, elle n’avait pas de raison de se défiler, et puis comme l’avait si bien dit les membres du secteur de la Santé, ce serait pour elle une bonne occasion d’améliorer sa capacité à s’occuper d’elle-même sans devoir se reposer sur les autres.
Elles ne tardèrent pas à arriver à leur destination. La voix de Charlie s’éleva à nouveau, mais elle ne s’adressait pas à Fryevia. Depuis son arrivée dans la Cité, ne pouvant plus se reposer sur sa vue, elle avait pris l’habitude de mobiliser ses sens au maximum dès qu’elle rencontrait quelqu’un pour tenter de pallier ce manque. Inconnu n°1 : Papa Ours, connait une certaine Boucle d’Or, participe aux expériences. Des informations lacunaires, mais elles s’étofferaient sans doute au fil de la journée. Mais la norvégienne n’eut le temps que d’afficher un sourire poli avant qu’un nouveau venu ne fasse une entrée remarquée. Inconnu n°2 : Sam, secteur de la Défense, bruyant, impertinent, sûr de lui. D’après le timbre de sa voix, il avait l’air plutôt jeune, un jeune adulte peut-être. Il mentionna le nom Cooper, mais évidemment, la rousse ne pouvait pas savoir s’il parlait de l’Inconnu n°1 ou d’un Inconnu n°3 qui n’aurait pas encore pris la parole et à qui on ne se serait pas encore adressé. Se contentant une fois de plus de sourire, en hochant la tête doucement, la jeune aveugle attendit patiemment la suite des événements.
Cela ne faisait que quelques semaines qu’elle était arrivée dans la Cité, mais elle avait déjà réussi à trouver ses marques, du moins dans le lieu où elle dormait. Elle pouvait y déambuler d’elle-même sans rentrer dans les rares meubles qui remplissaient la pièce. A l’Hôpital aussi elle bénéficiait de plus en plus d’autonomie, elle n’avait plus besoin d’un chaperon sans arrêt. Evidemment, tout cela n’aurait pas été possible sans la précieuse aide de Charlie. La jeune femme était une béquille, autant au sens propre qu’au sens figuré, elle était ses yeux et, à la fois, lui apportait un soutient moral qui lui permettait de surmonter l’épreuve du Transfert et de l’adaptation à sa nouvelle vie.
En parlant du loup, la voix de la jeune femme brisa le silence lourd de la pièce. Une invitation murmurée à laquelle réagit la rousse qui se mit sur ses pieds avec un Oui, allons-y. Se munissant de sa canne blanche, elle saisit le bras de sa camarade et toutes deux prirent le chemin du Siège. L’air frais de l’aurore mordait les joues et faisait frissonner. Aujourd’hui, un chercheur de la Cité avait organisé une sortie d’expérience à laquelle les deux femmes participaient. Bien que la finalité était de mettre sur pied une expédition extra-muros et que c’était là une épreuve pour le moment étiquetée « insurmontable » pour la jeune fille, elle avait suivi Charlie sans rechigner. Après tout, si elle pouvait se montrer utile, elle n’avait pas de raison de se défiler, et puis comme l’avait si bien dit les membres du secteur de la Santé, ce serait pour elle une bonne occasion d’améliorer sa capacité à s’occuper d’elle-même sans devoir se reposer sur les autres.
Elles ne tardèrent pas à arriver à leur destination. La voix de Charlie s’éleva à nouveau, mais elle ne s’adressait pas à Fryevia. Depuis son arrivée dans la Cité, ne pouvant plus se reposer sur sa vue, elle avait pris l’habitude de mobiliser ses sens au maximum dès qu’elle rencontrait quelqu’un pour tenter de pallier ce manque. Inconnu n°1 : Papa Ours, connait une certaine Boucle d’Or, participe aux expériences. Des informations lacunaires, mais elles s’étofferaient sans doute au fil de la journée. Mais la norvégienne n’eut le temps que d’afficher un sourire poli avant qu’un nouveau venu ne fasse une entrée remarquée. Inconnu n°2 : Sam, secteur de la Défense, bruyant, impertinent, sûr de lui. D’après le timbre de sa voix, il avait l’air plutôt jeune, un jeune adulte peut-être. Il mentionna le nom Cooper, mais évidemment, la rousse ne pouvait pas savoir s’il parlait de l’Inconnu n°1 ou d’un Inconnu n°3 qui n’aurait pas encore pris la parole et à qui on ne se serait pas encore adressé. Se contentant une fois de plus de sourire, en hochant la tête doucement, la jeune aveugle attendit patiemment la suite des événements.
- Fryevia MyhreGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Siwan n'aimait pas trop se lever tôt voire n'aimait pas trop se lever tout court. Pourtant, il le fallait. Elle s'était portée volontaire pour une séance dégustation de mets hors du commun organisée par le cuisinier bizarre. Elle était allée toquer à son bureau il n'y avait pas si longtemps de cela et ce qu'elle y avait appris avait définitivement piqué sa curiosité. Elle n'avait donc pas hésité longtemps à se proposer comme goûteuse, tant pis pour sa ligne.
Après une petite séance d'étirements post-réveil, la galloise se passa rapidement le visage sous l'eau. Elle était un peu courbaturée, habituée à un matelas de meilleure qualité, et pestait car elle ne pouvait pas faire son petit tour rituel des réseaux sociaux. Bon, ce n'était qu'un petit inconvénient, elle n'allait pas se focaliser sur ça. Puis c'était qu'elle n'était pas en avance la brune.
Elle enfila ses chaussures et se prépara mentalement une playlist. Elle espérait être dans un bon jour concernant son pouvoir : aucune voix ne viendrait la troubler et tout irait bien. Au cas où, les musiques l'aideraient à se concentrer sur autre chose. En dernier recours, elle prendrait la fuite et s'excuserait le lendemain auprès de Peikko. Voilà. Ce n'était pas si compliqué. Un dernier regard à l'endroit où elle créchait au milieu d'inconnus et elle s'en alla au rendez-vous.
Elle était loin d'être la première à arriver, comme prévu. Elle reconnut certains visages comme celui de l'adolescent pas fini et celui d'une des filles avec qui elle était partie chasser la bière. Elle se dirigea vers cette dernière et la salua d'un sourire. Bon. Ça commençait quand ?
Après une petite séance d'étirements post-réveil, la galloise se passa rapidement le visage sous l'eau. Elle était un peu courbaturée, habituée à un matelas de meilleure qualité, et pestait car elle ne pouvait pas faire son petit tour rituel des réseaux sociaux. Bon, ce n'était qu'un petit inconvénient, elle n'allait pas se focaliser sur ça. Puis c'était qu'elle n'était pas en avance la brune.
Elle enfila ses chaussures et se prépara mentalement une playlist. Elle espérait être dans un bon jour concernant son pouvoir : aucune voix ne viendrait la troubler et tout irait bien. Au cas où, les musiques l'aideraient à se concentrer sur autre chose. En dernier recours, elle prendrait la fuite et s'excuserait le lendemain auprès de Peikko. Voilà. Ce n'était pas si compliqué. Un dernier regard à l'endroit où elle créchait au milieu d'inconnus et elle s'en alla au rendez-vous.
Elle était loin d'être la première à arriver, comme prévu. Elle reconnut certains visages comme celui de l'adolescent pas fini et celui d'une des filles avec qui elle était partie chasser la bière. Elle se dirigea vers cette dernière et la salua d'un sourire. Bon. Ça commençait quand ?
- Siwan CadwellGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Les participants étaient réunis. Velhelm Peikko, le chercheur à l'origine de ce projet, était heureux de voir qu'autant de gens répondent à son expérience. Ça lui changeait des solitaires et des volontaires commis d'office qu'on lui donnait pour ses expériences.
Pourtant, avec ses traits émaciés, son teint blanc provenant du pays froid qu'était la Finlande, sa posture un peu voûtée, Velhelm Peikko ne semblait pas être le meneur de ce projet.
Sa présence était éclipsée par l'homme à ses côtés. Il avait un teint bronzé, des yeux verts rappelant les forêts où il faisait bon se promener sur Terre. Ses cheveux étaient noirs. Seule une mèche blanche venait affirmer que l'espagnol avait dépassé les quarante ans, lui donnant un petit air plus sage.
« Bonjour à tous. Bienvenue en cette belle journée. Oh, je vois que nous avons une courageuse là-bas. Madame avec la canne blanche, bon courage.»
Ce fut l'espagnol qui parla le premier. Il ne présenta ni son identité, ni le programme. Mais, avec sa présence, il avait attiré l'attention et le silence. C'était maintenant à Velhelm Peikko de parler.
Le chercheur fit deux pas en avant, toussa pour s'éclaircir la voix et commença d'une voix un peu intimidée par le nombre qui lui faisait face.
« Bonjour. Je m'appelle Velhelm Peikko et je suis chercheur. Ma spécialité, pour ceux qui ne le savent pas, est en rapport avec la viande. C'est-à-dire que je peux transférer leurs capacités, leurs magies à vous, via l'intermédiaire de ma cuisine. »
Velhelm tourna la tête vers l'espagnol derrière lui. Ce dernier hocha la tête, sourit et lui fit un signe du pouce.
« L'homme à mes côtés est également un chercheur. Nous nous sommes rencontrés il y a peu et nous avons très vite travaillé ensemble pour améliorer ce projet en collaboration avec la Défense. »
L'espagnol fit deux pas en avant et se retrouva juste à côté de Velhelm. Un rayon de soleil passa dans la boucle d'oreille en or. Un petit souvenir de son passage sur Terre.
« Merci Velhelm. Bonjour à tous. Je m'appelle Tomas Cristo-Azul. J'étais et je suis toujours chimiste. Si je me tiens aux côtés de ce chercheur brillant aujourd'hui, c'est pour lui apporter mon soutien et mes connaissances. Effectivement, comme vous allez pouvoir le constater par vous-même, la magie de Peikko est extraordinaire. J'ai seulement fait en sorte que vous puissiez l'utiliser plus longuement. Mais je redonne la parole à mon collègue. Il vous l'expliquera mieux que moi. »
Velhelm remercia l'espagnol souriant. Il s'éclaircit à nouveau la voix en toussant et reprit la parole :
« Pour résumer l'expérience, chacun d'entre vous testera une viande cuite par moi-même. S'ensuivra alors une sorte de parcours du combattant élaboré conjointement avec la Défense. Car l'objectif principal de cette expérience est de pouvoir ressortir de la Cité et collecter le maximum de données. Minerai énergétique, nouveau stock de viandes, cartographie détaillée et j'en passe. »
Velhelm fit une courte pause avant de reprendre :
« Etant donné que la défense nous prête sa salle d'entrainement pour les expériences, le commandant nous demande d'assister au briefing du matin, les jours où nous travaillerons dans leur secteur. Je vous prierais de veiller à arriver à l'heure. Nous allons d'ailleurs entrer pour l'écouter, puis je vous conduirai à la salle. »
Pourtant, avec ses traits émaciés, son teint blanc provenant du pays froid qu'était la Finlande, sa posture un peu voûtée, Velhelm Peikko ne semblait pas être le meneur de ce projet.
Sa présence était éclipsée par l'homme à ses côtés. Il avait un teint bronzé, des yeux verts rappelant les forêts où il faisait bon se promener sur Terre. Ses cheveux étaient noirs. Seule une mèche blanche venait affirmer que l'espagnol avait dépassé les quarante ans, lui donnant un petit air plus sage.
« Bonjour à tous. Bienvenue en cette belle journée. Oh, je vois que nous avons une courageuse là-bas. Madame avec la canne blanche, bon courage.»
Ce fut l'espagnol qui parla le premier. Il ne présenta ni son identité, ni le programme. Mais, avec sa présence, il avait attiré l'attention et le silence. C'était maintenant à Velhelm Peikko de parler.
Le chercheur fit deux pas en avant, toussa pour s'éclaircir la voix et commença d'une voix un peu intimidée par le nombre qui lui faisait face.
« Bonjour. Je m'appelle Velhelm Peikko et je suis chercheur. Ma spécialité, pour ceux qui ne le savent pas, est en rapport avec la viande. C'est-à-dire que je peux transférer leurs capacités, leurs magies à vous, via l'intermédiaire de ma cuisine. »
Velhelm tourna la tête vers l'espagnol derrière lui. Ce dernier hocha la tête, sourit et lui fit un signe du pouce.
« L'homme à mes côtés est également un chercheur. Nous nous sommes rencontrés il y a peu et nous avons très vite travaillé ensemble pour améliorer ce projet en collaboration avec la Défense. »
L'espagnol fit deux pas en avant et se retrouva juste à côté de Velhelm. Un rayon de soleil passa dans la boucle d'oreille en or. Un petit souvenir de son passage sur Terre.
« Merci Velhelm. Bonjour à tous. Je m'appelle Tomas Cristo-Azul. J'étais et je suis toujours chimiste. Si je me tiens aux côtés de ce chercheur brillant aujourd'hui, c'est pour lui apporter mon soutien et mes connaissances. Effectivement, comme vous allez pouvoir le constater par vous-même, la magie de Peikko est extraordinaire. J'ai seulement fait en sorte que vous puissiez l'utiliser plus longuement. Mais je redonne la parole à mon collègue. Il vous l'expliquera mieux que moi. »
Velhelm remercia l'espagnol souriant. Il s'éclaircit à nouveau la voix en toussant et reprit la parole :
« Pour résumer l'expérience, chacun d'entre vous testera une viande cuite par moi-même. S'ensuivra alors une sorte de parcours du combattant élaboré conjointement avec la Défense. Car l'objectif principal de cette expérience est de pouvoir ressortir de la Cité et collecter le maximum de données. Minerai énergétique, nouveau stock de viandes, cartographie détaillée et j'en passe. »
Velhelm fit une courte pause avant de reprendre :
« Etant donné que la défense nous prête sa salle d'entrainement pour les expériences, le commandant nous demande d'assister au briefing du matin, les jours où nous travaillerons dans leur secteur. Je vous prierais de veiller à arriver à l'heure. Nous allons d'ailleurs entrer pour l'écouter, puis je vous conduirai à la salle. »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Certains des survivants n'étaient probablement jamais entré dans le Siège. Après avoir passé les murs d'enceinte, on accédait à une grande place au bout de laquelle se trouvait une porte en bois. Majestueuse, elle avait dû l'être, mais les années avaient eu raison de son panache. Le petit groupe pénétra dans la première salle à droite. Une des pièces maîtresses de ce secteur, un peu le commissariat central.
La salle était grande et des postes de travail, équipés ou non d'ordinateurs, s'entassaient de façon plus ou moins cohérente. La seule chose évidente dans ce manque d'organisation était l'espacement des bureaux qui permettaient de laisser passer plusieurs soldats au pas de course, en cas d'une alerte.
Les membres de la Défense vaquaient à leurs occupations. Certains discutaient, d'autres semblaient déjà absorbés par leurs dossiers, d'autres encore consultaient leur communicateur avec un air plus ou moins sérieux. Il régnait dans la salle un brouhaha qui se dissipa si tôt la porte du fond ouverte. La commandante de la Défense, une femme d’une soixantaine d’années à la peau mate et au corps athlétique venait de faire son entrée. Elle avait ce genre de regard qui vous transperce et vous sonde en un battement de cils.
- Bonjour à tous, dit-elle d'une voix forte afin d'être entendue de tous. Les ordres du jour : une effraction a été signalée au poste de distribution du nord. Du matériel informatique a été volé. Chai, vous irez enquêter avec votre équipe. Vous êtes affecté aux patrouilles dans le nord pour la journée. D'autre part, cela fait plusieurs jours que les équipes postées aux repars rapportent une activité suspecte des Pamuliens aux abords de la lisière, dans le nord. Je renforce donc les effectifs sur les remparts, Sue et Tachdjian, vos équipes iront compléter celles du nord. Pour les autres, on suit le planning de d'habitude. C'est bon pour tout le monde ? Bien. Je vous informe également que nous avons le plaisir d'accueillir une équipe de recherche. Ils utiliseront régulièrement la salle d'entraînement pour faire des parcours que nous avons participé à mettre en place. Le référent de ce projet est Mr Peikko. Bienvenue à eux.
Certains acquiesçaient quand d'autres quittaient déjà la salle pour rejoindre leur poste. Il était temps pour le chercheur et ses volontaires de se mettre au travail !
La salle était grande et des postes de travail, équipés ou non d'ordinateurs, s'entassaient de façon plus ou moins cohérente. La seule chose évidente dans ce manque d'organisation était l'espacement des bureaux qui permettaient de laisser passer plusieurs soldats au pas de course, en cas d'une alerte.
Les membres de la Défense vaquaient à leurs occupations. Certains discutaient, d'autres semblaient déjà absorbés par leurs dossiers, d'autres encore consultaient leur communicateur avec un air plus ou moins sérieux. Il régnait dans la salle un brouhaha qui se dissipa si tôt la porte du fond ouverte. La commandante de la Défense, une femme d’une soixantaine d’années à la peau mate et au corps athlétique venait de faire son entrée. Elle avait ce genre de regard qui vous transperce et vous sonde en un battement de cils.
- Bonjour à tous, dit-elle d'une voix forte afin d'être entendue de tous. Les ordres du jour : une effraction a été signalée au poste de distribution du nord. Du matériel informatique a été volé. Chai, vous irez enquêter avec votre équipe. Vous êtes affecté aux patrouilles dans le nord pour la journée. D'autre part, cela fait plusieurs jours que les équipes postées aux repars rapportent une activité suspecte des Pamuliens aux abords de la lisière, dans le nord. Je renforce donc les effectifs sur les remparts, Sue et Tachdjian, vos équipes iront compléter celles du nord. Pour les autres, on suit le planning de d'habitude. C'est bon pour tout le monde ? Bien. Je vous informe également que nous avons le plaisir d'accueillir une équipe de recherche. Ils utiliseront régulièrement la salle d'entraînement pour faire des parcours que nous avons participé à mettre en place. Le référent de ce projet est Mr Peikko. Bienvenue à eux.
Certains acquiesçaient quand d'autres quittaient déjà la salle pour rejoindre leur poste. Il était temps pour le chercheur et ses volontaires de se mettre au travail !
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Tous les participants se trouvaient désormais dans la salle qui leur avait été alloué pour l'expérience de Velhelm. Elle n'était pas grande mais avait la particularité d'avoir beaucoup de portes. Velhelm expliqua que derrière chacune des portes se trouvait une salle aménagée aléatoirement.
« Pour le moment, en collaboration avec la Défense, trois expériences différentes ont été planifiées. J'ai des idées d'autres expériences dans ma tête mais la Défense et le Conseil de la Cité souhaitent d'abord voir de premiers résultats. »
Le chimiste espagnol en profita pour ajouter, avec un sourire chaleureux :
« Résultats qui seront bien entendus positifs. Nous avons ici les meilleurs participants, n'est-ce pas ? »
L'intervention du collègue de Velhelm ressemblait à celle du chanteur qui allume la salle.
