Benedict O'Brien

Benedict O'Brien
27 ans • Irlandais • ???
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Physique & Apparence
Une taille haute, de grandes mains, des longs doigts, un cou droit, le visage taillé à la serpe, des cernes marquées, des yeux bleus perçants et une chevelure noire, dense, lourde, proprement coupée : tel est le physique de Benedict. Plus proche de la trentaine, ses traits se sont affirmés pour devenir ceux qu’ils sont actuellement. Des pommettes hautes, une mâchoire carrée, un regard expressif… Telles sont ses caractéristiques physiques les plus évidentes. Mis à part cela, il n’y a pas grand-chose à y redire.
Benedict est propre sur lui et porte toujours des vêtements qui le feraient passer pour quelqu’un d’un peu coincé : chemises boutonnées au col, chaussures vernies, petit veston, ongles bien coupés… Ses vêtements ne sont pas toujours de bonnes qualités, étant donné qu’il n’a pas beaucoup d’argent : souvent des vêtements récupérés par des anciens ou d’autres à sa taille en friperie. Malgré le manque d’argent, il fait tout pour garder une apparence propre sur lui. Voire à développer un côté un brin hygiéniste, que son parfum stérilisé ne renie pas. A croire qu’il a peur des germes ou est simplement victime d’un obscur syndrome de McBeth : à vouloir effacer le plus de tâches possibles pour alléger sa conscience.


Caractère & Morale
Droiture, spiritualité, travail… Tels sont les domaines dans lesquels Benedict excelle. Jeune homme sérieux, acharné au travail, méticuleux dans ce qu’il fait, c’est quelqu’un qui laisse assez peu de place à la distraction dans sa vie. On pourrait presque le qualifier d’austère, de strict, et il ne fait pas grand-chose pour remédier à cela. La faute à un passé solitaire ? Un handicap quand il s’agit d’entretenir des relations sociales ? Ce n’est pas lui qui le dira : il ne parle que très peu de lui-même, ce n’est pas un sujet qui l’intéresse particulièrement.
En parlant de sujets qui l’intéresse, en voici quelques-uns : l’actualité, la politique, la religion, la spiritualité et les sciences médicales. Là-dessus, le jeune homme pourrait disserter pendant de longues heures. Et ça tombe bien, car son sens de la rhétorique est particulièrement affuté. Il fait maîtriser un auditoire, se faire entendre, être écouter. Il apprécie le dialogue, l’échange et la confrontation verbale, et au fil du temps, à finir par faire ses armes.
Il aime particulièrement convaincre, au fil d’une discussion. Une sorte d’accomplissement personnel.

Sinon, Benedict est quelqu’un de fondamentalement honnête et juste : il ne ment pas et à souvent à cœur d’aider son prochain, même si son caractère froid et difficile n’aident pas vraiment à le faire passer pour ce qu’il est : un altruiste. C’est également quelqu’un de passionné et d’investit, ayant à cœur les grandes causes qui régissent ce monde. L’inégalité ? Il s’en va la combattre à coups d’attaques et de défenses verbales.
Oui, sa franchise fait assez peu dans la subtilité et Benedict a horreur de la mollesse et de l’inaction. On aime ou on n’aime pas : lui, poursuit son chemin.



Histoire
Benedict est un orphelin, né sur les vastes terres d’Irlande. Il ne connaît ni ses géniteurs ni celui lui ayant donné son nom. Sa seule famille consiste en les bonnes sœurs s’occupant du pauvre orphelinat dans lequel il fut accueilli, ainsi que ses camarades. Camarades dont il ne fut d’ailleurs jamais bien proche. En fait, sa seule famille consiste en la personne de Sœur Pénélope : une jeune nonne vivant recluse dans l’orphelinat, elle-même orpheline pour s’occuper des enfants. Ce fut la figure maternelle qui accompagna le jeune Benedict jusqu’à sa sortie de l’orphelinat à sa majorité, et même après.
Son enfance n’est pas passionnante à raconter : d’ailleurs, il en garde assez peu de souvenirs, préférant se concentrer sur le présent et son avenir. Avenir qui commença à se tracer dès sa majorité. Ayant toujours grandi dans un milieu très catholique, le jeune garçon se destina bien vite à suivre la voie de la prêtrise : il avait la rhétorique, la patience et l’abnégation suffisante pour, et sur les conseils de Sœur Pénélope, il entra en séminaire.

Malheureusement, à la fin de son premier cycle, il ne put poursuivre sa vocation. Peut-être était-il trop peu investit ? Qu’il n’avait pas vraiment été appelé ? Il doutait, doute encore. Ce fut un lourd choc pour lui de se voir être refusé, alors qu’il savait qu’il était fait pour la prêtrise, qu’il n’attendait que l’ordination pour apporter spiritualité, sagesse et réconfort aux autres.
Mais des instances plus hautes placées que lui en décidèrent autrement.

Résigné, il se dirigea vers sa seconde option de vie : la médecine. Il entra à l’internat, voulant se spécialiser en chirurgie pendant un temps, mais découvrit finalement que le côté trop « technique » et « mécanicien » de la discipline ne lui convenait pas vraiment. Et puis, il préférait interagir avec des vivants afin d’apaiser leurs souffrances, plutôt qu’avec des espèces de tas de chairs à rafistoler.
Mais, pour tout dire, Benedict est actuellement désemparé sur son avenir. Lui qui pensait avoir été appelé, avoir trouvé sa vocation, n’arrive pas à se remettre du refus de son entrée dans les ordres. Ça n’est pas possible ! Lui, le sait qu’il était fait pour ça, qu’il ne pourrait faire autre chose, alors, pourquoi… ?

Ainsi, il accepta la proposition de sortie d’un de ses amis, rencontré sur le campus universitaire pendant qu’il étudiait la médecine. Il but, beaucoup. Cru s’amuser et…
Et puis, il y eut l’accident.
Et quand Benedict ouvrit de nouveau les yeux, il lui sembla que toute son existence venait d’être effacé, tandis qu’il se retrouvait plongé dans l’inconnu.



Inventaire
Lors du transfert, Benedict n’a sur lui que ses vêtements, un paquet de cigarette, un briquet, son portefeuille contenant sa carte d’identité, celle de crédit et un peu de monnaie, ainsi qu’une photo de Sœur Pénélope et son chapelet. Rien de plus, rien de moins pour un étudiant partant faire la fête.


Pouvoir
Une sorte de vision aux rayons X lui permettant de voir un être humain sur plusieurs couches (peau, veines, os, organes) et de détecter un problème, ainsi que la meilleure façon de le soulager, ainsi que les sensibilités physiques d’autrui. Ça, c’est la forme avancée, si ce n’est terminale du pouvoir.

Pour le moment, Benedict ne voit autour de lui que des êtres étranges et effrayants uniquement composés que de veines, dont les yeux globuleux ressortent. Le trop-plein d’informations l’empêche de savoir où se situe le problème et, de toute façon, il est trop effrayé par ses visions pour véritablement comprendre ce qui lui arrive.

RLM
20 ans
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