Virus en germination [Feat Charleen Imbach]
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Virus en germination [Feat Charleen Imbach]
Thomas avait passé sa semaine à travailler, travailler et encore travailler. Il avait décortiqué le réseau intracom dans tous les sens pour en apprendre le plus possible. Le soir, après un repas minime, il passait la plupart de son temps à la bibliothèque où des ordinateurs étaient à sa disposition. Mais l'essentiel de son travail se déroulait dans son lit. Il avait monté un genre de virus, comme un cheval de trois. Le principe était simple : le virus s'installait dans l'application mais n'avait aucun effet visible. Il avait pour but d'aider à l'enregistrement des conversations sur la messagerie du réseau. Mais en réalité, la sauvegarde avait lieu et sur le communicateur infecté, et dans un autre disque dur que l'anglais avait réussi à récupérer au poste de distribution des denrées. Il pourrait alors consulter la conversation sur le disque dur en le reliant à son propre communicateur. Mais il avait besoin d'un cobaye pour tester le virus. Et rien de mieux que quelqu'un qui était dans le même état d'esprit que vous pour cela !
Aussi avait-il fait appel à Charlie, sa coloc qui l'avait accueilli à la Cabane. Ils avaient convenu d'un lieu de rendez-vous, dans un vieux hangar abandonné au nord de la ville. Là il aurait d'abord quelques questions à lui poser. Il avait appris qu'elle travaillait au secteur de la santé, peut-être qu'elle pourrait l'aider ? Ensuite, il lui demanderait son autorisation pour pirater sa messagerie. Il espérait vivement qu'elle allait accepter. Il avait vraiment besoin d'un cobaye et surtout d'une alliée. Charlie était la personne parfaite pour cela : elle avait sûrement accepté à beaucoup de choses de son côté qui pourrait être utile. Il ne savait pas trop ce qu'elle faisait au secteur santé, mais tout était bon à prendre. Puis ensuite, lorsque le virus serait au point, Thomas trouverait un moyen de le diffuser et de trouver de nouveaux alliés en observant et analysant les messages enregistrés sur le disque dur. Il fallait aussi qu'il pense à regarder la capacité de celui-ci... Parce que bon, s'il n'a pas une grosse mémoire, ça allait être dur de stocker toutes les conversations.
L'anglais observa attentivement autour de lui, pour être sûr de ne pas être suivi. Il n'avait pas activé sa montre qui lui servait de communicateur, et avait demandé à Charlie de faire pareil jusqu'à qu'elle arrive. Si cela pouvait éviter que des gens plus haut placé se rendent compte qu'ils s'étaient isolés dans un coin inhabité... Au pire, il ferait passer ça pour une "envie" avec Charlie. Enfin. Dans tous les cas, il ne voulait pas qu'on intervienne dans son business. Il poussa la porte du hangar qui grinça un peu avant de s'infiltrer à l'intérieur. Les derniers rayons de soleil s'infiltraient encore par les trous dans la toiture. Au moins, il y voyait quelque chose. Manquait plus que Charlie qui ne devrait pas tarder à arriver. L'expérience allait bientôt pouvoir commencer.
Aussi avait-il fait appel à Charlie, sa coloc qui l'avait accueilli à la Cabane. Ils avaient convenu d'un lieu de rendez-vous, dans un vieux hangar abandonné au nord de la ville. Là il aurait d'abord quelques questions à lui poser. Il avait appris qu'elle travaillait au secteur de la santé, peut-être qu'elle pourrait l'aider ? Ensuite, il lui demanderait son autorisation pour pirater sa messagerie. Il espérait vivement qu'elle allait accepter. Il avait vraiment besoin d'un cobaye et surtout d'une alliée. Charlie était la personne parfaite pour cela : elle avait sûrement accepté à beaucoup de choses de son côté qui pourrait être utile. Il ne savait pas trop ce qu'elle faisait au secteur santé, mais tout était bon à prendre. Puis ensuite, lorsque le virus serait au point, Thomas trouverait un moyen de le diffuser et de trouver de nouveaux alliés en observant et analysant les messages enregistrés sur le disque dur. Il fallait aussi qu'il pense à regarder la capacité de celui-ci... Parce que bon, s'il n'a pas une grosse mémoire, ça allait être dur de stocker toutes les conversations.
L'anglais observa attentivement autour de lui, pour être sûr de ne pas être suivi. Il n'avait pas activé sa montre qui lui servait de communicateur, et avait demandé à Charlie de faire pareil jusqu'à qu'elle arrive. Si cela pouvait éviter que des gens plus haut placé se rendent compte qu'ils s'étaient isolés dans un coin inhabité... Au pire, il ferait passer ça pour une "envie" avec Charlie. Enfin. Dans tous les cas, il ne voulait pas qu'on intervienne dans son business. Il poussa la porte du hangar qui grinça un peu avant de s'infiltrer à l'intérieur. Les derniers rayons de soleil s'infiltraient encore par les trous dans la toiture. Au moins, il y voyait quelque chose. Manquait plus que Charlie qui ne devrait pas tarder à arriver. L'expérience allait bientôt pouvoir commencer.