« Pour résumer, chaque expérience portera sur une viande différente. La première mets en valeur la créature nommée Pamulien. Pour ceux qui ne savent pas à quoi ça ressemble, imaginez une espèce de lion sans fourrure avec une longue queue et des écailles. »
Dans cette salle se trouvait une table. A une extrémité était entreposé les steaks de Pamulien avec de quoi la faire cuire.
« Selon votre préférence. » ajouta l'Espagnol. « Demandez saignante, à point ou bleu au chef cuisiner. »
Ce sur quoi l'Espagnol indiqua que le-dit chef cuisiner n'était autre que Velhelm.
Le reste de la table se voyait recouvert d'une assiette et d'une paire de couvert. Il n'y avait aucune présentation de restaurant. Ca ressemblait plus à un ravitaillement dans un camp nature.
« Je vous invite à commencer la première expérience sans plus tarder. Un volontaire ? »
-
[Un MP sera envoyé à chacun de vous. Il contiendra vos réussites ou échecs quant à la viande magique et à vos épreuves. Amusez-vous !]
« Pour le moment, en collaboration avec la Défense, trois expériences différentes ont été planifiées. J'ai des idées d'autres expériences dans ma tête mais la Défense et le Conseil de la Cité souhaitent d'abord voir de premiers résultats. »
Le chimiste espagnol en profita pour ajouter, avec un sourire chaleureux :
« Résultats qui seront bien entendus positifs. Nous avons ici les meilleurs participants, n'est-ce pas ? »
L'intervention du collègue de Velhelm ressemblait à celle du chanteur qui allume la salle.
« Pour résumer, chaque expérience portera sur une viande différente. La première mets en valeur la créature nommée Pamulien. Pour ceux qui ne savent pas à quoi ça ressemble, imaginez une espèce de lion sans fourrure avec une longue queue et des écailles. »
Dans cette salle se trouvait une table. A une extrémité était entreposé les steaks de Pamulien avec de quoi la faire cuire.
« Selon votre préférence. » ajouta l'Espagnol. « Demandez saignante, à point ou bleu au chef cuisiner. »
Ce sur quoi l'Espagnol indiqua que le-dit chef cuisiner n'était autre que Velhelm.
Le reste de la table se voyait recouvert d'une assiette et d'une paire de couvert. Il n'y avait aucune présentation de restaurant. Ca ressemblait plus à un ravitaillement dans un camp nature.
« Je vous invite à commencer la première expérience sans plus tarder. Un volontaire ? »
-
[Un MP sera envoyé à chacun de vous. Il contiendra vos réussites ou échecs quant à la viande magique et à vos épreuves. Amusez-vous !]
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
VLAM.
Net. Précis. Net. Rapide. Court. Voilà comment était le bruit quand tu ouvres et refermes la porte derrière toi. Tu as encore échappé à la Défense. Sérieusement ils te faisaient peur. Tout ça te rappelait que tu étais emprisonnée dans cette Cité sans pouvoir en sortir. Le oisillon avait besoin d'air, de voler, de sentir les arbres, la nature. Ici, on sentait juste la rouille, les minéraux, la poussière et la chaleur. Et encore, tout ça sentait bon comparé à l'odeur de la pluie dans cette Cité. M'enfin, tu avais réussi à t'échapper. Tu étais toute guillerette ! Tu dansais même face à la porte en faisant de petites grimaces enfantines. Courir, courir... tout ça t'avais donné un peu soif quand même. Tu t'arrêtes de faire le pitre, tu écoutes. Aucun bruit Qu'est que tu faisais là dedans aussi? Normal qu'on te pourchasse non? Tu avais juste oublié que c'était ici la Défense? Tu te retournes. En face de toi, deux personnes, de dos. Et juste derrière, plusieurs personne. De face de plus. Ils t'avaient encerclé les malins. Tu ne pouvais plus t'enfuir. Ni à droite, ni à gauche, ni devant... ni derrière, puisque c'était les portes du siège de la Défense. Par les airs? Et tu voles comment petite tête rouquine ? Il ne suffit pas de sauter très haut par dessus tout le monde !
"... est de pouvoir ressortir de la Cité et collecter le maximum de données. Minerai énergétique, nouveau stock de viandes, cartographie détaillée et j'en passe."
Pardon? Sortir? C'est exactement ce qui te fallait ! En plus, tu étais cartographe ! Tu t'assieds, attendant la suite. Ils parlaient de la défense, de son secteur, d'arriver à l'heure et d'une salle d'entraînement. C'était malin ! S'entraîner à sortir directement dans les bâtiments de la défense ! L'ennemi ne s'attendrait pas à ce que vous soyez si proche pour organiser une fuite. Tu lèves les bras... puis tu te rends compte qu'on te verrais pas suffisamment comme ça. Alors tu te relèves, tu secoues tes bras, et tu sautilles, toute excitée!
- J'en suis !
Tu rentres dans la salle avec les autres. La une vieille dame de la Défense attendait. Tu te fais toute petite et te fond dans la masse, capuche sur la tête. Bien que beaucoup d'habitants soient roux, tu sais que ta crinière portait facilement attention. La vieille parla de trucs volé. c'était pas vrai, tu n'avais rien volé. Peut-être qu'ils parlaient pas de toi, mais si c'était le cas c'était faux. Tout ça pour te capturer et te mettre dans une cage plus petite que la Cité? Histoire de te calmer, tant qu'on y est... Pourquoi pas la camisole hein? En tout cas, après les dires, des silhouettes sortirent, d'autre restèrent. Toi, tu préfères rester avec ton groupe. C'est mieux. En tout cas, c'était un super groupe ! Il y avait même de la viande à déguster ! Tu t'avances vers le cuistot que tu reconnais. Tu lui souris, et demande un saignant. Tu aimes la viande saignante ! Il y avait plein de vitamines dedans !
- Bonjour M. Peikko, je veux bien une viande saignante ! C'est aimable a vous de vouloir faire la cuisine pour nous. Merci !
Tu allais te régaler. Puis il fallait avouer. Tu avais faim !
Net. Précis. Net. Rapide. Court. Voilà comment était le bruit quand tu ouvres et refermes la porte derrière toi. Tu as encore échappé à la Défense. Sérieusement ils te faisaient peur. Tout ça te rappelait que tu étais emprisonnée dans cette Cité sans pouvoir en sortir. Le oisillon avait besoin d'air, de voler, de sentir les arbres, la nature. Ici, on sentait juste la rouille, les minéraux, la poussière et la chaleur. Et encore, tout ça sentait bon comparé à l'odeur de la pluie dans cette Cité. M'enfin, tu avais réussi à t'échapper. Tu étais toute guillerette ! Tu dansais même face à la porte en faisant de petites grimaces enfantines. Courir, courir... tout ça t'avais donné un peu soif quand même. Tu t'arrêtes de faire le pitre, tu écoutes. Aucun bruit Qu'est que tu faisais là dedans aussi? Normal qu'on te pourchasse non? Tu avais juste oublié que c'était ici la Défense? Tu te retournes. En face de toi, deux personnes, de dos. Et juste derrière, plusieurs personne. De face de plus. Ils t'avaient encerclé les malins. Tu ne pouvais plus t'enfuir. Ni à droite, ni à gauche, ni devant... ni derrière, puisque c'était les portes du siège de la Défense. Par les airs? Et tu voles comment petite tête rouquine ? Il ne suffit pas de sauter très haut par dessus tout le monde !
"... est de pouvoir ressortir de la Cité et collecter le maximum de données. Minerai énergétique, nouveau stock de viandes, cartographie détaillée et j'en passe."
Pardon? Sortir? C'est exactement ce qui te fallait ! En plus, tu étais cartographe ! Tu t'assieds, attendant la suite. Ils parlaient de la défense, de son secteur, d'arriver à l'heure et d'une salle d'entraînement. C'était malin ! S'entraîner à sortir directement dans les bâtiments de la défense ! L'ennemi ne s'attendrait pas à ce que vous soyez si proche pour organiser une fuite. Tu lèves les bras... puis tu te rends compte qu'on te verrais pas suffisamment comme ça. Alors tu te relèves, tu secoues tes bras, et tu sautilles, toute excitée!
- J'en suis !
Tu rentres dans la salle avec les autres. La une vieille dame de la Défense attendait. Tu te fais toute petite et te fond dans la masse, capuche sur la tête. Bien que beaucoup d'habitants soient roux, tu sais que ta crinière portait facilement attention. La vieille parla de trucs volé. c'était pas vrai, tu n'avais rien volé. Peut-être qu'ils parlaient pas de toi, mais si c'était le cas c'était faux. Tout ça pour te capturer et te mettre dans une cage plus petite que la Cité? Histoire de te calmer, tant qu'on y est... Pourquoi pas la camisole hein? En tout cas, après les dires, des silhouettes sortirent, d'autre restèrent. Toi, tu préfères rester avec ton groupe. C'est mieux. En tout cas, c'était un super groupe ! Il y avait même de la viande à déguster ! Tu t'avances vers le cuistot que tu reconnais. Tu lui souris, et demande un saignant. Tu aimes la viande saignante ! Il y avait plein de vitamines dedans !
- Bonjour M. Peikko, je veux bien une viande saignante ! C'est aimable a vous de vouloir faire la cuisine pour nous. Merci !
Tu allais te régaler. Puis il fallait avouer. Tu avais faim !
- Helen M. EarhartGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Trop de grands discours pour toi. T'as suivi le groupe, suivi le mouvement, mais maintenant tu trépignes sur place. Limite si t'es pas déjà en train de sautiller. D'ailleurs c'est exactement ce que t'es en train de faire. Ils ont intérêt à tout démarrer rapidement, sinon ils vont te perdre. Ouais, la concentration c'est pas ton truc. Toi, on t'as vendu de la viande et un parcours du combattant, pas de la parlotte et des trucs chiants. Aller là, il faut que ça commence. Ah, ça y est, ils demandent un volontaire. Tu t'apprêtes à pousser tout le monde, pour te mettre en avant, comme toujours. Mais on te pique ta place.
Tu regardes la jeune femme avec un air totalement dépité. D'où elle demande un steack avant toi celle-là ? Pour qui elle se prend ? En plus, t'as vachement plus la classe qu'elle, non mais oh ! En plus, elle fait la polie et tout, elle dit bonjour, elle connaît son nom alors que toi t'as même pas écouté. Et elle lui fait des compliments. Tout pour se faire bien voir. Pfff lèche botte. Te voilà qui perd ton grand sourire. Mais tu ne vas pas te laisser faire comme ça. C'est toi qui doit briller aujourd'hui, et montrer ton courage à tous ! Alors tu t'avances aussi, la tête haute, en lançant un regard dédaigneux à la rouquine, et tu te diriges directement vers les steaks.
- Moi, j'suis volontaire ! Même que j'passe d'abord !
Et te voilà qui chope un bout de viande pour croquer dedans et le mastiquer. Cru. T'as pas bien saisi que le but du truc c'était que l'autre cuisine le steak, et que sinon ça marchait pas. T'aurais peut être dû écouter un peu le discours en fait. Mais voilà, t'as peur de passer à côté de ton heure de gloire, alors tu mâches tout, en passant outre le goût de sang qui t'emplis la bouche. En vrai, c'est limite meilleur que les rations de base distribuées dans la Cité.
Et puis tu attends. Là, devant tout le monde, qu'un truc se fasse. Mais à part un début de mal de bide à cause de la viande crue, y'a absolument rien. Légère grimace. Tu te tournes enfin vers le cuistot. Qui est sans doute la pour servir à quelque chose maintenant que t'y penses.
- J'ai loupé une étape, non ?
Tu regardes la jeune femme avec un air totalement dépité. D'où elle demande un steack avant toi celle-là ? Pour qui elle se prend ? En plus, t'as vachement plus la classe qu'elle, non mais oh ! En plus, elle fait la polie et tout, elle dit bonjour, elle connaît son nom alors que toi t'as même pas écouté. Et elle lui fait des compliments. Tout pour se faire bien voir. Pfff lèche botte. Te voilà qui perd ton grand sourire. Mais tu ne vas pas te laisser faire comme ça. C'est toi qui doit briller aujourd'hui, et montrer ton courage à tous ! Alors tu t'avances aussi, la tête haute, en lançant un regard dédaigneux à la rouquine, et tu te diriges directement vers les steaks.
- Moi, j'suis volontaire ! Même que j'passe d'abord !
Et te voilà qui chope un bout de viande pour croquer dedans et le mastiquer. Cru. T'as pas bien saisi que le but du truc c'était que l'autre cuisine le steak, et que sinon ça marchait pas. T'aurais peut être dû écouter un peu le discours en fait. Mais voilà, t'as peur de passer à côté de ton heure de gloire, alors tu mâches tout, en passant outre le goût de sang qui t'emplis la bouche. En vrai, c'est limite meilleur que les rations de base distribuées dans la Cité.
Et puis tu attends. Là, devant tout le monde, qu'un truc se fasse. Mais à part un début de mal de bide à cause de la viande crue, y'a absolument rien. Légère grimace. Tu te tournes enfin vers le cuistot. Qui est sans doute la pour servir à quelque chose maintenant que t'y penses.
- J'ai loupé une étape, non ?
- HRP :
- Du coup, vu que mon premier lancer a foiré, je fais pas le parcours,
mais je veux bien un autre bout de viande, et donc refaire les lancers :p
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Les participants arrivaient au compte goutte. Ce fut au tour d’un petit jeune, drôlement sur de lui, que je croisais régulièrement à la Cabane sans vraiment le connaitre. Je lui répondis, avec un sourire aussi grand que le sien, que je lui demanderai un autographe s’il arrivait à me battre sur toutes les épreuves. Vu son jeune âge et son arrivée récente, il y avait de fortes chances qu’il ne soit pas aussi expérimenté que ce qu’il disait. Je savais que j’avais l’avantage de l’entrainement sur la viande magique, normalement j’en maitrisais les effets, ce qui ne devrait pas être son cas. Pour autant, je ne me faisais pas d’illusion sur ma capacité (ou mon incapacité) à réussi le parcours. Au pire, ce défi me vaudrait un bel autographe que je pourrai utiliser pour décorer le mur de mon lit.
Un autre visage connu fit son arrivée : Déliah, qui m’était venue en aide lors de ma première sortie de l’hôpital. Je ne l’avais pas revu depuis mais je gardais pour elle une profonde reconnaissance. Elle ne semblait pas avoir envie de se mêler au petit groupe qui s’était formé mais je lui adressai tout de même un sourire accompagné d’un signe de la main.
La dernière arrivante – encore une connaissance ! – nous rejoignit dans un sourire que je lui rendis. Finalement, je commençais à connaitre pas mal de monde dans cette petite ville !
Pas le temps de papoter, Velhelm fit son apparition avec un inconnu à l’enthousiasme contagieux. Il salua le groupe, et en particulier le courage de Fryevia, ce que j’approuvai d’un hochement de tête avant de réaliser l’incongruité de la situation. « Mais, c’était pas Velhelm qui devait s’occuper du projet ?! ». La réponse me fut rapidement apportée par ce dernier qui prit la parole et présenta le programme.
Ses propos furent clôturés par une voix enjouée, accompagnée de grands gestes exprimant joie et enthousiasme. Encore un visage connu ! « Elle aussi elle fait partie des volontaires ?!... ».
Passé le speach de la commandante, où je ne compris pas bien quel était l’intérêt qu’on y assiste puisque cela ne nous concernait en rien, le chercheur nous conduisit dans notre salle d’entrainement. Moi qui espérais pouvoir rire du parcours des autres, je constatai avec tristesse que chaque épreuve se ferait dans une salle à l’abri des regards. Nous n’avions donc aucun moyen de savoir ce qui nous attendait.
Velhelm fit un petit topo, agrémenté de la bonne humeur du chimiste Tomas.
- Résultats qui seront bien entendus positifs. Nous avons ici les meilleurs participants, n'est-ce pas ?
- C’est évident !, répondis-je en mimant l’enthousiasme de ce drôle de personnage.
Velhelm présenta ensuite l’expérience du jour : la viande de Pamulien. J’en fus tout à fait ravie puisque j’avais déjà eu l’occasion de la tester.
- Demandez saignante, à point ou bleu au chef cuisiner, précisa l’Espagnol.
- Je vous invite à commencer la première expérience sans plus tarder. Un volontaire ?, enchaîna Velhelm.
J’allais me proposer, en me disant que comme j’avais l’habitude autant me sacrifier, quand un éclair roux me grilla la priorité. Elle fut suivie de près par le petit jeune, qui s’imposa carrément. D’ailleurs, il n’attendit même pas que Velhelm ait cuisiné quoi que ce soit, il s’attaqua au morceau de viande tel quel. Je le regardai sidérée, avant de me fendre d’un fou rire bruyant. Finalement, ça risquait peut-être d’être drôle, et j'avais toutes mes chances de battre Sam !
Un autre visage connu fit son arrivée : Déliah, qui m’était venue en aide lors de ma première sortie de l’hôpital. Je ne l’avais pas revu depuis mais je gardais pour elle une profonde reconnaissance. Elle ne semblait pas avoir envie de se mêler au petit groupe qui s’était formé mais je lui adressai tout de même un sourire accompagné d’un signe de la main.
La dernière arrivante – encore une connaissance ! – nous rejoignit dans un sourire que je lui rendis. Finalement, je commençais à connaitre pas mal de monde dans cette petite ville !
Pas le temps de papoter, Velhelm fit son apparition avec un inconnu à l’enthousiasme contagieux. Il salua le groupe, et en particulier le courage de Fryevia, ce que j’approuvai d’un hochement de tête avant de réaliser l’incongruité de la situation. « Mais, c’était pas Velhelm qui devait s’occuper du projet ?! ». La réponse me fut rapidement apportée par ce dernier qui prit la parole et présenta le programme.
Ses propos furent clôturés par une voix enjouée, accompagnée de grands gestes exprimant joie et enthousiasme. Encore un visage connu ! « Elle aussi elle fait partie des volontaires ?!... ».
Passé le speach de la commandante, où je ne compris pas bien quel était l’intérêt qu’on y assiste puisque cela ne nous concernait en rien, le chercheur nous conduisit dans notre salle d’entrainement. Moi qui espérais pouvoir rire du parcours des autres, je constatai avec tristesse que chaque épreuve se ferait dans une salle à l’abri des regards. Nous n’avions donc aucun moyen de savoir ce qui nous attendait.
Velhelm fit un petit topo, agrémenté de la bonne humeur du chimiste Tomas.
- Résultats qui seront bien entendus positifs. Nous avons ici les meilleurs participants, n'est-ce pas ?
- C’est évident !, répondis-je en mimant l’enthousiasme de ce drôle de personnage.
Velhelm présenta ensuite l’expérience du jour : la viande de Pamulien. J’en fus tout à fait ravie puisque j’avais déjà eu l’occasion de la tester.
- Demandez saignante, à point ou bleu au chef cuisiner, précisa l’Espagnol.
- Je vous invite à commencer la première expérience sans plus tarder. Un volontaire ?, enchaîna Velhelm.
J’allais me proposer, en me disant que comme j’avais l’habitude autant me sacrifier, quand un éclair roux me grilla la priorité. Elle fut suivie de près par le petit jeune, qui s’imposa carrément. D’ailleurs, il n’attendit même pas que Velhelm ait cuisiné quoi que ce soit, il s’attaqua au morceau de viande tel quel. Je le regardai sidérée, avant de me fendre d’un fou rire bruyant. Finalement, ça risquait peut-être d’être drôle, et j'avais toutes mes chances de battre Sam !
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Animation - Viande Magique
Le visage de Velhelm se crispa. Il souffrait d'un mal intérieur. Mais la plupart ne le virent pas car des événements multiples se déchaînèrent. A savoir l'arrivée excitée du Roussignol, l'impatience comique du dénommé Sam, le premier fou rire de son Assistante qui s'ensuivit de celui de Tomas l'Espagnol et puis d'autres.
Mais Velhelm ne rit pas. Son visage était tiraillé. Sérieux diraient la plupart et tous ceux qui ne le connaissaient pas.
« S'il vous plaît, s'il vous plaît. Nous sommes heureux de voir autant de bonne énergie à la veille de cette première expérience. Mais un peu de sérieux et d'écoute serait appréciable. »
C'était une nouvelle fois la présence de l'Espagnol qui avait attiré l'attention et calmé la foule. Puis ce fut Velhelm qui reprit les rênes de l'expérience qui était, en définitive, la sienne.
« En effet, la viande de Pamulien, entre autres, n'est pas une denrée infinie. Je ne suis pas là pour punir ou pour vous faire sentir mal. Mais sachez qu'on ne peut pas se permettre de gaspiller. Merci. »
Il ne l'avait pas fait exprès, mais le ton avait été un peu trop froid. L'intervention de Tomas permit de réchauffer très vite l'atmosphère. Avec un sourire, il fit un petit résumé de la situation et enjoignit les autres participants à venir apporter leur commande au cuisinier magique :
« Alors nous avons un steak saignant pour la demoiselle à la chevelure de feu. Et qu'est-ce que ce sera pour le jeune impatient ? J'espère un steak un peu moins cru ? »
Mais Velhelm ne rit pas. Son visage était tiraillé. Sérieux diraient la plupart et tous ceux qui ne le connaissaient pas.
« S'il vous plaît, s'il vous plaît. Nous sommes heureux de voir autant de bonne énergie à la veille de cette première expérience. Mais un peu de sérieux et d'écoute serait appréciable. »
C'était une nouvelle fois la présence de l'Espagnol qui avait attiré l'attention et calmé la foule. Puis ce fut Velhelm qui reprit les rênes de l'expérience qui était, en définitive, la sienne.
« En effet, la viande de Pamulien, entre autres, n'est pas une denrée infinie. Je ne suis pas là pour punir ou pour vous faire sentir mal. Mais sachez qu'on ne peut pas se permettre de gaspiller. Merci. »
Il ne l'avait pas fait exprès, mais le ton avait été un peu trop froid. L'intervention de Tomas permit de réchauffer très vite l'atmosphère. Avec un sourire, il fit un petit résumé de la situation et enjoignit les autres participants à venir apporter leur commande au cuisinier magique :
« Alors nous avons un steak saignant pour la demoiselle à la chevelure de feu. Et qu'est-ce que ce sera pour le jeune impatient ? J'espère un steak un peu moins cru ? »
[HRP : A vous de jouer l'expérience maintenant ! Je rappelle que la date limite est le samedi 28. Amusez-vous bien!]
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Une guenille à la main pour tenter d’essuyer le sang qui lui tachait une partie du visage, du cou et imbibait une partie de ses vêtements, le Sergent Hasano entra d’un pas ferme et décidé dans le secteur réservé aux expériences de recherche. Son retard au premier rendez-vous du matin s’expliquait en partie par tout ce sang qui commençait à peine à sécher, un sang humain bien rouge. Le sang d’un de ses hommes qui vivait en ce moment ses dernières heures à l’hôpital après avoir vaillamment combattu aux remparts. L’équipe des Sergents Sue et Tachdjian avaient été plus que bienvenues, mais trop tard pour éviter des pertes d’effectifs. Ceux qui étaient tombés seraient honorés. Pour l’autre, un garrot avait prolongé sa vie le temps qu’Hanabi le transporte vers les médecins, mais avec les maigres ressources dont disposait la Santé… paix à son âme.
Elle resta discrète, trois pas en retrait du petit groupe pour écouter les divers échanges. Le linge maculé de sang fut rangé dans une poche et elle s’avança lorsque son tour vint. Elle se sentait lasse, et même si elle adressa un regard et un mince sourire à chaque participant présent, Hanabi ne se sentait pas l’âme à discuter et faire connaissance pour l’instant.
Son tour vint, où elle mangea cette viande horrible du bout des lèvres. Fibreuse et raide comme de la viande de cheval, au goût fort et prononcé comme le gibier n’ayant pu que se nourrir de plantes rêches et sèches. Du pamulien. Elle ne devait pas penser à l’apparence de la créature sous peine de restituer ce qu’elle s’obligeait à avaler. Au-delà de la piètre qualité de la viande, les qualités culinaires du chef laissaient à désirer selon les standards élevés d’Hanabi dans le domaine. Pendant un court laps de temps, elle se demanda même si la nourriture n’était pas empoisonnée lorsqu’un bien étrange fourmillement se propagea dans tout son corps. Trois secondes après son clone exact lui souriait et s’inclinait respectueusement devant elle, prête à débuter les épreuves. L’effet ne manqua pas de surprendre la japonaise.
La première salle qui l’attendait était composée d’un mur d’escalade de quelques mètres. Une épreuve simple pour quelqu’un de la Défense, encore plus pour quelqu’un comme elle. Sans hésiter elle est son clone s’élancèrent, leurs mains et pieds déjà à la recherche de prises… la surprise fut double lorsque les pans du mur d’escalade se mirent à bouger et se modifier. Évidemment ! Même avec un clone défaillant, Hanabi pouvait passer ce défi les yeux fermés, la difficulté était donc augmentée rien que pour elle ! Sympas les potes ! Ce qui devait être qu’une simple formalité devint un réel parcours du combattant, toucher une prise, devoir s’élancer sur une autre aussitôt car elle disparaissait dans le roc, tenter de se rattraper in extremis parce que la prise repérée une seconde plus tôt venait de se modifier à son tour et n’offrait plus qu’une paroi lisse… Malgré la coordination et l’aide de son clone, Hanabi finit au tapis, en nage, mais satisfaite de cette expérience en dépit de son échec.
La seconde épreuve consista à atteindre une cible se déplaçant de manière aléatoire de trois flèches. Hanabi prit un moment pour faire le vide dans ses pensées, purger son cerveau des images de la boucherie de tout à l’heure. Oublier l’odeur du sang qui lui collait à la peau. Oublier l’agitation de l’épreuve précédente. Oublier l’épreuve. Quand il ne resta dans ses pensées que ses mains sur l’arc, l’empennage de la flèche encochée entre ses doigts, elle rouvrit les yeux. La cible était si claire. Les battements de son cœur lui dictèrent quand mettre de la tension, quand relâcher, encocher à nouveau, bouger, incliner son corps pour que la flèche se loge à quelques millimètres de la première. La troisième subit le même sort. Son clone avait adopté la même technique, réplique parfaite d’elle en tous points, et c’est en se cognant amicalement les poings ensemble qu’elles ressortirent de la salle après cette réussite.
La dernière épreuve en fut une d’exploration, de tests et d’amusement. Hanabi connaissait bien celui qu’elle devait affronter au bâton. Un honorable guerrier, un adversaire qui lui faisait régulièrement mordre la poussière. Comment décrire un combat où deux alliées sont d’un synchronisme parfait et n’ont même pas besoin de communiquer entre elles pour porter des attaques, des feintes et des ripostes ? La tâche est ardue. Imaginez trois tourbillons valser, une danse qui se voudrait mortelle avec des armes affûtées, non moins violente avec de simples bâtons. Néanmoins, Hanabi en profita pour tenter des parades audacieuses lui rappelant le plaisir de ses entraînements avec ses maîtres d’armes, où il fallait toujours tenter de nouveaux pas et deviser de nouvelles techniques pour tenter de marquer un point. Le combat fut savoureux, un des rares moments où elle se permit de rire et prendre sa défaite à la légère. Elle n’avait aucune obligation de performer et était plus que curieuse d’exploiter le potentiel de ce clone sous divers angles d’approche. Ce genre de capacités serait très utile en réelle situation de combat.
Et puis, enfin, un temps de repos avant une nouvelle série d’épreuves et une dégustation probablement aussi dégoûtante que la première. Hanabi aurait donné beaucoup pour une rapide douche, même à l’eau glacée. Avec l’activité physique et la chaleur de son corps elle avait l’impression d’empester le sang et le fer, ses vêtements noirs étaient à demi trempés de sang, l’autre demi trempé de sueur. Inutile de spécifier qu’elle se plaçant en retrait des autres… avec son clone qui ne semblait pas vouloir lui fausser compagnie de sitôt.
Elle resta discrète, trois pas en retrait du petit groupe pour écouter les divers échanges. Le linge maculé de sang fut rangé dans une poche et elle s’avança lorsque son tour vint. Elle se sentait lasse, et même si elle adressa un regard et un mince sourire à chaque participant présent, Hanabi ne se sentait pas l’âme à discuter et faire connaissance pour l’instant.
Son tour vint, où elle mangea cette viande horrible du bout des lèvres. Fibreuse et raide comme de la viande de cheval, au goût fort et prononcé comme le gibier n’ayant pu que se nourrir de plantes rêches et sèches. Du pamulien. Elle ne devait pas penser à l’apparence de la créature sous peine de restituer ce qu’elle s’obligeait à avaler. Au-delà de la piètre qualité de la viande, les qualités culinaires du chef laissaient à désirer selon les standards élevés d’Hanabi dans le domaine. Pendant un court laps de temps, elle se demanda même si la nourriture n’était pas empoisonnée lorsqu’un bien étrange fourmillement se propagea dans tout son corps. Trois secondes après son clone exact lui souriait et s’inclinait respectueusement devant elle, prête à débuter les épreuves. L’effet ne manqua pas de surprendre la japonaise.
La première salle qui l’attendait était composée d’un mur d’escalade de quelques mètres. Une épreuve simple pour quelqu’un de la Défense, encore plus pour quelqu’un comme elle. Sans hésiter elle est son clone s’élancèrent, leurs mains et pieds déjà à la recherche de prises… la surprise fut double lorsque les pans du mur d’escalade se mirent à bouger et se modifier. Évidemment ! Même avec un clone défaillant, Hanabi pouvait passer ce défi les yeux fermés, la difficulté était donc augmentée rien que pour elle ! Sympas les potes ! Ce qui devait être qu’une simple formalité devint un réel parcours du combattant, toucher une prise, devoir s’élancer sur une autre aussitôt car elle disparaissait dans le roc, tenter de se rattraper in extremis parce que la prise repérée une seconde plus tôt venait de se modifier à son tour et n’offrait plus qu’une paroi lisse… Malgré la coordination et l’aide de son clone, Hanabi finit au tapis, en nage, mais satisfaite de cette expérience en dépit de son échec.
La seconde épreuve consista à atteindre une cible se déplaçant de manière aléatoire de trois flèches. Hanabi prit un moment pour faire le vide dans ses pensées, purger son cerveau des images de la boucherie de tout à l’heure. Oublier l’odeur du sang qui lui collait à la peau. Oublier l’agitation de l’épreuve précédente. Oublier l’épreuve. Quand il ne resta dans ses pensées que ses mains sur l’arc, l’empennage de la flèche encochée entre ses doigts, elle rouvrit les yeux. La cible était si claire. Les battements de son cœur lui dictèrent quand mettre de la tension, quand relâcher, encocher à nouveau, bouger, incliner son corps pour que la flèche se loge à quelques millimètres de la première. La troisième subit le même sort. Son clone avait adopté la même technique, réplique parfaite d’elle en tous points, et c’est en se cognant amicalement les poings ensemble qu’elles ressortirent de la salle après cette réussite.
La dernière épreuve en fut une d’exploration, de tests et d’amusement. Hanabi connaissait bien celui qu’elle devait affronter au bâton. Un honorable guerrier, un adversaire qui lui faisait régulièrement mordre la poussière. Comment décrire un combat où deux alliées sont d’un synchronisme parfait et n’ont même pas besoin de communiquer entre elles pour porter des attaques, des feintes et des ripostes ? La tâche est ardue. Imaginez trois tourbillons valser, une danse qui se voudrait mortelle avec des armes affûtées, non moins violente avec de simples bâtons. Néanmoins, Hanabi en profita pour tenter des parades audacieuses lui rappelant le plaisir de ses entraînements avec ses maîtres d’armes, où il fallait toujours tenter de nouveaux pas et deviser de nouvelles techniques pour tenter de marquer un point. Le combat fut savoureux, un des rares moments où elle se permit de rire et prendre sa défaite à la légère. Elle n’avait aucune obligation de performer et était plus que curieuse d’exploiter le potentiel de ce clone sous divers angles d’approche. Ce genre de capacités serait très utile en réelle situation de combat.
Et puis, enfin, un temps de repos avant une nouvelle série d’épreuves et une dégustation probablement aussi dégoûtante que la première. Hanabi aurait donné beaucoup pour une rapide douche, même à l’eau glacée. Avec l’activité physique et la chaleur de son corps elle avait l’impression d’empester le sang et le fer, ses vêtements noirs étaient à demi trempés de sang, l’autre demi trempé de sueur. Inutile de spécifier qu’elle se plaçant en retrait des autres… avec son clone qui ne semblait pas vouloir lui fausser compagnie de sitôt.
- InvitéGénéralDétailsHRP
- Invité
Re: Animation - Viande Magique
C’est Tomas qui, après un bon fou rire, demanda à nouveau l’ordre et le silence. Je hoquetais encore, quand mon regard s’arrêta su le visage sévère de Velhelm. Il semblait dans une colère noire qui me glaça et eut pour effet de me calmer de suite. « Oh, ça va, marmonnais-je intérieurement, si on ne peut même plus travailler dans la bonne humeur … ». La mienne m’avait complètement quittée. Pour ne pas laisser Fryevia à l’écart, je lui racontai ce qu’il venait de se passer. Je supposais qu’elle avait saisi certaines choses, mais peut-être pas qu’il avait mangé la viande crue.
Je patientai dans le silence, la commissure de mes lèvres légèrement tirées vers le bas. « Il a carrément plombé l’ambiance ». Bon, je savais comme il était difficile pour lui de se procurer de la matière première pour ses expériences alors je comprenais sa réaction. De façon générale, les gens ici n’aimaient pas le gaspillage. Je voyais bien, à hôpital, comment ils essayaient toujours de réparer des trucs qui semblaient irréparables. Des fois ça marchait et d’autres ils se cassaient à nouveau au bout de quelques utilisations.
Lorsque ce fut mon tour, je demandai une viande à point que je m’empressai de la déguster dans le calme et la discipline.
Rapidement, je sentis la magie s’agiter en moi. C’était quelque chose dont j’avais commencé à prendre l’habitude au fil de mes expériences avec le chercheur. Pour moi, la magie était un peu comme un sens de plus, quelque chose que l’on ressentait. Bizarrement, j’étais incapable de ressentir mon propre pouvoir alors que je commençais à bien maîtriser ceux que me faisait tester le chercheur. Paradoxale. Il avait émis l’hypothèse que mon adaptation impressionnante à certains pouvoirs devait avoir un lien avec mon propre dont. Je ne comprenais pas bien ce que cela pouvait signifier, mais j’essayais de faire contre mauvaise fortune, bon cœur, en me disant que je n’étais probablement pas totalement dépourvue de magie.
Mon clone était apparu face à moi et nous nous regardâmes un instant, les yeux dans les yeux. Comme dans un miroir. Je commençai une sorte d’échauffement, bougeant mes mains, mes bras, mes jambes, et ceux de mon clone. La dernière fois que j’avais utilisé cette magie me paraissait lointaine. Pourtant, les sensations me revinrent rapidement. Je bougeais mes deux corps avec aisance et je n’étais pas du tout gênée par la vision double contrairement à la première fois. Alors je me lançai, direction le parcours du combattant, non sans une certaine appréhension.
Le premier obstacle qui m’attendait était une grande marre de boue. Je la contemplai, septique, durant quelques secondes avant de me jeter à l’eau. Façon de dire … De toute façon, je supposais que si je devais sortir de la cité, je ne devrais pas faire des manières. Et puis, ce n’était sans doute pas l’obstacle le plus difficile. On n’avançait pas super vite, moi et mon clone, à cause de la résistance de la masse visqueuse, mais il n’y avait rien de technique ou de franchement difficile.
Alors que j’étais à mi parcours, je glissai et m’étalai de tout mon long. Malgré mon réflexe pour tenter de garder la tête hors de la boue, je fus repeinte. Je fis faire demi-tour à mon double pour me venir en aide. Mes mains étant salles, c’est mon clone qui me débarbouilla après m’avoir aidé à me relever. Nous repartîmes rapidement, en s’appuyant l’une sur l’autre pour tenter de gagner en équilibre. C’est sans autre incident majeur, mais complètement salles, que nous sortîmes de la pièce.
Sitôt la première épreuve achevée, un membre de la défense vint nous bander les yeux pour la seconde. L’objectif ? Retrouver le réveil qui battait la mesure de ton tic tac récurrent. L’ouïe n’était pas un sens dont je me servais beaucoup. Je n’avais jamais vraiment tenté de me repérer aux bruits. D’ailleurs j’avais toujours été assez nulle pour déterminer de quel côté venait un son. Alors ce n’était pas avec mon clone que mes capacités allaient augmenter par magie. Je tentai tout de même de me concentrer, cherchant à aller dans une direction avec mon corps, dans une autre avec mon clone, pour voir si l’un de mes deux corps se rapprochait du bruit. La seule chose que je parvins à faire fut de me cogner violemment contre moi-même. Voilà que je me retrouvais avec une bosse en double.