- Thomas BakerGénéralDétailsHRP
Re: Virus en germination [Feat Charleen Imbach]
Je marchais d’un pas rapide, les yeux rivés sur un plan papier que j’avais griffonné à la va-vite. D’ordinaire, je me servais de mon communicateur qui disposait d’un plan de la cité, mais Thomas m’avait explicitement demandé de l’éteindre, pour une raison qui me semblait encore obscure. Je ne savais pas trop pourquoi j’avais accepté de le rejoindre. Notre première encontre avait été un peu bizarre et depuis, il ne m’avait plus vraiment adressé la parole, jusqu’au jour où j’avais reçu un message mystérieux, me demandant un rendez-vous.
J’avais eu l’impression qu’il avait rapidement accepté son transfert, et qu'il préférait se débrouiller tout seul. Contrairement à moi à mes débuts, il n’était jamais à la cabane ce qui voulait dire que soit il travaillait vraiment beaucoup, soit il passait du temps avec d’autres survivants, ce qui était plutôt positif.
J’arrivai enfin devant le hangar. Je vérifiai mon plan plusieurs fois, pour être sure de ne pas m’être trompée de chemin. Je n’avais pas un sens de l’orientation hyper performant, j’étais même plutôt nulle, mais j’avais fait en sorte de prendre des grands axes et pas des petits chemins sinueux, alors je ne voyais pas trop comment j’aurais pu me tromper.
Je toquai deux coups. Je redoutais un peu ce qui m’attendait à l’intérieur. Comme une enfant, j’imaginais des monstres dans le noir, prêts à me dévorer. Le truc c’est que autant les peurs étaient infondées sur terre, autant ici, c’était tout à fait possible.
La porte était entrebâillée et j’entrai finalement. Contrairement à mes craintes, le bâtiment n’était pas trop sombre, grâce à de nombreux trous dans le plafond. Telle une rengaine qui me tournait dans la tête depuis mon arrivée, je me demandai ce qui avait pu causer de tels dommages.
Thomas se trouvait un peu plus loin.
- Salut, lui dis-je en m’approchant. Tu voulais me voir ?
Lors de notre première entrevue, il m’avait questionné sur le transfert. Des interrogations auxquelles je n’avais pas pu répondre et qui m’avaient interpellé. Je m’étais donc renseignée, dans la Santé. « Comment ça marche le transfert ? On arrive où ? Comment-est-ce qu’on est choisi ? … ». J’avais été frappé de voir que personne n’en savait rien. Ni infirmiers, ni médecins. Un jour, les patients apparaissaient sur les lits, et c’était tout. Je peinais à croire que ce soit aussi simple. J’avais l’impression qu’on nous cachait quelque chose, mais je ne voyais pas bien comment découvrir quoi puisque personne ne semblait rien savoir. Plus que du malaise, j’avais trouvé de la résignation chez les personnes que j’avais questionnées. Ou de l’embarras. Rien qui me semblait exploitable.
J’avais eu l’impression qu’il avait rapidement accepté son transfert, et qu'il préférait se débrouiller tout seul. Contrairement à moi à mes débuts, il n’était jamais à la cabane ce qui voulait dire que soit il travaillait vraiment beaucoup, soit il passait du temps avec d’autres survivants, ce qui était plutôt positif.
J’arrivai enfin devant le hangar. Je vérifiai mon plan plusieurs fois, pour être sure de ne pas m’être trompée de chemin. Je n’avais pas un sens de l’orientation hyper performant, j’étais même plutôt nulle, mais j’avais fait en sorte de prendre des grands axes et pas des petits chemins sinueux, alors je ne voyais pas trop comment j’aurais pu me tromper.
Je toquai deux coups. Je redoutais un peu ce qui m’attendait à l’intérieur. Comme une enfant, j’imaginais des monstres dans le noir, prêts à me dévorer. Le truc c’est que autant les peurs étaient infondées sur terre, autant ici, c’était tout à fait possible.
La porte était entrebâillée et j’entrai finalement. Contrairement à mes craintes, le bâtiment n’était pas trop sombre, grâce à de nombreux trous dans le plafond. Telle une rengaine qui me tournait dans la tête depuis mon arrivée, je me demandai ce qui avait pu causer de tels dommages.
Thomas se trouvait un peu plus loin.
- Salut, lui dis-je en m’approchant. Tu voulais me voir ?