Après plusieurs minutes, alors que je commençais à m’énerver toute seule, le gars de la défense revint pour me faire sortir. Épreuve échouée.
Avant d’entrer dans la troisième et dernière salle, je lançai à Fryevia un :
- Fryevia ! Il faut absolument que tu tombes sur l’épreuve d’agilité n°6 ! Je n’y suis pas arrivée mais je suis sure que toi tu t'en sortirais !
Et c’était reparti, pour la troisième et dernière épreuve. Dans la salle se trouvaient divers objets du quotidien. Table, chaise, vase et bouteille … Face à moi, quatre clones. Je clignai des yeux, choquée par l’épreuve qui m’attendait. Il était impossible que je sorte victorieuse de cet affrontement. Impossible. Je ne savais pas me battre !
- Est-ce qu’il n’aurait pas fallu nous donner un petit cours d’autodéfense avant ?, demandai-je en sachant parfaitement que personne ne me répondrait.
Je me dandinais d’un pied sur l’autre, sans savoir quelle attitude adopter. Peut-être que si je n’attaquais pas, ils n’attaqueraient pas non plus. Le but n’était peut-être pas de se battre mais de trouver une solution diplomatique ? Manque de pot, c’est eux qui lancèrent l’offensive, probablement lassés d’attendre que je me décide.
Je partis me réfugier derrière la table, tandis que mon clone s’échappait de l’autre côté de la salle pour attirer les ennemis plus loin.
L’idée de tourner autour de la table indéfiniment jusqu’à ce que mon poursuivant se fatigue aurait pu être bonne s’ils n’avaient pas été deux à me prendre en chasse. Le nombre faisant la force, l’un des deux fit le tour par un côté, l’autre par l’autre, et je me retrouvai prise au piège. Je fis alors la première chose qui me vint à l’ésprit : j’attrapai une chaise et la balançai de toutes mes forces sur le premier clone qui me passa sous la main et … Pof ! Il disparut dans une sorte de fumée verte. Oh, c’était plutôt facile à faire, en fait ! Cette seconde de surprise me fut fatale car le deuxième clone eut le temps de saisir mon tee-shirt. Je tentai de m’échapper, mais sa prise sur le tissu était ferme. Je me mis donc à gigoter dans tous les sens pour essayer de m’extraire, ce que je parvins à faire en abandonnant le vêtement.
De son côté, mon clone avait pu se servir d’un vieux vase en métal et l’abattre sur la tête d’un clone. Bien joué ! Elle enchaina en faisant tomber une bibliothèque vide, mais l’autre l’esquiva et parvint à se saisir de mon double. Après quelques minutes de lutte, mon clone se retrouva à terre, les mains de l’assaillant autour de son cou. Je sentais la douleur, tandis que je courais pour fuir le clone qui m’avait volé mon tee-shirt. Je commençais à manquer d’air. Je suffoquais et je m’effondrai. Je savais pourtant très bien que ce n’était pas moi qui était en train de mourir asphyxiée. Mais ce que je ressentais dans cet autre corps était tellement réel ! Mes doigts s’enroulèrent autour du vase qui avait roulé sur le sol et dans un dernier effort, je le balançai sur la figure de mon assaillant. Au même instant, mon clone disparut.
Je peinais à reprendre mon souffle. Pourtant, je savais que je devais faire vite. Il me restait encore un adversaire, déjà remis sur pied. Je n’allais pas y arriver. J’étais rincée. Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais enfermée dans cette salle. Depuis trop longtemps. Rassemblant mes dernières forces, et l’envie de vaincre tout de même, je me remis sur pied. J’étais toujours armée du fameux vase. Je m’élançai en direction du dernier clone, prête à le frapper quand il arrêta mon bras avec une facilité enfantine. J’aurais dû me douter que la technique ne fonctionnerait pas trois fois. Bloquée, je relevai le genou, en direction de ses bijoux de famille. Ce fut particulièrement efficace, il me lâcha et je pus alors abattre le vase sur son crâne. Et de quatre !
Avant de sortir, je pris le temps de remettre mon tee-shirt.
J’étais encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer. Je ne m’étais jamais battue. Enfin, jamais avec d’autres personnes que mes frères. Alors même si je savais que ma vie n’avait été menacée à aucun moment, tout cela m’était apparu comme bien réel. Cela me faisait craindre un véritable combat. Parce que là, j’avais bien vu que les clones n’étaient pas très résistants. Il ne leur avait pas fallu grand-chose pour les faire disparaitre. Je savais que ce serait une autre paire de manches avec les créatures en dehors de la cité.
Je m’installai un peu en retrait, pour reprendre mes esprits tranquillement. Je remarquai pour la première fois la présence d’une femme, accompagnée de son clone. Un membre de la défense, à en juger par sa tenue intégralement noire. Je ne savais pas si elle faisait partie des volontaires pour les expériences de Velhelm ou si elle s’occupait d’encadrer les différentes épreuves. Mais ce qui m’interpella le plus, c’était les taches sombres sur sa peau. Du … Sang ?... Une illusion, sans nul doute. Personne ne se battait pour de vrai, dans cet exercice. N’est-ce pas ?
J’étais tellement secouée, par l’épreuve que je venais d’affronter et par la vue de ce liquide poisseux que j’avais en horreur, que je ne me rendis pas compte du regard insistant et probablement dérangeant que je portais sur la jeune femme.
Je patientai dans le silence, la commissure de mes lèvres légèrement tirées vers le bas. « Il a carrément plombé l’ambiance ». Bon, je savais comme il était difficile pour lui de se procurer de la matière première pour ses expériences alors je comprenais sa réaction. De façon générale, les gens ici n’aimaient pas le gaspillage. Je voyais bien, à hôpital, comment ils essayaient toujours de réparer des trucs qui semblaient irréparables. Des fois ça marchait et d’autres ils se cassaient à nouveau au bout de quelques utilisations.
Lorsque ce fut mon tour, je demandai une viande à point que je m’empressai de la déguster dans le calme et la discipline.
Rapidement, je sentis la magie s’agiter en moi. C’était quelque chose dont j’avais commencé à prendre l’habitude au fil de mes expériences avec le chercheur. Pour moi, la magie était un peu comme un sens de plus, quelque chose que l’on ressentait. Bizarrement, j’étais incapable de ressentir mon propre pouvoir alors que je commençais à bien maîtriser ceux que me faisait tester le chercheur. Paradoxale. Il avait émis l’hypothèse que mon adaptation impressionnante à certains pouvoirs devait avoir un lien avec mon propre dont. Je ne comprenais pas bien ce que cela pouvait signifier, mais j’essayais de faire contre mauvaise fortune, bon cœur, en me disant que je n’étais probablement pas totalement dépourvue de magie.
Mon clone était apparu face à moi et nous nous regardâmes un instant, les yeux dans les yeux. Comme dans un miroir. Je commençai une sorte d’échauffement, bougeant mes mains, mes bras, mes jambes, et ceux de mon clone. La dernière fois que j’avais utilisé cette magie me paraissait lointaine. Pourtant, les sensations me revinrent rapidement. Je bougeais mes deux corps avec aisance et je n’étais pas du tout gênée par la vision double contrairement à la première fois. Alors je me lançai, direction le parcours du combattant, non sans une certaine appréhension.
Le premier obstacle qui m’attendait était une grande marre de boue. Je la contemplai, septique, durant quelques secondes avant de me jeter à l’eau. Façon de dire … De toute façon, je supposais que si je devais sortir de la cité, je ne devrais pas faire des manières. Et puis, ce n’était sans doute pas l’obstacle le plus difficile. On n’avançait pas super vite, moi et mon clone, à cause de la résistance de la masse visqueuse, mais il n’y avait rien de technique ou de franchement difficile.
Alors que j’étais à mi parcours, je glissai et m’étalai de tout mon long. Malgré mon réflexe pour tenter de garder la tête hors de la boue, je fus repeinte. Je fis faire demi-tour à mon double pour me venir en aide. Mes mains étant salles, c’est mon clone qui me débarbouilla après m’avoir aidé à me relever. Nous repartîmes rapidement, en s’appuyant l’une sur l’autre pour tenter de gagner en équilibre. C’est sans autre incident majeur, mais complètement salles, que nous sortîmes de la pièce.
Sitôt la première épreuve achevée, un membre de la défense vint nous bander les yeux pour la seconde. L’objectif ? Retrouver le réveil qui battait la mesure de ton tic tac récurrent. L’ouïe n’était pas un sens dont je me servais beaucoup. Je n’avais jamais vraiment tenté de me repérer aux bruits. D’ailleurs j’avais toujours été assez nulle pour déterminer de quel côté venait un son. Alors ce n’était pas avec mon clone que mes capacités allaient augmenter par magie. Je tentai tout de même de me concentrer, cherchant à aller dans une direction avec mon corps, dans une autre avec mon clone, pour voir si l’un de mes deux corps se rapprochait du bruit. La seule chose que je parvins à faire fut de me cogner violemment contre moi-même. Voilà que je me retrouvais avec une bosse en double.
Après plusieurs minutes, alors que je commençais à m’énerver toute seule, le gars de la défense revint pour me faire sortir. Épreuve échouée.
Avant d’entrer dans la troisième et dernière salle, je lançai à Fryevia un :
- Fryevia ! Il faut absolument que tu tombes sur l’épreuve d’agilité n°6 ! Je n’y suis pas arrivée mais je suis sure que toi tu t'en sortirais !
Et c’était reparti, pour la troisième et dernière épreuve. Dans la salle se trouvaient divers objets du quotidien. Table, chaise, vase et bouteille … Face à moi, quatre clones. Je clignai des yeux, choquée par l’épreuve qui m’attendait. Il était impossible que je sorte victorieuse de cet affrontement. Impossible. Je ne savais pas me battre !
- Est-ce qu’il n’aurait pas fallu nous donner un petit cours d’autodéfense avant ?, demandai-je en sachant parfaitement que personne ne me répondrait.
Je me dandinais d’un pied sur l’autre, sans savoir quelle attitude adopter. Peut-être que si je n’attaquais pas, ils n’attaqueraient pas non plus. Le but n’était peut-être pas de se battre mais de trouver une solution diplomatique ? Manque de pot, c’est eux qui lancèrent l’offensive, probablement lassés d’attendre que je me décide.
Je partis me réfugier derrière la table, tandis que mon clone s’échappait de l’autre côté de la salle pour attirer les ennemis plus loin.
L’idée de tourner autour de la table indéfiniment jusqu’à ce que mon poursuivant se fatigue aurait pu être bonne s’ils n’avaient pas été deux à me prendre en chasse. Le nombre faisant la force, l’un des deux fit le tour par un côté, l’autre par l’autre, et je me retrouvai prise au piège. Je fis alors la première chose qui me vint à l’ésprit : j’attrapai une chaise et la balançai de toutes mes forces sur le premier clone qui me passa sous la main et … Pof ! Il disparut dans une sorte de fumée verte. Oh, c’était plutôt facile à faire, en fait ! Cette seconde de surprise me fut fatale car le deuxième clone eut le temps de saisir mon tee-shirt. Je tentai de m’échapper, mais sa prise sur le tissu était ferme. Je me mis donc à gigoter dans tous les sens pour essayer de m’extraire, ce que je parvins à faire en abandonnant le vêtement.
De son côté, mon clone avait pu se servir d’un vieux vase en métal et l’abattre sur la tête d’un clone. Bien joué ! Elle enchaina en faisant tomber une bibliothèque vide, mais l’autre l’esquiva et parvint à se saisir de mon double. Après quelques minutes de lutte, mon clone se retrouva à terre, les mains de l’assaillant autour de son cou. Je sentais la douleur, tandis que je courais pour fuir le clone qui m’avait volé mon tee-shirt. Je commençais à manquer d’air. Je suffoquais et je m’effondrai. Je savais pourtant très bien que ce n’était pas moi qui était en train de mourir asphyxiée. Mais ce que je ressentais dans cet autre corps était tellement réel ! Mes doigts s’enroulèrent autour du vase qui avait roulé sur le sol et dans un dernier effort, je le balançai sur la figure de mon assaillant. Au même instant, mon clone disparut.
Je peinais à reprendre mon souffle. Pourtant, je savais que je devais faire vite. Il me restait encore un adversaire, déjà remis sur pied. Je n’allais pas y arriver. J’étais rincée. Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais enfermée dans cette salle. Depuis trop longtemps. Rassemblant mes dernières forces, et l’envie de vaincre tout de même, je me remis sur pied. J’étais toujours armée du fameux vase. Je m’élançai en direction du dernier clone, prête à le frapper quand il arrêta mon bras avec une facilité enfantine. J’aurais dû me douter que la technique ne fonctionnerait pas trois fois. Bloquée, je relevai le genou, en direction de ses bijoux de famille. Ce fut particulièrement efficace, il me lâcha et je pus alors abattre le vase sur son crâne. Et de quatre !
Avant de sortir, je pris le temps de remettre mon tee-shirt.
J’étais encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer. Je ne m’étais jamais battue. Enfin, jamais avec d’autres personnes que mes frères. Alors même si je savais que ma vie n’avait été menacée à aucun moment, tout cela m’était apparu comme bien réel. Cela me faisait craindre un véritable combat. Parce que là, j’avais bien vu que les clones n’étaient pas très résistants. Il ne leur avait pas fallu grand-chose pour les faire disparaitre. Je savais que ce serait une autre paire de manches avec les créatures en dehors de la cité.
Je m’installai un peu en retrait, pour reprendre mes esprits tranquillement. Je remarquai pour la première fois la présence d’une femme, accompagnée de son clone. Un membre de la défense, à en juger par sa tenue intégralement noire. Je ne savais pas si elle faisait partie des volontaires pour les expériences de Velhelm ou si elle s’occupait d’encadrer les différentes épreuves. Mais ce qui m’interpella le plus, c’était les taches sombres sur sa peau. Du … Sang ?... Une illusion, sans nul doute. Personne ne se battait pour de vrai, dans cet exercice. N’est-ce pas ?
J’étais tellement secouée, par l’épreuve que je venais d’affronter et par la vue de ce liquide poisseux que j’avais en horreur, que je ne me rendis pas compte du regard insistant et probablement dérangeant que je portais sur la jeune femme.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Animation - Viande Magique
Bon, pour le grand moment de gloire, tu repasseras. Dommage. Même que Charlie se moque ouvertement de toi. Mais ça, ça ne te dérange pas. Bien au contraire, ça te fait retrouver ton sourire. Faut dire qu'amuser la galerie, c'est ton truc. T'es là pour ça, et t'es hyper doué. Même si c'est à tes dépends. T'as appris l'auto-dérision il y a bien longtemps, et à sa place, tu n'aurais pas retenu un rire non plus. Alors tu te retournes vers le petit attroupement pour saluer, main sur le coeur, sourire collé aux lèvres.
Et bientôt viennent les remontrances du cuistot. Grimace moqueuse. Plus pour lui que pour toi. Tu t'en tapes de gaspiller, il y a limite plus de viande que de participants, alors qu'on vienne pas te prendre la tête. Tu remues légèrement les lèvres, en mode cause toujours tu m'intéresses. Toujours dans la provocation. Pendant ce temps, certains mangent leur steak pour commencer l'épreuve. Tu regardes leurs clones avec de grands yeux. Il t'en faut absolument un ! Allez, cette fois, tu te lances. Tu demandes un steak à point, parce qu'après ton steak tartare, tu te vois mal en demander un saignant. Surtout que t'as un peu mal au ventre. C'est peut être pas hyper digeste comme truc finalement.
Tu dévores ton nouveau morceau, cuit cette fois-ci. Et à peine une ou deux minutes après, voici ton propre clone qui apparaît. Il a pas l'air hyper en forme, mais au moins il est là. Nouveau sourire immense. T'essaies de le faire bouger, ça a l'air de fonctionner à peu près. Alors tu te lances directement vers ta porte, tant qu'il est à tes côtés. Va falloir que tu te dépêches un minimum, il a pas l'air d'être parti pour rester.
Première épreuve. Un tunnel. Tu regardes autour de toi, et de l'eau apparaît finalement. Et le niveau monte plutôt rapidement. T'hésites un instant à attendre qu'il se remplisse entièrement pour pouvoir nager un peu, parce que la natation, ça te manque énormément. Mais vu la tronche du clone, mieux vaut avancer. Alors tu le traverses au pas de course, aux côtés de ton clone qui semble suivre le mouvement. Tu arrives au bout alors même que l'eau t'arrives à peine à la taille. Pas bien compliqué tout ça. Enfin, heureusement que ton pouvoir n'a pas décidé de se manifester, t'aurais été capable de tout geler et de rester coincé dès la première épreuve. T'aurais eu l'air fin. Et en plus, t'aurais pas pu signer d'autographe à Charlie. Ce qui serait un premier pas vers la postérité quand même.
Deuxième épreuve. Une boule de feu fonce directement sur toi. Tes yeux s'écarquillent, et tu te jettes sur le côté, tandis que ton clone en fait de même dans la direction opposée. A peine relevés qu'il se fait attaquer par un jet de flamme. Sauf qu'il ne bouge pas le moins du monde. Alors tu te jettes sur lui pour atterrir au sol. Directement. Il a disparu. Super, t'as perdu ton copain du moment. Dommage, il était super beau gosse. un peu comme toi en fait. A bien y réfléchir, t'aurais pu monter tout un spectacle de strip-tease avec lui, vu comment il est sexy. Ouais, tu t'envoies des fleurs, et alors ? Faut pas compter sur les gens d'ici pour le faire à ta place. Tu te redresses en te déhanchant légèrement, perdu dans ton nouveau délire du moment. Et tu remarques trop tard le dernier jet de flamme qui te touche en pleine poitrine. Tes yeux se ferment, attendant la brûlure. Mais rien. Juste une lueur rouge, et de la glace sur ton torse au probable endroit de l'impact.
Tu esquisses un sourire. T'as peut être foiré ton coup, mais au moins, tu peux voir que ton pouvoir accepte de se manifester pour te sauver la vie. Alors même que tu n'y as pas pensé. Faudrait vraiment que tu parviennes à le maîtriser, ce serait super stylé. Tu pourrais créer des plaques de verglas pour faire tomber les gens. Super passe-temps, non ? Bref, malgré ton échec, t'as pas perdu ton sourire et ta bonne humeur. T'es tout content, tu te diriges vers la prochaine épreuve en sautillant, toujours débordant d'énergie. A croire qu'il n'y a absolument aucun moyen pour te fatiguer.
Quoi que... Vu la tronche de la plante en face de toi, tu vas peut être déchanter un peu finalement. Parce que t'aurais bien aimé un coup de main de ton clone sur ce coup-là, mais il a préféré se faire la malle. Tu te retrouves donc face à une immense plante qui a l'air un peu du genre carnivore. Et avec de longs tentacules qui s'agitent et qui essaient déjà de s'accrocher à toi. Un couteau non loin attire ton regard. Il sera sans doute bien plus utile que ton pouvoir aléatoire. Tu le récupères donc, sans réellement de mal. Tu esquives les tentacules plutôt facilement. La plante est moins vive que toi. T'es devenu très agile. Tu maîtrises parfaitement ton corps. Et ça joue en ta faveur.
Sauf que, te battre avec un couteau, c'est pas trop ton truc. Il n'y a pas énormément de portée. Alors tu décides de tenter le tout pour le tout. Tu fonces tout droit en donnant des coups de couteau dans tous les sens, pour éloigner les tentacules qui voudraient t'approcher. Mais ton poignet est rapidement arrêté, une des tentacules s'est entouré autour de lui. Un grand coup de couteau est asséné dessus, et elle te lâche. Sauf que tu te rends vite compte que tu ne parviendras jamais à atteindre le coeur de la plante. Même si elle est moins rapide que toi, ses tentacules sont bien trop nombreuses. Alors tu recules, hors de portée et tu prends le temps d'analyser un peu la situation. Tu vises, et bientôt, tu lances le couteau. De façon droite et précise. Il se plante directement dedans. Et la plante disparaît.
Tu retournes donc dans la salle principale avec un immense sourire, et fais une danse de la victoire en secouant tes fesses sous le nez des autres participants. T'as pas vu le Sergent de la Défense en retrait. Sinon, tu te serais peut être abstenu. Ou pas. Et tu fonces sur Charlie qui semble justement en bug sur ta supérieure hiérarchique. Tu devrais sans doute suivre son regard, mais t'es un peu trop focalisé sur ce qui importe réellement.
- Hey ! Alors, tu t'en es sorti comment ? J'suis sûr que tu vas pouvoir me demander un autographe, j'ai été tout simplement génial ! Parfait même, comme d'habitude ! J'ai tellement bien bougé mon corps, t'en reviendrais même pas si j'te racontais !
Petite démonstration avec un nouveau déhanché, bras derrière la tête, immense sourire aux lèvres. Tu lui diras peut être que ton clone t'a lâché en plein milieu de la seconde épreuve et que tu l'as donc un peu lamentablement foirée. Ou pas, d'ailleurs. La gloire avant tout ! Sauf que tu te décides enfin à savoir qui elle observe de la sorte. Grimace en voyant le Sergent. T'as jamais eu affaire à elle, mais l'autorité, c'est vraiment pas ton truc. Alors pourquoi ne pas provoquer un peu, voir où ça peut mener.
- Hé, toi, là bas ! T'aurais p'tet' pu prendre une douche avant de venir quand même !
Impossible pour toi que ce sang soit celui d'un membre de la Cité. Non, tu penses tout simplement que c'est du faux sang qu'elle s'est pris en foirant une épreuve. Et tu dis ça uniquement pour t'amuser. Le jour où tu réfléchiras deux secondes avant de parler n'est visiblement pas arrivé.
Et bientôt viennent les remontrances du cuistot. Grimace moqueuse. Plus pour lui que pour toi. Tu t'en tapes de gaspiller, il y a limite plus de viande que de participants, alors qu'on vienne pas te prendre la tête. Tu remues légèrement les lèvres, en mode cause toujours tu m'intéresses. Toujours dans la provocation. Pendant ce temps, certains mangent leur steak pour commencer l'épreuve. Tu regardes leurs clones avec de grands yeux. Il t'en faut absolument un ! Allez, cette fois, tu te lances. Tu demandes un steak à point, parce qu'après ton steak tartare, tu te vois mal en demander un saignant. Surtout que t'as un peu mal au ventre. C'est peut être pas hyper digeste comme truc finalement.
Tu dévores ton nouveau morceau, cuit cette fois-ci. Et à peine une ou deux minutes après, voici ton propre clone qui apparaît. Il a pas l'air hyper en forme, mais au moins il est là. Nouveau sourire immense. T'essaies de le faire bouger, ça a l'air de fonctionner à peu près. Alors tu te lances directement vers ta porte, tant qu'il est à tes côtés. Va falloir que tu te dépêches un minimum, il a pas l'air d'être parti pour rester.
Première épreuve. Un tunnel. Tu regardes autour de toi, et de l'eau apparaît finalement. Et le niveau monte plutôt rapidement. T'hésites un instant à attendre qu'il se remplisse entièrement pour pouvoir nager un peu, parce que la natation, ça te manque énormément. Mais vu la tronche du clone, mieux vaut avancer. Alors tu le traverses au pas de course, aux côtés de ton clone qui semble suivre le mouvement. Tu arrives au bout alors même que l'eau t'arrives à peine à la taille. Pas bien compliqué tout ça. Enfin, heureusement que ton pouvoir n'a pas décidé de se manifester, t'aurais été capable de tout geler et de rester coincé dès la première épreuve. T'aurais eu l'air fin. Et en plus, t'aurais pas pu signer d'autographe à Charlie. Ce qui serait un premier pas vers la postérité quand même.
Deuxième épreuve. Une boule de feu fonce directement sur toi. Tes yeux s'écarquillent, et tu te jettes sur le côté, tandis que ton clone en fait de même dans la direction opposée. A peine relevés qu'il se fait attaquer par un jet de flamme. Sauf qu'il ne bouge pas le moins du monde. Alors tu te jettes sur lui pour atterrir au sol. Directement. Il a disparu. Super, t'as perdu ton copain du moment. Dommage, il était super beau gosse. un peu comme toi en fait. A bien y réfléchir, t'aurais pu monter tout un spectacle de strip-tease avec lui, vu comment il est sexy. Ouais, tu t'envoies des fleurs, et alors ? Faut pas compter sur les gens d'ici pour le faire à ta place. Tu te redresses en te déhanchant légèrement, perdu dans ton nouveau délire du moment. Et tu remarques trop tard le dernier jet de flamme qui te touche en pleine poitrine. Tes yeux se ferment, attendant la brûlure. Mais rien. Juste une lueur rouge, et de la glace sur ton torse au probable endroit de l'impact.
Tu esquisses un sourire. T'as peut être foiré ton coup, mais au moins, tu peux voir que ton pouvoir accepte de se manifester pour te sauver la vie. Alors même que tu n'y as pas pensé. Faudrait vraiment que tu parviennes à le maîtriser, ce serait super stylé. Tu pourrais créer des plaques de verglas pour faire tomber les gens. Super passe-temps, non ? Bref, malgré ton échec, t'as pas perdu ton sourire et ta bonne humeur. T'es tout content, tu te diriges vers la prochaine épreuve en sautillant, toujours débordant d'énergie. A croire qu'il n'y a absolument aucun moyen pour te fatiguer.
Quoi que... Vu la tronche de la plante en face de toi, tu vas peut être déchanter un peu finalement. Parce que t'aurais bien aimé un coup de main de ton clone sur ce coup-là, mais il a préféré se faire la malle. Tu te retrouves donc face à une immense plante qui a l'air un peu du genre carnivore. Et avec de longs tentacules qui s'agitent et qui essaient déjà de s'accrocher à toi. Un couteau non loin attire ton regard. Il sera sans doute bien plus utile que ton pouvoir aléatoire. Tu le récupères donc, sans réellement de mal. Tu esquives les tentacules plutôt facilement. La plante est moins vive que toi. T'es devenu très agile. Tu maîtrises parfaitement ton corps. Et ça joue en ta faveur.
Sauf que, te battre avec un couteau, c'est pas trop ton truc. Il n'y a pas énormément de portée. Alors tu décides de tenter le tout pour le tout. Tu fonces tout droit en donnant des coups de couteau dans tous les sens, pour éloigner les tentacules qui voudraient t'approcher. Mais ton poignet est rapidement arrêté, une des tentacules s'est entouré autour de lui. Un grand coup de couteau est asséné dessus, et elle te lâche. Sauf que tu te rends vite compte que tu ne parviendras jamais à atteindre le coeur de la plante. Même si elle est moins rapide que toi, ses tentacules sont bien trop nombreuses. Alors tu recules, hors de portée et tu prends le temps d'analyser un peu la situation. Tu vises, et bientôt, tu lances le couteau. De façon droite et précise. Il se plante directement dedans. Et la plante disparaît.
Tu retournes donc dans la salle principale avec un immense sourire, et fais une danse de la victoire en secouant tes fesses sous le nez des autres participants. T'as pas vu le Sergent de la Défense en retrait. Sinon, tu te serais peut être abstenu. Ou pas. Et tu fonces sur Charlie qui semble justement en bug sur ta supérieure hiérarchique. Tu devrais sans doute suivre son regard, mais t'es un peu trop focalisé sur ce qui importe réellement.
- Hey ! Alors, tu t'en es sorti comment ? J'suis sûr que tu vas pouvoir me demander un autographe, j'ai été tout simplement génial ! Parfait même, comme d'habitude ! J'ai tellement bien bougé mon corps, t'en reviendrais même pas si j'te racontais !
Petite démonstration avec un nouveau déhanché, bras derrière la tête, immense sourire aux lèvres. Tu lui diras peut être que ton clone t'a lâché en plein milieu de la seconde épreuve et que tu l'as donc un peu lamentablement foirée. Ou pas, d'ailleurs. La gloire avant tout ! Sauf que tu te décides enfin à savoir qui elle observe de la sorte. Grimace en voyant le Sergent. T'as jamais eu affaire à elle, mais l'autorité, c'est vraiment pas ton truc. Alors pourquoi ne pas provoquer un peu, voir où ça peut mener.
- Hé, toi, là bas ! T'aurais p'tet' pu prendre une douche avant de venir quand même !
Impossible pour toi que ce sang soit celui d'un membre de la Cité. Non, tu penses tout simplement que c'est du faux sang qu'elle s'est pris en foirant une épreuve. Et tu dis ça uniquement pour t'amuser. Le jour où tu réfléchiras deux secondes avant de parler n'est visiblement pas arrivé.
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Le soleil levant réchauffait doucement l’air autour des volontaires lorsqu’une voix brisa le silence, les accueillant chaleureusement, et s’adressant directement à la rousse, saluant son courage. Ne sachant trop comment réagir, elle resta immobile, les joues rosissantes. Avant que le groupe n’amorce un mouvement, une nouvelle voix vint se joindre à la première pour expliquer le déroulement des expériences, ainsi que leur but. Tomas Cristo-Azul, la voix douce et forte, était chimiste. Velhelm Peikko, que Charlie semblait connaitre, la voix hésitante, était… cuisinier ? Les deux hommes formaient un duo qui à la fois, mettait en confiance, tout en présentant les choses de manière à ce qu’elles soient facilement compréhensibles.
La première chose qui frappa Fryevia en entrant dans le Siège fut le bruit. Des voix, des pas, des papiers, des ordinateurs, les sons se mêlaient dans une cacophonie étouffante. Accrochée au bras de Charlie, l’aveugle tentait tant bien que mal de ne pas se laisser engloutir par ce vacarme. Une voix cependant s’éleva au dessus de la rumeur. Une voix forte et tranchante, au ton sans appel, ce genre de voix à laquelle on obéit sans demander son reste. Cette voix ne s’occupait pas d’eux, trop affairée à gérer les soldats que la jeune fille sentait envahir la pièce.
Mouvement encore, ils quittèrent le tumulte pour retrouver le calme d’un nouveau lieu. Quelques consignes supplémentaires et l’expérience pouvait débuter. Les évènements qui suivirent s’enchainèrent assez vite. Sans doute qu’avec des yeux, ils auraient été plus clairs, mais le fait était que la norvégienne se retrouva très vite submergée d’informations qu’elle était incapable d’interpréter. Une voix claire, féminine, retentit dans la pièce. Inconnue n°3 venait de faire son entrée. Mais Sam, le petit impertinent, qui n’avait pas l’air d’apprécier qu’on lui vole la vedette, décréta qu’il serait le premier. Un silence pesant suivit ces éclats de voix, puis le garçon reprit, hésitant.
- J'ai loupé une étape, non ?
Froncement de sourcils de la rousse. Qu’avait-il fait ? A ses côtés, Charlie éclata de rire, ce qui accentua le questionnement de la malvoyante. Intérieurement, elle bouillonnait d’envie de savoir ce qu’il se passait. Même si elle s’y était plutôt bien accommodée, il était toujours impressionnant de se rendre compte d’à quel point ce handicap pouvait se révéler frustrant parfois. Malgré l’hilarité qui avait gagné l’assistance, Fryevia se rendit bien compte de l’absence totale d’amusement dans la voix de Peikko lorsqu’elle s’éleva à nouveau. Charlie en profita alors pour lui raconter ce qu’il venait de se passer, lui arrachant un petit gloussement. Impertinent, impatient et inattentif, ce jeune homme promettait !
Son mentor lâcha le bras de la jeune fille, la laissant seule au milieu de la foule de participants. Stoïque et impassible, la nordique attendit patiemment que son tour vienne, cela ne devant plus tarder. Dans ce laps de temps, elle entendit Charlie l’interpeller, sans doute alors qu’elle passait de salle en salle.
- Fryevia ! Il faut absolument que tu tombes sur l’épreuve d’agilité n°6 ! Je n’y suis pas arrivée mais je suis sure que toi tu t'en sortirais !
Elle se fendit d’un sourire amusé. La jeune femme qui l’accompagnait avait vraiment le don de la mettre à l’aise et de la faire se sentir normale malgré son handicap. Puis ce fut enfin le tour de Fryevia. Quelqu’un eut la gentillesse de venir la guider jusqu’à la table, où elle demanda un steak bleu qu’elle avala sans mot dire. La viande avait un goût étrange, pas franchement agréable, mais la jeune fille était bien trop polie pour dire quoi que ce fût à ce propos. Les effets de la cuisine de Peikko ne se firent pas attendre, la rousse sentit un bouleversement dans ses sensations. C’est comme si elle entendait avec un écho très rapide, que chacun de ses mouvements était plus lourd. Elle mit quelques minutes à bien contrôler le clone qui lui faisait face parce qu’évidemment, lui non plus n’avait pas l’usage de ses yeux.
Obligeant, quelqu’un les mena toutes deux vers la première salle. Avançant d’un pas hésitant, la norvégienne sentit sa canne buter contre une espèce de portique en métal dont il était impossible de deviner la forme. Alors qu’elle commençait à sentir l’agacement monter en elle, son pouvoir d’écholocalisation s’activa. Bien qu’elle ne sache toujours pas comment le gérer parfaitement, il l’aida à voir. Après quelques secondes d’adaptation, car son clone aussi bénéficiait de son don, elle put déterminer qu’elle se tenait au pied de monkey barres. Ce n’était pas vraiment une épreuve qui nécessitait la vue, simplement un minimum de force physique pour rester suspendu et un bon rythme de progression. Sautant de toute la force de ses jambes, la nordique se saisit de la première barre et passa l’épreuve sans soucis. Elle préféra attendre d’arriver de l’autre côté pour faire passer son clone à sa suite. Sa maitrise du pouvoir de la viande était assez impressionnante et l’étonna elle-même. Sourire aux lèvres, elle put ressortir de la première salle pour pénétrer dans la seconde sans aide.
Aucun meuble dans celle-ci, rien d’autre que les quatre murs. Un air d’incompréhension sur le visage, la jeune fille allait demander si elle ne s’était pas trompée de salle lorsqu’une balle lui fonça dessus. L’écholocalisation lui permit de la repérer très rapidement, et sa fine silhouette de l’éviter facilement. Cependant, faire en sorte que son clone l’évite aussi lui demanda plus de concentration. A l’affut du prochain projectile, elle était autant concentrée sur son pouvoir, déjà actif depuis une minute et demie, que sur son clone. Mais esquiver les trois balles suivantes fut tout aussi simple que la première, et elle sortit à nouveau victorieuse de la seconde étape.
En pénétrant dans la troisième salle, des membres de la Défense leur donnèrent, à elle et son clone, des lances. Elles allaient se battre ? La panique emplissait la poitrine de la rousse et elle allait demander à sortir lorsque la porte claqua. Avalant sa salive, elle se mit à scruter les environs, espérant détecter l’assaillant. Son pouvoir ne serait plus actif que pendant quelques minutes encore, il fallait qu’elle se dépêche de terminer cette épreuve. Son adversaire fit son apparition sous la forme d’une sorte de félin à six pattes à la queue aussi longue que son corps. S’accroupissant en position de combat, le clone était prêt lorsque l’animal lança l’offensive. Le stress mêlé à la mauvaise maitrise de son pouvoir et aux sensations de son clone en plus des siennes n’aidaient pas du tout Fryevia à se concentrer, au contraire. Son image avait eu le temps de faire un bond en arrière et la créature ne l’avait pas atteinte, mais la norvégienne résistait pour ne pas s’enfuir à toutes jambes. Lance en avant, elle était tétanisée. La créature devait sentir la peur, comme beaucoup d’animaux sur terre, car elle se détourna du clone pour se concentrer sur la proie de chaire et d’os. Les genoux tremblants, elle la voyait avancer, être toujours plus proche à chaque battement de son pouvoir. Fermant les yeux, elle se concentra sur son clone. Cette dernière, d’un bond, se rapprocha de la créature et planta sa lance dans l’échine. En une fraction de seconde, la menace disparut, comme si elle n’avait jamais existé. Au même moment, le clone disparut et le pouvoir de la jeune fille se désactiva, et tout fut de nouveau noir. Quelqu’un vint la chercher, lui apportant la canne blanche par la même occasion, et la ramena avec les autres. Tremblante, la jeune fille se sentait presque plus perdue que lors de son Réveil à l’Hôpital, et n’eut pour réflexe que d’articuler d’une petite voix.
- … Charlie ?
La première chose qui frappa Fryevia en entrant dans le Siège fut le bruit. Des voix, des pas, des papiers, des ordinateurs, les sons se mêlaient dans une cacophonie étouffante. Accrochée au bras de Charlie, l’aveugle tentait tant bien que mal de ne pas se laisser engloutir par ce vacarme. Une voix cependant s’éleva au dessus de la rumeur. Une voix forte et tranchante, au ton sans appel, ce genre de voix à laquelle on obéit sans demander son reste. Cette voix ne s’occupait pas d’eux, trop affairée à gérer les soldats que la jeune fille sentait envahir la pièce.