Lors de notre première entrevue, il m’avait questionné sur le transfert. Des interrogations auxquelles je n’avais pas pu répondre et qui m’avaient interpellé. Je m’étais donc renseignée, dans la Santé. « Comment ça marche le transfert ? On arrive où ? Comment-est-ce qu’on est choisi ? … ». J’avais été frappé de voir que personne n’en savait rien. Ni infirmiers, ni médecins. Un jour, les patients apparaissaient sur les lits, et c’était tout. Je peinais à croire que ce soit aussi simple. J’avais l’impression qu’on nous cachait quelque chose, mais je ne voyais pas bien comment découvrir quoi puisque personne ne semblait rien savoir. Plus que du malaise, j’avais trouvé de la résignation chez les personnes que j’avais questionnées. Ou de l’embarras. Rien qui me semblait exploitable.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Virus en germination [Feat Charleen Imbach]
L'anglais griffonnait sur une feuille. Il aurait besoin de prendre des notes, de voir comment le virus allait réagir pour pouvoir rectifier le tir si nécessaire. Il avait passé énormément de temps à travailler dessus et espérait vivement une réussite. Une grincement lui fit relever la tête et il découvrit Charlie. Il lui sourit, poliment, pour ne pas l'effrayer. Il ne lui avait pas dit pourquoi il l'avait convoqué ici, mais il était très content qu'elle ait accepté. C'était une personne qui semblait pouvoir partager ses idéaux et dans le cas contraire, il espérait pouvoir la convaincre facilement.
-Salut Charlie, content que tu aies trouvé. Fit-il en allant jusqu'à la porte. Il jeta un coup d'oeil dehors, vérifiant que personne n'avait suivi sa coloc ou que personne ne les épiait, puis il la referma avant de se tourner vers la femme. Tu te souviens, je t'avais parlé des transferts et de toute la brume qui tourne autour. Bah je crois que j'ai trouvé un moyen de nous éclairer un peu, mais j'aurais besoin de ton aide, si tu l'acceptes. Dit-il en la regardant droit dans les yeux. Il ne voulait pas qu'elle s'enfuit ou qu'elle prenne peur, mais il avait vraiment envie qu'elle accepte, alors Thomas lança : J'ai créé un virus et j'aurais besoin de l'implanter dans ton communicateur. Il ne t'arrivera rien. En fait, tu ne devrais même pas voir la différence. Ce virus permet de copier tous les messages que tu reçois avant de les transférer dans ce disque dur. Le pseudo-informaticien sortit le fameux disque dur et le montra à Charlie.
Thomas priait intérieurement qu'elle accepte. Il s'était donné du mal, beaucoup de mal, et il n'avait pas envie de tout détruire pour cacher sa création aux yeux du conseil. De toute façon, il avait tout fait pour ne passer que pour un simple pion dans la grande machine qu'était ce monde, et ça lui réussissait bien. Il n'avait eu aucun problème, à part ses apparitions d'objets qui n'existent pas et de messages étranges. Il aurait besoin de quelqu'un pour lui expliquer. Il avait entendu parler de personnes avant des dons... Peut-être que ces dîtes personnes pourraient lui expliquer ? Mais pour le moment, tout le poids du monde reposait sur une seule personne qui pouvait faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre : Charlie.
-Salut Charlie, content que tu aies trouvé. Fit-il en allant jusqu'à la porte. Il jeta un coup d'oeil dehors, vérifiant que personne n'avait suivi sa coloc ou que personne ne les épiait, puis il la referma avant de se tourner vers la femme. Tu te souviens, je t'avais parlé des transferts et de toute la brume qui tourne autour. Bah je crois que j'ai trouvé un moyen de nous éclairer un peu, mais j'aurais besoin de ton aide, si tu l'acceptes. Dit-il en la regardant droit dans les yeux. Il ne voulait pas qu'elle s'enfuit ou qu'elle prenne peur, mais il avait vraiment envie qu'elle accepte, alors Thomas lança : J'ai créé un virus et j'aurais besoin de l'implanter dans ton communicateur. Il ne t'arrivera rien. En fait, tu ne devrais même pas voir la différence. Ce virus permet de copier tous les messages que tu reçois avant de les transférer dans ce disque dur. Le pseudo-informaticien sortit le fameux disque dur et le montra à Charlie.
Thomas priait intérieurement qu'elle accepte. Il s'était donné du mal, beaucoup de mal, et il n'avait pas envie de tout détruire pour cacher sa création aux yeux du conseil. De toute façon, il avait tout fait pour ne passer que pour un simple pion dans la grande machine qu'était ce monde, et ça lui réussissait bien. Il n'avait eu aucun problème, à part ses apparitions d'objets qui n'existent pas et de messages étranges. Il aurait besoin de quelqu'un pour lui expliquer. Il avait entendu parler de personnes avant des dons... Peut-être que ces dîtes personnes pourraient lui expliquer ? Mais pour le moment, tout le poids du monde reposait sur une seule personne qui pouvait faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre : Charlie.