Mouvement encore, ils quittèrent le tumulte pour retrouver le calme d’un nouveau lieu. Quelques consignes supplémentaires et l’expérience pouvait débuter. Les évènements qui suivirent s’enchainèrent assez vite. Sans doute qu’avec des yeux, ils auraient été plus clairs, mais le fait était que la norvégienne se retrouva très vite submergée d’informations qu’elle était incapable d’interpréter. Une voix claire, féminine, retentit dans la pièce. Inconnue n°3 venait de faire son entrée. Mais Sam, le petit impertinent, qui n’avait pas l’air d’apprécier qu’on lui vole la vedette, décréta qu’il serait le premier. Un silence pesant suivit ces éclats de voix, puis le garçon reprit, hésitant.
- J'ai loupé une étape, non ?
Froncement de sourcils de la rousse. Qu’avait-il fait ? A ses côtés, Charlie éclata de rire, ce qui accentua le questionnement de la malvoyante. Intérieurement, elle bouillonnait d’envie de savoir ce qu’il se passait. Même si elle s’y était plutôt bien accommodée, il était toujours impressionnant de se rendre compte d’à quel point ce handicap pouvait se révéler frustrant parfois. Malgré l’hilarité qui avait gagné l’assistance, Fryevia se rendit bien compte de l’absence totale d’amusement dans la voix de Peikko lorsqu’elle s’éleva à nouveau. Charlie en profita alors pour lui raconter ce qu’il venait de se passer, lui arrachant un petit gloussement. Impertinent, impatient et inattentif, ce jeune homme promettait !
Son mentor lâcha le bras de la jeune fille, la laissant seule au milieu de la foule de participants. Stoïque et impassible, la nordique attendit patiemment que son tour vienne, cela ne devant plus tarder. Dans ce laps de temps, elle entendit Charlie l’interpeller, sans doute alors qu’elle passait de salle en salle.
- Fryevia ! Il faut absolument que tu tombes sur l’épreuve d’agilité n°6 ! Je n’y suis pas arrivée mais je suis sure que toi tu t'en sortirais !
Elle se fendit d’un sourire amusé. La jeune femme qui l’accompagnait avait vraiment le don de la mettre à l’aise et de la faire se sentir normale malgré son handicap. Puis ce fut enfin le tour de Fryevia. Quelqu’un eut la gentillesse de venir la guider jusqu’à la table, où elle demanda un steak bleu qu’elle avala sans mot dire. La viande avait un goût étrange, pas franchement agréable, mais la jeune fille était bien trop polie pour dire quoi que ce fût à ce propos. Les effets de la cuisine de Peikko ne se firent pas attendre, la rousse sentit un bouleversement dans ses sensations. C’est comme si elle entendait avec un écho très rapide, que chacun de ses mouvements était plus lourd. Elle mit quelques minutes à bien contrôler le clone qui lui faisait face parce qu’évidemment, lui non plus n’avait pas l’usage de ses yeux.
Obligeant, quelqu’un les mena toutes deux vers la première salle. Avançant d’un pas hésitant, la norvégienne sentit sa canne buter contre une espèce de portique en métal dont il était impossible de deviner la forme. Alors qu’elle commençait à sentir l’agacement monter en elle, son pouvoir d’écholocalisation s’activa. Bien qu’elle ne sache toujours pas comment le gérer parfaitement, il l’aida à voir. Après quelques secondes d’adaptation, car son clone aussi bénéficiait de son don, elle put déterminer qu’elle se tenait au pied de monkey barres. Ce n’était pas vraiment une épreuve qui nécessitait la vue, simplement un minimum de force physique pour rester suspendu et un bon rythme de progression. Sautant de toute la force de ses jambes, la nordique se saisit de la première barre et passa l’épreuve sans soucis. Elle préféra attendre d’arriver de l’autre côté pour faire passer son clone à sa suite. Sa maitrise du pouvoir de la viande était assez impressionnante et l’étonna elle-même. Sourire aux lèvres, elle put ressortir de la première salle pour pénétrer dans la seconde sans aide.
Aucun meuble dans celle-ci, rien d’autre que les quatre murs. Un air d’incompréhension sur le visage, la jeune fille allait demander si elle ne s’était pas trompée de salle lorsqu’une balle lui fonça dessus. L’écholocalisation lui permit de la repérer très rapidement, et sa fine silhouette de l’éviter facilement. Cependant, faire en sorte que son clone l’évite aussi lui demanda plus de concentration. A l’affut du prochain projectile, elle était autant concentrée sur son pouvoir, déjà actif depuis une minute et demie, que sur son clone. Mais esquiver les trois balles suivantes fut tout aussi simple que la première, et elle sortit à nouveau victorieuse de la seconde étape.
En pénétrant dans la troisième salle, des membres de la Défense leur donnèrent, à elle et son clone, des lances. Elles allaient se battre ? La panique emplissait la poitrine de la rousse et elle allait demander à sortir lorsque la porte claqua. Avalant sa salive, elle se mit à scruter les environs, espérant détecter l’assaillant. Son pouvoir ne serait plus actif que pendant quelques minutes encore, il fallait qu’elle se dépêche de terminer cette épreuve. Son adversaire fit son apparition sous la forme d’une sorte de félin à six pattes à la queue aussi longue que son corps. S’accroupissant en position de combat, le clone était prêt lorsque l’animal lança l’offensive. Le stress mêlé à la mauvaise maitrise de son pouvoir et aux sensations de son clone en plus des siennes n’aidaient pas du tout Fryevia à se concentrer, au contraire. Son image avait eu le temps de faire un bond en arrière et la créature ne l’avait pas atteinte, mais la norvégienne résistait pour ne pas s’enfuir à toutes jambes. Lance en avant, elle était tétanisée. La créature devait sentir la peur, comme beaucoup d’animaux sur terre, car elle se détourna du clone pour se concentrer sur la proie de chaire et d’os. Les genoux tremblants, elle la voyait avancer, être toujours plus proche à chaque battement de son pouvoir. Fermant les yeux, elle se concentra sur son clone. Cette dernière, d’un bond, se rapprocha de la créature et planta sa lance dans l’échine. En une fraction de seconde, la menace disparut, comme si elle n’avait jamais existé. Au même moment, le clone disparut et le pouvoir de la jeune fille se désactiva, et tout fut de nouveau noir. Quelqu’un vint la chercher, lui apportant la canne blanche par la même occasion, et la ramena avec les autres. Tremblante, la jeune fille se sentait presque plus perdue que lors de son Réveil à l’Hôpital, et n’eut pour réflexe que d’articuler d’une petite voix.
- … Charlie ?
- Fryevia MyhreGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Deliah se sentait relativement dans son élément. Les têtes autour d'elle étaient familières, aussi bien que le Siège. Elle écouta le briefing de la commandante avec intérêt, quand bien même elle ne fut pas concernée. Elle avait l'habitude d'être parmi les combattant, de prendre les ordres tous les matins : s'en était devenu un réflexe. Et puis, il y avait une petite part de curiosité : que faisait ses collègues pendant qu'elle participait à ce groupe d'étude ?
Notre protagoniste fut l'une des dernière à manger sa viande. Elle en reconnaissait l'aspect, pour avoir déjà goûté le pamulien et expérimenter ses capacités. De ce fait, elle pensait bien être la participante la plus à même de réussir les exercices, tout simplement parce que c'était la seconde fois qu'elle allait se dédoubler clone. Ce n'était pas un pas dans l'inconnu.
La sensation était toujours aussi étrange. Il fallait qu'elle prenne quelques secondes pour faire sien les deux corps, les deux arrivage de sensations et stimuli extérieurs constants.
- Ok, prête, elle énonça, autant pour elle-même que pour les autres.
Elle se dirigea donc vers la salle où des épreuves l'attendait. Elle y entra deux fois. Ou une fois. Comment exprimer le fait d'agir en concert avec elle-même ? Elle abandonna la question bien vite : un mur de plusieurs mètres se tenait devant elle·s. Elle eu un léger sourire, presque amusée : voilà qui n'allait pas lui poser de problème. Elle·s se lança vers l'épreuve sans hésiter. Ses muscles répondaient de manière fluide, assurant chacune de ses prises. Trois mètres ne représentaient pas grand chose pour une personne dont la magie découplait la force et l'endurance : c'était presque une balade de santé. Arrivée tout en haut, elle ne prit pas la peine de redescendre le mur par ses prises. D'ici, elle pouvait sauter et atterrir en douceur. Elle effectua la manœuvre en deux temps, un temps pour chaque clone, afin qu'ils ne risquent pas de se rentrer dedans lors de la réception.
Parfait.
Le plus dur vint juste après, alors qu'elle cherchait des yeux la prochaine épreuve. Elle vit la première balle de tennis être projetée vers elle, et son corps l'esquiva pour elle. Cependant, seuls le premier clone réagit, pendant que le second para et reçu le projectile sur l'avant bras. Perturbée par le flux d'information qui arrivait d'un endroit et de l'autre en même temps, elle ne parvenait pas à se faire une représentation claire de l'action dans l'espace. Des balles venaient de devant son premier clone et à gauche du second, étaient-ce les même ou des différents ? Elle devait partir en avant ou se baisser ? Esquiver chaque balle de façon différentes, et de manière encore différente avec son autre corps ?
Ses mouvements furent incertains et saccadés. Le premier clone fut touché par deux balles, l'autre par une autre. On pouvait dire qu'elle avait bien identifié son point faible.
Voyant que les balles n'arrivaient plus, elle reprit contenance. Se remettre en garde et trouver d'où viendra la prochaine menace. Au début, et pendant presque cinq minutes, elle n'en sut rien. Elle vit seulement deux couteau posé non loin de là, les saisi·t·rent en comprenant qu'ils étaient là pour son utilisation personnelle. Un combat alors. Fort bien, on allait voir si elle serait capable de répéter son coup d'éclat de la dernière fois, face au singe-oiseau.
Au bout d'un moment, elle se rendit compte que quelque chose ne tournait pas rond. La salle d'entrainement avait disparue autour d'elle, remplacée par un brouillard blanc opaque. Une odeur musquée venait lui chatouiller les narines. Elle se concentra sur cette dernière, qui était la seule à stimuler l'un de ses sens. Elle ne pouvait pas compter sur ses yeux, et de toute manière elle s'était déjà plus ou moins rendue compte que son acuité n'était plus celle qu'elle avait eu avant son transfert. L'odeur était forte... De plus en plus forte.
Soudain, quelque chose la saisit au poignet. Elle ne savait dire quoi : quand elle baissa les yeux elle ne vit absolument rien mis à part ses propres corps. Mais ne saisissaient pas Deliah Leucosie n'importe qui. De sa main libre, elle attrapa à l'aveuglette la chose qui lui entourait le poignet. Ça n'était pas une main humaine, plutôt un genre de tentacule. Un rapex ? Elle eu un instant de terreur. Non, non, trop dangereux. Ça devait être autre chose, quelque chose qu'elle ne connaissait pas encore.
En tout cas, si ça n'était pas quelqu'un de la Cité face à elle, elle pouvait utiliser son couteau sans état d’âme. Il était moins long et moins aiguisé que la machette qu'elle préférait utiliser en corps à corps, mais il n'en demeurait pas moins mortel entre ses mains. Le clone saisit par attaqué invisible devint l'attaquant. Elle attrapa avec force la chose qui s'en prenait à elle et de son autre clone s’élança pour le trancher...
Elle trébucha, se rétablit à genoux. Quelque chose d'autant invisible l'avait empêché de s'approcher. Très bien, nouvelle stratégie.
Son premier corps tira, comme on tire sur une corde. La résistance de l'opposant se fit sentir, mais elle avait la puissance d'une centaine de kilo dans ses bras et ses épaules. Tirant, tirant et tirant encore, elle finit par bloquer. Comme si elle tentait de déraciner un arbre. D'autres tentacules invisibles s'en prirent à elle, mais armée de son couteau elle trancha dans le vif. Une fois, deux fois, dix fois...
Peu à peu, le brouillard blanc s'évapora. Elle vit enfin son assaillait, qui ressemblait à une très grosse anémone de mer. Plante ou animal ? Ça n'était guère facile à déterminer ; en tout cas, elle était fixée au sol comme une plante. Elle décida, plutôt que de la "tuer", de la rendre hors d'état de nuire. Pour cela, elle ne s'en prit pas au pied central mais rétrécit chaque appendice d'un coup de lame rapide. Tchak, tchak. A deux corps, cela alla bien vite.
Il n'y avait plus qu'à sortir et à rejoindre les autres. Bientôt, son clone aurait disparut, mais elle pouvait être fière de ce qu'elle avait accompli aujourd'hui.
Notre protagoniste fut l'une des dernière à manger sa viande. Elle en reconnaissait l'aspect, pour avoir déjà goûté le pamulien et expérimenter ses capacités. De ce fait, elle pensait bien être la participante la plus à même de réussir les exercices, tout simplement parce que c'était la seconde fois qu'elle allait se dédoubler clone. Ce n'était pas un pas dans l'inconnu.
La sensation était toujours aussi étrange. Il fallait qu'elle prenne quelques secondes pour faire sien les deux corps, les deux arrivage de sensations et stimuli extérieurs constants.
- Ok, prête, elle énonça, autant pour elle-même que pour les autres.
Elle se dirigea donc vers la salle où des épreuves l'attendait. Elle y entra deux fois. Ou une fois. Comment exprimer le fait d'agir en concert avec elle-même ? Elle abandonna la question bien vite : un mur de plusieurs mètres se tenait devant elle·s. Elle eu un léger sourire, presque amusée : voilà qui n'allait pas lui poser de problème. Elle·s se lança vers l'épreuve sans hésiter. Ses muscles répondaient de manière fluide, assurant chacune de ses prises. Trois mètres ne représentaient pas grand chose pour une personne dont la magie découplait la force et l'endurance : c'était presque une balade de santé. Arrivée tout en haut, elle ne prit pas la peine de redescendre le mur par ses prises. D'ici, elle pouvait sauter et atterrir en douceur. Elle effectua la manœuvre en deux temps, un temps pour chaque clone, afin qu'ils ne risquent pas de se rentrer dedans lors de la réception.
Parfait.
Le plus dur vint juste après, alors qu'elle cherchait des yeux la prochaine épreuve. Elle vit la première balle de tennis être projetée vers elle, et son corps l'esquiva pour elle. Cependant, seuls le premier clone réagit, pendant que le second para et reçu le projectile sur l'avant bras. Perturbée par le flux d'information qui arrivait d'un endroit et de l'autre en même temps, elle ne parvenait pas à se faire une représentation claire de l'action dans l'espace. Des balles venaient de devant son premier clone et à gauche du second, étaient-ce les même ou des différents ? Elle devait partir en avant ou se baisser ? Esquiver chaque balle de façon différentes, et de manière encore différente avec son autre corps ?
Ses mouvements furent incertains et saccadés. Le premier clone fut touché par deux balles, l'autre par une autre. On pouvait dire qu'elle avait bien identifié son point faible.
Voyant que les balles n'arrivaient plus, elle reprit contenance. Se remettre en garde et trouver d'où viendra la prochaine menace. Au début, et pendant presque cinq minutes, elle n'en sut rien. Elle vit seulement deux couteau posé non loin de là, les saisi·t·rent en comprenant qu'ils étaient là pour son utilisation personnelle. Un combat alors. Fort bien, on allait voir si elle serait capable de répéter son coup d'éclat de la dernière fois, face au singe-oiseau.
Au bout d'un moment, elle se rendit compte que quelque chose ne tournait pas rond. La salle d'entrainement avait disparue autour d'elle, remplacée par un brouillard blanc opaque. Une odeur musquée venait lui chatouiller les narines. Elle se concentra sur cette dernière, qui était la seule à stimuler l'un de ses sens. Elle ne pouvait pas compter sur ses yeux, et de toute manière elle s'était déjà plus ou moins rendue compte que son acuité n'était plus celle qu'elle avait eu avant son transfert. L'odeur était forte... De plus en plus forte.
Soudain, quelque chose la saisit au poignet. Elle ne savait dire quoi : quand elle baissa les yeux elle ne vit absolument rien mis à part ses propres corps. Mais ne saisissaient pas Deliah Leucosie n'importe qui. De sa main libre, elle attrapa à l'aveuglette la chose qui lui entourait le poignet. Ça n'était pas une main humaine, plutôt un genre de tentacule. Un rapex ? Elle eu un instant de terreur. Non, non, trop dangereux. Ça devait être autre chose, quelque chose qu'elle ne connaissait pas encore.
En tout cas, si ça n'était pas quelqu'un de la Cité face à elle, elle pouvait utiliser son couteau sans état d’âme. Il était moins long et moins aiguisé que la machette qu'elle préférait utiliser en corps à corps, mais il n'en demeurait pas moins mortel entre ses mains. Le clone saisit par attaqué invisible devint l'attaquant. Elle attrapa avec force la chose qui s'en prenait à elle et de son autre clone s’élança pour le trancher...
Elle trébucha, se rétablit à genoux. Quelque chose d'autant invisible l'avait empêché de s'approcher. Très bien, nouvelle stratégie.
Son premier corps tira, comme on tire sur une corde. La résistance de l'opposant se fit sentir, mais elle avait la puissance d'une centaine de kilo dans ses bras et ses épaules. Tirant, tirant et tirant encore, elle finit par bloquer. Comme si elle tentait de déraciner un arbre. D'autres tentacules invisibles s'en prirent à elle, mais armée de son couteau elle trancha dans le vif. Une fois, deux fois, dix fois...
Peu à peu, le brouillard blanc s'évapora. Elle vit enfin son assaillait, qui ressemblait à une très grosse anémone de mer. Plante ou animal ? Ça n'était guère facile à déterminer ; en tout cas, elle était fixée au sol comme une plante. Elle décida, plutôt que de la "tuer", de la rendre hors d'état de nuire. Pour cela, elle ne s'en prit pas au pied central mais rétrécit chaque appendice d'un coup de lame rapide. Tchak, tchak. A deux corps, cela alla bien vite.
Il n'y avait plus qu'à sortir et à rejoindre les autres. Bientôt, son clone aurait disparut, mais elle pouvait être fière de ce qu'elle avait accompli aujourd'hui.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Alors que je peinais à me remettre de mes émotions, l’hyperactivité de Sam vint m’arracher à ma stupeur. Il se pavana devant moi, se vantant d’avoir fait un parcours sans faute. Son énergie me redonna tout de suite le sourire et si nous n’avions pas été dans un contexte de travail, je me serais levée pour lui montrer comment, moi aussi, je bougeais bien mon corps.
Ce garçon commençait à me paraitre vraiment sympathique. Il semblait être un des rares à avoir gardé son sens de l’humour après le transfert. Ce monde avait beau être dangereux, ça n’enlevait pas le besoin naturel de s’amuser et décompresser. Cela me manquait. Alors certes, il était sans doute un peu jeune pour devenir mon partenaire de déconne mais, à défaut d’autre chose, je m’en contenterai !
- J’aurais bien aimé voir ça, répondis-je dans un sourire un peu moqueur. Je m’en suis pas mal sortie aussi, alors que je n’avais jamais suivi d’entrainement. On ira voir avec Velhelm combien d’épreuves on a réussi chacun. Et pour l’autographe, on verra ça à la fin des expériences, OK ?
Le fait de se lancer un défi pour savoir lequel de nous deux serait le plus performant était à la fois parfaitement puéril et tellement stimulant. Je n’étais jamais aussi efficace que lorsque le travail tournait au jeu. J’avais besoin de cette légèreté pour ne pas crouler sous la pression.
Sam fit une drôle de réflexion à la femme en noir. Je levai les sourcils, surprise qu’il ne m’adresse pas la même remarque, compte tenu de mes vêtements recouverts de boue. De la vraie fausse boue, comme le sang.
La voix de Fryevia m’interpella et je me relevai immédiatement pour aller la rejoindre. Elle aussi avait l’air un peu sonnée par ses épreuves. Je lui demandai comment cela c’était passé pour elle. Je fus assez bluffée d’apprendre qu’elle avait réussi ses trois épreuves. Je lui racontai ensuite les miennes et lui confiait que le combat m’avait pas mal secoué.
Ce garçon commençait à me paraitre vraiment sympathique. Il semblait être un des rares à avoir gardé son sens de l’humour après le transfert. Ce monde avait beau être dangereux, ça n’enlevait pas le besoin naturel de s’amuser et décompresser. Cela me manquait. Alors certes, il était sans doute un peu jeune pour devenir mon partenaire de déconne mais, à défaut d’autre chose, je m’en contenterai !
- J’aurais bien aimé voir ça, répondis-je dans un sourire un peu moqueur. Je m’en suis pas mal sortie aussi, alors que je n’avais jamais suivi d’entrainement. On ira voir avec Velhelm combien d’épreuves on a réussi chacun. Et pour l’autographe, on verra ça à la fin des expériences, OK ?
Le fait de se lancer un défi pour savoir lequel de nous deux serait le plus performant était à la fois parfaitement puéril et tellement stimulant. Je n’étais jamais aussi efficace que lorsque le travail tournait au jeu. J’avais besoin de cette légèreté pour ne pas crouler sous la pression.
Sam fit une drôle de réflexion à la femme en noir. Je levai les sourcils, surprise qu’il ne m’adresse pas la même remarque, compte tenu de mes vêtements recouverts de boue. De la vraie fausse boue, comme le sang.
La voix de Fryevia m’interpella et je me relevai immédiatement pour aller la rejoindre. Elle aussi avait l’air un peu sonnée par ses épreuves. Je lui demandai comment cela c’était passé pour elle. Je fus assez bluffée d’apprendre qu’elle avait réussi ses trois épreuves. Je lui racontai ensuite les miennes et lui confiait que le combat m’avait pas mal secoué.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Animation - Viande Magique
Velhelm était satisfait des différentes prestations des volontaires. Il était également étonné de la diversité de classe chez les volontaires. Il y avait des membres de la Défense, c'était à prévoir. Mais au sein de la Défense, il y avait d'un côté un bleu impatient et une Sergente qui semblait avoir autant d'expérience que Cox, celle qui lui avait permis de survivre à cette première et unique expédition en dehors de la cité. Ajouté à la Défense, il y avait également des aberrations. Non qu'elles étaient horribles d'aspect, mais Charleen était présente malgré son souhait expressément dit qu'elle ne voulait pas sortir. Et enfin cette jeune femme aveugle qui avait réussi avec brio l'épreuve du Pamulien.
Tomàs Cristo-Azul, le chimiste espagnol, se rapprocha de Velhelm et le sortit de ses pensées.
« Peut-être devrais-tu dire quelques mots ? Tous les participants ont terminé leur parcours et attendent. »
« Bien entendu. Merci Tomàs. »
Velhelm observa toutes les personnes devant lui. Il posa d'abord ses yeux sur Charleen, son assistante, et commença son discours de fin de journée :
« Je vous remercie tous d'avoir participé à cette expérience. J'avais des doutes quant à son succès et je vois que je me trompais. Une nouvelle fois, merci à tous. »
Son regard passa ensuite sur le Sergent Asano :
« J'apprécie particulièrement le fait que la Défense me fasse confiance, moi, mes inventions et ma viande magique. »
Puis sur Deliah qu'il avait rencontré, tout comme Cox, lors de sa première expédition :
« Car je sais que mon apparence et le fait que je sois, comme tout bon scientifique, prisonnier de ma bulle, n'aide pas à une mise en confiance immédiate. Mais le temps permet de résoudre tous nos soucis. »
Velhelm respira et prit un petit temps de silence. Il observa Siwan qu'il avait rencontré dans le bâtiment de la Recherche. Elle avait été curieuse des clones qui sortaient de son bureau. Puis Helen dit le Roussignol, une personne qui vivait mal son emprisonnement sur Terre 2. Son regard se posa finalement sur le fougueux membre de la Défense.
« Je ne vais pas prendre beaucoup plus de votre temps. Je sais que certains ne sont pas là pour mes discours et mes théories. »
Finalement, le chercheur posa ses yeux sur la protégée de son assistante.
« J'aimerais juste féliciter le courage de Fryevia qui, malgré son handicap, est ici avec nous. Applaudissons-la s'il vous plaît. »
Velhelm applaudit. Tomàs l'accompagna très rapidement. Sans aucun doute, le reste du groupe se joindraient aux applaudissements.
« Je vous dis rendez-vous demain matin, même heure, pour l'expérience numéro deux. N'oubliez pas d'être à l'heure pour le discours de la Commandante. Merci. »
Tomàs Cristo-Azul, le chimiste espagnol, se rapprocha de Velhelm et le sortit de ses pensées.
« Peut-être devrais-tu dire quelques mots ? Tous les participants ont terminé leur parcours et attendent. »
« Bien entendu. Merci Tomàs. »
Velhelm observa toutes les personnes devant lui. Il posa d'abord ses yeux sur Charleen, son assistante, et commença son discours de fin de journée :
« Je vous remercie tous d'avoir participé à cette expérience. J'avais des doutes quant à son succès et je vois que je me trompais. Une nouvelle fois, merci à tous. »
Son regard passa ensuite sur le Sergent Asano :
« J'apprécie particulièrement le fait que la Défense me fasse confiance, moi, mes inventions et ma viande magique. »
Puis sur Deliah qu'il avait rencontré, tout comme Cox, lors de sa première expédition :
« Car je sais que mon apparence et le fait que je sois, comme tout bon scientifique, prisonnier de ma bulle, n'aide pas à une mise en confiance immédiate. Mais le temps permet de résoudre tous nos soucis. »
Velhelm respira et prit un petit temps de silence. Il observa Siwan qu'il avait rencontré dans le bâtiment de la Recherche. Elle avait été curieuse des clones qui sortaient de son bureau. Puis Helen dit le Roussignol, une personne qui vivait mal son emprisonnement sur Terre 2. Son regard se posa finalement sur le fougueux membre de la Défense.
« Je ne vais pas prendre beaucoup plus de votre temps. Je sais que certains ne sont pas là pour mes discours et mes théories. »
Finalement, le chercheur posa ses yeux sur la protégée de son assistante.
« J'aimerais juste féliciter le courage de Fryevia qui, malgré son handicap, est ici avec nous. Applaudissons-la s'il vous plaît. »
Velhelm applaudit. Tomàs l'accompagna très rapidement. Sans aucun doute, le reste du groupe se joindraient aux applaudissements.
« Je vous dis rendez-vous demain matin, même heure, pour l'expérience numéro deux. N'oubliez pas d'être à l'heure pour le discours de la Commandante. Merci. »
Dernière édition par Velhelm Peikko le Dim 29 Oct 2017 - 16:10, édité 1 fois
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
Une nouvelle journée débutait sur la planète. C’était quelque chose qui ne changeait pas de la terre, le cycle des journées. Elles étaient certes plus longues, mais le soleil finissait toujours par se coucher puis pas se lever. Tel un rituel, les membres de la défense se rassemblaient pour recevoir leurs instructions du jour. C’était encore loin d’être une habitude bien ancrée pour les quelques volontaires des autres secteurs.
Les plus attentifs verront que l’ambiance n’était pas aussi joyeuse que la veille. Les membres de la défense parlaient moins fort et de nombreux visages tristes parsemaient l’assemblée. La défense était endeuillée par la mort de plusieurs soldats.
- Bonjour à tous, salua la commandante.
Ses traits étaient tirés, mais lorsqu'elle parla sa voix était forte et assurée :
- Trois membres de la défense sont tombés au combat, hier matin, suite à l’assaut d’une meute de Pamuliens. Il y a manifestement eu une défaillance avec les communicateurs. Plusieurs membres de l’artisanat ont travaillé toute la journée d’hier pour identifier et résoudre le problème. D’après eux, il se pourrait que les coupures à répétition endommagent le système. Ils travaillent donc à la création d’un générateur de secours qui maintiendra uniquement la communication pour les membres de la défense, en cas de coupure générale. En attendant que cela soit effectif, je vous prie de bien vouloir remonter toutes les anomalies que vous constaterez.
Après une courte pose la commandante poursuivit :
- Nous allons nous recueillir durant une minute de silence en la mémoire de Po’, Tasneem Mbeki et Palak Rasal. Que leur courage reste à jamais dans nos esprits.
Les plus attentifs verront que l’ambiance n’était pas aussi joyeuse que la veille. Les membres de la défense parlaient moins fort et de nombreux visages tristes parsemaient l’assemblée. La défense était endeuillée par la mort de plusieurs soldats.
- Bonjour à tous, salua la commandante.
Ses traits étaient tirés, mais lorsqu'elle parla sa voix était forte et assurée :
- Trois membres de la défense sont tombés au combat, hier matin, suite à l’assaut d’une meute de Pamuliens. Il y a manifestement eu une défaillance avec les communicateurs. Plusieurs membres de l’artisanat ont travaillé toute la journée d’hier pour identifier et résoudre le problème. D’après eux, il se pourrait que les coupures à répétition endommagent le système. Ils travaillent donc à la création d’un générateur de secours qui maintiendra uniquement la communication pour les membres de la défense, en cas de coupure générale. En attendant que cela soit effectif, je vous prie de bien vouloir remonter toutes les anomalies que vous constaterez.
Après une courte pose la commandante poursuivit :
- Nous allons nous recueillir durant une minute de silence en la mémoire de Po’, Tasneem Mbeki et Palak Rasal. Que leur courage reste à jamais dans nos esprits.
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
LA de Charlie OK
L'ambiance de l'avant salle des parcours du combattant n'était pas aussi joyeuse que la journée précédente. Les participants devaient être douchés du discours de la Commandante concernant les pertes de la Défense face aux Pamuliens sauvages. Peut-être également par des soucis personnels, par l’attitude de Velhelm ou encore par l’absence de la présence solaire du chimiste espagnol.
« Il est pas là Tomas ? »
Velhelm répondit à Charleen :
« Effectivement. Il travaille sur l’amélioration du procédé de fusion entre deux viandes. »
Velhelm avait la tête baissée. Il semblait souffrir. Personne n'eut le temps de lui demander de ses nouvelles, pas même Charleen et son empathie, car le chercheur présenta la deuxième expérience.
« Bon, je suis heureux de vous revoir pour cette deuxième expérience. Aujourd'hui, et je suis désolé de vous l'apprendre, vous ne dégusterez pas un bon steak comme celui d'hier. Aujourd'hui, le plat sera plus... exotique, disons. »
En-dessous la table où les participants mangeaient la viande magique de Velhelm se trouvait des caisses. Leur taille permettait d'abriter un chien de taille moyenne. Le chercheur tira une caisse vers lui à l'aide d'une poignée et posa la caisse sur la table.
Tout le monde avait pu entendre qu'il y avait encore une créature vivante à l'intérieur.
« Aujourd'hui, ce sera tentacule de Rapex et l'effet magique que vous gagnerez momentanément dépendra soit de votre codé génétique, soit d'un hasard de ce nouveau monde. »
Velhelm ouvrit alors la caisse, dégaina son long couteau de cuisine qu'il gardait dans un fourreau à la ceinture comme un samourai le faisait de son katana. Avec rapidité et précision, il enfonça la lame dans le globe qui formait la tête du Rapex. Il découpa ensuite le tentacule central et le réchauffa à l'aide de son réchaud.
Il se retourna alors vers les participants et demanda :
« Qui sera le premier volontaire aujourd'hui ? »
« Il est pas là Tomas ? »
Velhelm répondit à Charleen :
« Effectivement. Il travaille sur l’amélioration du procédé de fusion entre deux viandes. »
Velhelm avait la tête baissée. Il semblait souffrir. Personne n'eut le temps de lui demander de ses nouvelles, pas même Charleen et son empathie, car le chercheur présenta la deuxième expérience.
« Bon, je suis heureux de vous revoir pour cette deuxième expérience. Aujourd'hui, et je suis désolé de vous l'apprendre, vous ne dégusterez pas un bon steak comme celui d'hier. Aujourd'hui, le plat sera plus... exotique, disons. »
En-dessous la table où les participants mangeaient la viande magique de Velhelm se trouvait des caisses. Leur taille permettait d'abriter un chien de taille moyenne. Le chercheur tira une caisse vers lui à l'aide d'une poignée et posa la caisse sur la table.
Tout le monde avait pu entendre qu'il y avait encore une créature vivante à l'intérieur.
« Aujourd'hui, ce sera tentacule de Rapex et l'effet magique que vous gagnerez momentanément dépendra soit de votre codé génétique, soit d'un hasard de ce nouveau monde. »
Velhelm ouvrit alors la caisse, dégaina son long couteau de cuisine qu'il gardait dans un fourreau à la ceinture comme un samourai le faisait de son katana. Avec rapidité et précision, il enfonça la lame dans le globe qui formait la tête du Rapex. Il découpa ensuite le tentacule central et le réchauffa à l'aide de son réchaud.
Il se retourna alors vers les participants et demanda :
« Qui sera le premier volontaire aujourd'hui ? »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Animation - Viande Magique
(C’est Sergent Asano, en passant… on appelle pas les gens par leur rang et leur prénom quand même !)
Après l’horrible journée d’hier et un cycle de repos emplit de cauchemars, pour être réveillée par l’annonce du décès de son soldat qu’elle avait mené à l’hôpital, Hanabi se présenta les traits tirés au Siège. Vêtue de ses habits noirs comme toujours, ses cheveux simplement nattés dans son dos, elle portait trois rubans rouges noués à son bras, un pour chaque homme qu’elle avait perdu. C’était bien mince pour honorer leur mémoire, bien peu en comparaison au courage dont ces trois hommes avaient fait montre. Ce fut difficile de garder la tête haute et droite lors du discours de la Commandante, dents serrées à en être douloureux, yeux brillants qui ne verseraient pas de larmes. Elle ne desserrait sans doute pas les mâchoires de la journée.
L’expérience recommença, à nouveau. D’un œil indifférent et il va sans dire, cynique, Hanabi regarda le pseudo cuisinier se prendre pour un samouraï avec son couteau, pensant sans doute rivaliser avec ces grands et honorables guerriers… pacotille. Aucune technique. Boucherie insipide. Parodie qu’à peu près tous des européens se faisaient de sa culture. Proche de l’insulte. Ce n’était au fond qu’un chercheur en quête d’identité à le voir aller avec sa coiffure empruntée, elle aussi. Et mauvais cuisinier. C’était pour ÇA qu’elle s’était portée volontaire ? Ses hommes mourraient alors que des clowns de la recherche s’amusaient ?
- Finissons-en.
Il va sans dire, elle avait envie de vomir. De la pieuvre au moins, c’était comestible, c’était agréable au goût, en kakiage par exemple c’était même succulent. Là…
Les effets ne se firent pas prier pour apparaître au moins, seul point positif à cette mascarade. Un désagréable crépitement dans la main, une manifestation électrique qui laissait une sensation désagréable à Hanabi qui avait plutôt des affinités avec le feu. Qu’à cela ne tienne, elle allait procéder et se débarrasser de tout ça le plus rapidement possible. Elle avait des recrues à sélectionner pour reformer son escouade, un plan de formation à réviser, sans parler d’un long, long, long rapport à terminer sur les incidents de la veille.
Première épreuve, les monkey bars. Sérieusement ? Hanabi chercha le lien avec ce pouvoir emprunté de génération d’électricité et cette épreuve et n’en trouva aucun. Après avoir haussé les épaules, elle s’exécuta rapidement, faisant fi des barres qui se mettaient à rouler sur elles-mêmes pour tenter de la déséquilibrer. Quand on avait la bonne technique, ces petites barres étaient un jeu d’enfant, ce n’était qu’une question de ne pas les saisir avec le pouce refermé sur la main, de maintenir le poids du corps avec les bras au lieu de les conserver en extension et… ne pas faire le singe, tout simplement.
Seconde épreuve… Sérieusement ??? Si hier elle comprenait l’intérêt de l’exercice avec un clone, là, non. Regardant sa main, Hanabi constata d’ailleurs que la désagréable sensation électrique avait disparue. Raison de plus pour ne pas perdre son temps avec cette épreuve. Par contre, les cibles firent les frais de la frustration de la japonaise qui les incinéra de quelques projectiles de feu. Non, elle n’avait pas réussi l’épreuve à proprement parler, mais pouvoir extérioriser un peu la colère qu’elle ressentait contre elle-même pour la perte de ses hommes fit un peu de bien.
La dernière, un hexargus. Oh lui, il allait payer pour les autres ! Le charognard fut accueilli par plusieurs boules de feu, et quelques jurons de la part d’Hanabi qui maudissait la réapparition de cette damnée électricité qui était revenue à la charge. Quelques secondes plus tard, la bête disparaissait dans une lueur verte, après que la lance de la Sergent lui ait transpercé un œil jusque dans la boîte crânienne, coup mortel et précis.
Sortie de la salle d’épreuve, Hanabi alla directement vers le jeune excité d’hier, dont elle n’avait pas relevé l’impertinence sur le coup, faute de temps de réaction avant que les désagréables chercheurs décident de clore la journée d’hier.
- Recrue Baxton, vous êtes désormais affecté à mon unité. L’horaire d’entraînement et des patrouilles vous a été transmis par intracom.
D’une sobre salutation plus tard, Hanabi quitta le lieu des expériences pour gagner son poste de travail et vaquer à des occupations beaucoup plus vitales et urgentes pour la Cité que de se balancer à quelques monkey bars.