- Thomas BakerGénéralDétailsHRP
Re: Virus en germination [Feat Charleen Imbach]
Après mon passage, Thomas vérifia que personne ne m’avait suivi. Il était sacrément parano et je commençais à craindre ce qu’il avait à me dire. Je me voyais embarquée dans une histoire dont je n’arriverais pas à me défaire et qui me conduirait à subir le châtiment ultime : l’exile. Cette idée me tordit le ventre et je lançai au jeune homme un regard inquiet.
J’avais raison sur une chose : j’allais effectivement m’engager dans une quête périlleuse, mais ce ne serait pas contre mon gré. Thomas voulait percer le mystère du transfert et, même si je n’étais pas vraiment rassurée sur ce qui risquait de nous arriver, je n’étais pas suffisamment peureuse pour me dégonfler. Moi aussi, je trouvais que quelque chose clochait et je voulais découvrir quoi.
Le plan de Thomas ? Lancer un virus sur le réseau et capter les messages de hautes instances.
- Tu penses qu’ils parlent de ce genre de chose sur le réseau intracom ?, demandai-je perplexe.
Si le sujet était si sensible, je doutais fort que qui que ce soit en parle là où des oreilles indiscrètes pouvaient trainer. Le piratage était assez courant sur terre mais, après tout, je ne savais pas ce qu’il en était ici. Les gens se croyaient peut-être suffisamment en sureté pour s’adonner à ce genre de confidence sur un réseau peu sécurisé.
- Mais, on peut toujours essayer. Je fis une petite pause avant d’ajouter : J’ai essayé de me renseigner au centre de réveil, mais personne ne sait rien. Même pas les médecins. Ou alors ils n’ont pas voulu me le dire. La version officielle c’est que les transférés apparaissent sur les lits … Et voilà …
Rien de très convaincant.
Je sortis de ma poche mon communicateur et le tendis à Thomas.
- Il est éteint, comme tu me l’avais demandé, précisai-je.
Mes méninges fonctionnaient à plein régime. Je me demandais s’il allait tester son virus là, maintenant, tout de suite, ou s’il m’avait simplement fait venir pour le demander mon autorisation. Très aimable de sa part. Je me demandais pourquoi il m’avait contacté, il avait l’air de très bien se débrouiller tout seul.
- C’est quoi ton plan d’action ? Capter les messages de tout le monde, et après ? Pourquoi tu m’as contacté moi ?
Etais-je la première ? Etait-il réellement seul ? Je supposais que oui, dans le cas contraire il n’aurait eu que faire de mon communicateur.
J’avais raison sur une chose : j’allais effectivement m’engager dans une quête périlleuse, mais ce ne serait pas contre mon gré. Thomas voulait percer le mystère du transfert et, même si je n’étais pas vraiment rassurée sur ce qui risquait de nous arriver, je n’étais pas suffisamment peureuse pour me dégonfler. Moi aussi, je trouvais que quelque chose clochait et je voulais découvrir quoi.
Le plan de Thomas ? Lancer un virus sur le réseau et capter les messages de hautes instances.
- Tu penses qu’ils parlent de ce genre de chose sur le réseau intracom ?, demandai-je perplexe.
Si le sujet était si sensible, je doutais fort que qui que ce soit en parle là où des oreilles indiscrètes pouvaient trainer. Le piratage était assez courant sur terre mais, après tout, je ne savais pas ce qu’il en était ici. Les gens se croyaient peut-être suffisamment en sureté pour s’adonner à ce genre de confidence sur un réseau peu sécurisé.
- Mais, on peut toujours essayer. Je fis une petite pause avant d’ajouter : J’ai essayé de me renseigner au centre de réveil, mais personne ne sait rien. Même pas les médecins. Ou alors ils n’ont pas voulu me le dire. La version officielle c’est que les transférés apparaissent sur les lits … Et voilà …
Rien de très convaincant.
Je sortis de ma poche mon communicateur et le tendis à Thomas.
- Il est éteint, comme tu me l’avais demandé, précisai-je.
Mes méninges fonctionnaient à plein régime. Je me demandais s’il allait tester son virus là, maintenant, tout de suite, ou s’il m’avait simplement fait venir pour le demander mon autorisation. Très aimable de sa part. Je me demandais pourquoi il m’avait contacté, il avait l’air de très bien se débrouiller tout seul.
- C’est quoi ton plan d’action ? Capter les messages de tout le monde, et après ? Pourquoi tu m’as contacté moi ?
Etais-je la première ? Etait-il réellement seul ? Je supposais que oui, dans le cas contraire il n’aurait eu que faire de mon communicateur.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
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