Après l’horrible journée d’hier et un cycle de repos emplit de cauchemars, pour être réveillée par l’annonce du décès de son soldat qu’elle avait mené à l’hôpital, Hanabi se présenta les traits tirés au Siège. Vêtue de ses habits noirs comme toujours, ses cheveux simplement nattés dans son dos, elle portait trois rubans rouges noués à son bras, un pour chaque homme qu’elle avait perdu. C’était bien mince pour honorer leur mémoire, bien peu en comparaison au courage dont ces trois hommes avaient fait montre. Ce fut difficile de garder la tête haute et droite lors du discours de la Commandante, dents serrées à en être douloureux, yeux brillants qui ne verseraient pas de larmes. Elle ne desserrait sans doute pas les mâchoires de la journée.
L’expérience recommença, à nouveau. D’un œil indifférent et il va sans dire, cynique, Hanabi regarda le pseudo cuisinier se prendre pour un samouraï avec son couteau, pensant sans doute rivaliser avec ces grands et honorables guerriers… pacotille. Aucune technique. Boucherie insipide. Parodie qu’à peu près tous des européens se faisaient de sa culture. Proche de l’insulte. Ce n’était au fond qu’un chercheur en quête d’identité à le voir aller avec sa coiffure empruntée, elle aussi. Et mauvais cuisinier. C’était pour ÇA qu’elle s’était portée volontaire ? Ses hommes mourraient alors que des clowns de la recherche s’amusaient ?
- Finissons-en.
Il va sans dire, elle avait envie de vomir. De la pieuvre au moins, c’était comestible, c’était agréable au goût, en kakiage par exemple c’était même succulent. Là…
Les effets ne se firent pas prier pour apparaître au moins, seul point positif à cette mascarade. Un désagréable crépitement dans la main, une manifestation électrique qui laissait une sensation désagréable à Hanabi qui avait plutôt des affinités avec le feu. Qu’à cela ne tienne, elle allait procéder et se débarrasser de tout ça le plus rapidement possible. Elle avait des recrues à sélectionner pour reformer son escouade, un plan de formation à réviser, sans parler d’un long, long, long rapport à terminer sur les incidents de la veille.
Première épreuve, les monkey bars. Sérieusement ? Hanabi chercha le lien avec ce pouvoir emprunté de génération d’électricité et cette épreuve et n’en trouva aucun. Après avoir haussé les épaules, elle s’exécuta rapidement, faisant fi des barres qui se mettaient à rouler sur elles-mêmes pour tenter de la déséquilibrer. Quand on avait la bonne technique, ces petites barres étaient un jeu d’enfant, ce n’était qu’une question de ne pas les saisir avec le pouce refermé sur la main, de maintenir le poids du corps avec les bras au lieu de les conserver en extension et… ne pas faire le singe, tout simplement.
Seconde épreuve… Sérieusement ??? Si hier elle comprenait l’intérêt de l’exercice avec un clone, là, non. Regardant sa main, Hanabi constata d’ailleurs que la désagréable sensation électrique avait disparue. Raison de plus pour ne pas perdre son temps avec cette épreuve. Par contre, les cibles firent les frais de la frustration de la japonaise qui les incinéra de quelques projectiles de feu. Non, elle n’avait pas réussi l’épreuve à proprement parler, mais pouvoir extérioriser un peu la colère qu’elle ressentait contre elle-même pour la perte de ses hommes fit un peu de bien.
La dernière, un hexargus. Oh lui, il allait payer pour les autres ! Le charognard fut accueilli par plusieurs boules de feu, et quelques jurons de la part d’Hanabi qui maudissait la réapparition de cette damnée électricité qui était revenue à la charge. Quelques secondes plus tard, la bête disparaissait dans une lueur verte, après que la lance de la Sergent lui ait transpercé un œil jusque dans la boîte crânienne, coup mortel et précis.
Sortie de la salle d’épreuve, Hanabi alla directement vers le jeune excité d’hier, dont elle n’avait pas relevé l’impertinence sur le coup, faute de temps de réaction avant que les désagréables chercheurs décident de clore la journée d’hier.
- Recrue Baxton, vous êtes désormais affecté à mon unité. L’horaire d’entraînement et des patrouilles vous a été transmis par intracom.
D’une sobre salutation plus tard, Hanabi quitta le lieu des expériences pour gagner son poste de travail et vaquer à des occupations beaucoup plus vitales et urgentes pour la Cité que de se balancer à quelques monkey bars.
- InvitéGénéralDétailsHRP
- Invité
Re: Animation - Viande Magique
J’étais dévastée. Ce monde était tellement cruel. Des gens bien, jeunes et pleins de vie, mouraient tous les jours à cause de créatures assoiffées de sang. La sauvagerie qui imprégnait cette ville me pesait.
Je ne les connaissais pas, ces trois soldats. Pourtant, je me sentais le cœur lourd comme s’ils avaient été de ma propre famille. J’étais mal, au plus profond de mon être. J’avais mal pour eux, pour ceux qui les aimaient, pour la cité toute entière.
Ecouter le discours de la commandante fut particulièrement difficile. Mais ce ne fut rien, comparé à la minute de silence qui suivit. Les larmes me montèrent aux yeux sans que je ne puisse les réfréner. Je n’étais pas sure d’avoir la force de participer aux expériences, aujourd’hui. J’avais besoin d’un jour de deuil.
Contrairement à mon habitude, je restai silencieuse, suivant le mouvement comme une ombre. Je n’avais plus le cœur à rien. La seule chose que mon âme en peine fut en mesure de remarquer, c’était l’absence du positif chimiste. Il avait apporté un peu de joie et de bonne humeur, la veille, et j’associai cette ambiance morose à son absence.
Je n’écoutai même pas les explications du chercheur et mangerai le morceau gélatineux qu’il nous avait préparé comme une automate. À quoi bon ?! Tout ça ne nous sauverait pas. On semblait tous condamné à nourrir les bestioles de la forêt. La cité ne représentait finalement qu’un grand garde-manger dans lequel ils venaient se servir.
Après la tristesse, c’était la colère qui prenait le dessus. La colère de se sentir impuissante.
Les émotions se déchainaient en moi, telle en tempête tropicale. Contrairement à l’expérience précédente, je ne sentis rien de spécial, une fois le tentacule avalé. Rien d’autre qu’une rage que je n’expliquais pas vraiment. Dans un effort qui me sembla considérable, je tentai de fixer mon esprit sur l’expérience du jour.
Je ne savais pas quelle sorte de magie produisait les Rapex. Je regardai les autres participants, en quête de réponse, et vis de petits éclairs danser sur les mains de la dame en noir. Me yeux se baissèrent alors sur les miennes, à la recherche d’une manifestation magique. Rien. Je les agitai, serrai le poing … Rien de rien. C’est un peu déçue et le cœur toujours lourd que je pénétrai dans la première salle.
Un tunnel se présenta à moi et je compris qu’il fallait que je le traverse. Rapidement, je sentis que de l’eau imprégnait les chaussures. Je compris alors que le tunnel se remplissait, au fur et à mesure où j’avançais. J’accélérai le pas, pour ne pas endeuiller la ville d’un quatrième décès.
Tout en avançant, je continuais à remuer les mains, dans l’espoir d’y découvrir de la magie. Je me demandai si l’absence de magie était liée à mon humeur morose.
Plus l’eau montait plus il était difficile d’avancer. Si j’avais trottiné au début, cela m’était maintenant impossible, j’avais de l’eau jusqu’à la taille. Je m’aidais de mes bras, pour avancer plus vite. La fin du tunnel n’était pas loin. J’en sortis sans encombre, alors que le liquide translucide m’arrivait à la poitrine.
La deuxième salle était uniquement meublée de quelques cloisons qui empêchaient d’avoir une vue d’ensemble. Je me demandai ce qui m’attendait ici et soupçonnais un assaillant caché. Je tendis l’oreille mais la pièce n’était que silence. Je n’entendais même pas les autres participants, dans les salles adjacentes. Je m’avançai doucement, prudente, lorsque je sentis sur mon coup un métal froid et des bras s’enrouler autour de moi. Je sursautai, sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer. Au même moment, je sentis mes mains s’enflammer. La magie était finalement bien là !
Le soldat relâcha sa prise et je me retournai, les yeux ronds comme des billes. Je ne l’avais pas vu venir celui-là. Le jeune homme était manifestement amusé de m’avoir eu. Ses yeux étaient rieurs et ses lèvres s’agitèrent sans qu’aucun son ne parvienne à mes oreilles. Je compris alors que cela devait être le fait d’un audinule. Je ressortis, amusée moi aussi.
Pour la dernière épreuve, un membre de la défense m’attendait, armé d’un grand morceau de bois. Il me fit signe d’attraper le mien, que je saisis non sans appréhension. J’étais bonne pour ressortir toute pleine de bleus.
Le combat qui suivit fut vraiment pathétique. Il esquivait tous les coups que j’essayais de lui porter et me matraquait de son bâton. Heureusement pour moi, il arrêtait les coups avant de me faire mal, exerçant seulement une pression légère à l’endroit de l’impact. Le pouvoir d’électricité qui se manifesta après quelques minutes de combat n’y changea rien. Il ne se laissait pas approcher et je fus incapable de lancer une décharge à distance.
Je ressortis essoufflée, mais plutôt contente de cette expérience malgré mon échec cuisant. Cela avait été bien plus gentillet que les épreuves de la veille. J’avais retrouvé ma sérénité et ma bonne humeur. Etait-ce dû au Rapex, ou à la bagarre le ? Mystère.
Fryevia ne semblait pas encore sortie de ses épreuves, je m’approchai donc de Velhelm, un sourire enjoué aux lèvres. Je sentis immédiatement que pour lui, la tristesse et la colère n’étaient pas passé. Il n’avait pas pu se vider l’esprit avec les expériences. Je lui adressais un sourire réconfortant avant de dire :
- Je n’ai pas trop réussi à m’approprier la magie des Rapex, mais ça a l’ai drôlement prometteur. J’ai eu de la magie de feu et d’électricité.
J’espérais que ces quelques mots l’aideraient à se détacher du drame qui s’était joué la veille.
Je ne les connaissais pas, ces trois soldats. Pourtant, je me sentais le cœur lourd comme s’ils avaient été de ma propre famille. J’étais mal, au plus profond de mon être. J’avais mal pour eux, pour ceux qui les aimaient, pour la cité toute entière.
Ecouter le discours de la commandante fut particulièrement difficile. Mais ce ne fut rien, comparé à la minute de silence qui suivit. Les larmes me montèrent aux yeux sans que je ne puisse les réfréner. Je n’étais pas sure d’avoir la force de participer aux expériences, aujourd’hui. J’avais besoin d’un jour de deuil.
Contrairement à mon habitude, je restai silencieuse, suivant le mouvement comme une ombre. Je n’avais plus le cœur à rien. La seule chose que mon âme en peine fut en mesure de remarquer, c’était l’absence du positif chimiste. Il avait apporté un peu de joie et de bonne humeur, la veille, et j’associai cette ambiance morose à son absence.
Je n’écoutai même pas les explications du chercheur et mangerai le morceau gélatineux qu’il nous avait préparé comme une automate. À quoi bon ?! Tout ça ne nous sauverait pas. On semblait tous condamné à nourrir les bestioles de la forêt. La cité ne représentait finalement qu’un grand garde-manger dans lequel ils venaient se servir.
Après la tristesse, c’était la colère qui prenait le dessus. La colère de se sentir impuissante.
Les émotions se déchainaient en moi, telle en tempête tropicale. Contrairement à l’expérience précédente, je ne sentis rien de spécial, une fois le tentacule avalé. Rien d’autre qu’une rage que je n’expliquais pas vraiment. Dans un effort qui me sembla considérable, je tentai de fixer mon esprit sur l’expérience du jour.
Je ne savais pas quelle sorte de magie produisait les Rapex. Je regardai les autres participants, en quête de réponse, et vis de petits éclairs danser sur les mains de la dame en noir. Me yeux se baissèrent alors sur les miennes, à la recherche d’une manifestation magique. Rien. Je les agitai, serrai le poing … Rien de rien. C’est un peu déçue et le cœur toujours lourd que je pénétrai dans la première salle.
Un tunnel se présenta à moi et je compris qu’il fallait que je le traverse. Rapidement, je sentis que de l’eau imprégnait les chaussures. Je compris alors que le tunnel se remplissait, au fur et à mesure où j’avançais. J’accélérai le pas, pour ne pas endeuiller la ville d’un quatrième décès.
Tout en avançant, je continuais à remuer les mains, dans l’espoir d’y découvrir de la magie. Je me demandai si l’absence de magie était liée à mon humeur morose.
Plus l’eau montait plus il était difficile d’avancer. Si j’avais trottiné au début, cela m’était maintenant impossible, j’avais de l’eau jusqu’à la taille. Je m’aidais de mes bras, pour avancer plus vite. La fin du tunnel n’était pas loin. J’en sortis sans encombre, alors que le liquide translucide m’arrivait à la poitrine.
La deuxième salle était uniquement meublée de quelques cloisons qui empêchaient d’avoir une vue d’ensemble. Je me demandai ce qui m’attendait ici et soupçonnais un assaillant caché. Je tendis l’oreille mais la pièce n’était que silence. Je n’entendais même pas les autres participants, dans les salles adjacentes. Je m’avançai doucement, prudente, lorsque je sentis sur mon coup un métal froid et des bras s’enrouler autour de moi. Je sursautai, sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer. Au même moment, je sentis mes mains s’enflammer. La magie était finalement bien là !
Le soldat relâcha sa prise et je me retournai, les yeux ronds comme des billes. Je ne l’avais pas vu venir celui-là. Le jeune homme était manifestement amusé de m’avoir eu. Ses yeux étaient rieurs et ses lèvres s’agitèrent sans qu’aucun son ne parvienne à mes oreilles. Je compris alors que cela devait être le fait d’un audinule. Je ressortis, amusée moi aussi.
Pour la dernière épreuve, un membre de la défense m’attendait, armé d’un grand morceau de bois. Il me fit signe d’attraper le mien, que je saisis non sans appréhension. J’étais bonne pour ressortir toute pleine de bleus.
Le combat qui suivit fut vraiment pathétique. Il esquivait tous les coups que j’essayais de lui porter et me matraquait de son bâton. Heureusement pour moi, il arrêtait les coups avant de me faire mal, exerçant seulement une pression légère à l’endroit de l’impact. Le pouvoir d’électricité qui se manifesta après quelques minutes de combat n’y changea rien. Il ne se laissait pas approcher et je fus incapable de lancer une décharge à distance.
Je ressortis essoufflée, mais plutôt contente de cette expérience malgré mon échec cuisant. Cela avait été bien plus gentillet que les épreuves de la veille. J’avais retrouvé ma sérénité et ma bonne humeur. Etait-ce dû au Rapex, ou à la bagarre le ? Mystère.
Fryevia ne semblait pas encore sortie de ses épreuves, je m’approchai donc de Velhelm, un sourire enjoué aux lèvres. Je sentis immédiatement que pour lui, la tristesse et la colère n’étaient pas passé. Il n’avait pas pu se vider l’esprit avec les expériences. Je lui adressais un sourire réconfortant avant de dire :
- Je n’ai pas trop réussi à m’approprier la magie des Rapex, mais ça a l’ai drôlement prometteur. J’ai eu de la magie de feu et d’électricité.
J’espérais que ces quelques mots l’aideraient à se détacher du drame qui s’était joué la veille.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Animation - Viande Magique
Vu les résultats du dés, j'ai trouvé plus cohérent que Deliah s'arrête avant la fin^^
Deliah était de retour dans le groupe d'expérimentation, avec un peu moins de monde que la veille. L'ambiance était plutôt lourde, avec le discours d'introduction qui les laissa douloureusement silencieux. Les pertes dans la Défense n'étaient pas rares, mais voir mourir trois membres en une attaque, c'était un vrai coup dur. Elle aurait pu être l'une des victimes, si elle s'était trouvée sur les remparts à ce moment...
Ce n'était pas de la culpabilité ou de la tristesse qu'elle ressentait, c'était l'amer incertitude du "et si...".
Elle nota également l'absence du chercheur, collègue de Peikko. Dommage qu'il n'assiste pas à leurs tests, il ratait tout une partie du spectacle... En même temps, elle aimait tout aussi bien qu'il se concentre sur la préparation de viande. Des accidents de magie, elle n'en avait jamais vu mais elle préférait ne jamais en être sujette.
Deliah fut la troisième à goûter la viande de rapex. Elle se demanda brièvement si elle était en train de déguster la créature qu'elle avait elle-même tué. Les crépitements électriques qui apparurent autour de sa main correspondaient à ce qu'elle avait pu voir, en tout cas.
Reprenant le même rituel que la dernière fois, elle ouvrit la porte de la salle qu'on lui indiquait pour ses épreuves et se retrouva face à son destin. Destin qui prenait la forme d'une mare de boue de plusieurs mètres de long.
Elle s'élança dedans, ayant eu le même genre d'épreuve lors de sa formation. Le problème ne vint donc pas de ses capacités physiques, plus vraiment à démontrer, mais de son nouveau pouvoir qu'elle ne contrôlait simplement pas. Il y eu un crépitement, un éclair bref et toute la mare fut parcourut d'un courant électrique.
Aïe. Ses poumons se vidèrent et pendant quelques millisecondes son cœur s'emballa. Le choc fut étourdissant, elle failli perdre pied et du se rattraper au bord avec difficulté.
Très bien, tant pis pour cette épreuve. La magie électrique ça allait lui prendre du temps à la contrôler. Essayons avec l'épreuve suivante.
Arrivée dans la pièce suivante, Deliah ne prit que quelques secondes à voir que quelque chose ne tournait pas rond. Elle utilisait ses cinq sens de manière différente à cause de son pouvoir, et quand un afflux d'information lui manqua elle le ressentit rapidement. Il n'y avait tout simplement plus un bruit. A quoi cela était-il dû ? Une illusion ? Elle avait déjà eu affaire à une illusion, la veille, était-ce encore l'oeuvre d'une plante ? En plus il lui semblait que les crépitements de son nouveau pouvoir avaient disparus. Allait-elle être...
Aïe. Encore. Un coup la faucha au niveau des genoux et elle s'écroula. On pouvait dire que cette journée démarrait assez mal.
- Raté, Leucosie, commenta le membre de la défense qui venait de l'attaquer par derrière.
On pouvait dire ça.
- Je vais arrêter là, elle lui répondit simplement, sans s'énerver de s'être fait mise à terre ainsi. La magie ne répond plus, alors ça sert plus à grand chose...
Il la laissa donc repartir par là où elle venait, évitant la troisième épreuve et repassant à côté de la première.
- Il me faudrait un autre morceau de viande, elle indiqua au chercheur et cuisinier. Là ça ne marche déjà plus...
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Page 1 sur 2 • 1, 2
The World Around Us :: :: Le Nord :: Le Siège
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum