[PV] A Whole New World
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Tu ouvres les yeux. Difficilement. La mise au point est lente à se faire, ta vue complètement brouillée. Tu as l'impression d'avoir dormi pendant plusieurs jours d'affilée, ou de te taper le pire lendemain de soirée de ta vie. C'est que ça tape sévère dans ton crâne. Des coups réguliers. Et tu mets quelques temps à comprendre que tu sens tout simplement le sang pulser dans tes tempes. C'est étrange, tu ne te souviens pourtant pas d'avoir bu tant que ça à la soirée d'hier. Deux-trois verres, tout au plus. Comme à chaque fois en fait. Mais t'as du mal à te souvenir réellement. Comme si c'était plus loin que la veille. Les images qui te reviennent sont floues, et très vagues. Et bientôt, tu te rends compte que ce plafond que tu fixes calmement depuis facilement cinq minutes t'es totalement inconnu.
Tu te redresses d'un coup sur ton lit. Qui n'est pas ton lit. Tu regardes partout autour de toi pour en voir d'autres, alignés. Certains vides, d'autres occupés par des gens totalement immobiles. Tellement immobiles qu'ils en paraîtraient presque morts. Tu rabats ton drap au bout du lit en te levant d'un bond. Où est-ce que t'es tombé ? Qu'est ce que tu fous là ? Qui sont ces gens, et que leur est-il arrivé ? Ton coeur s'emballe, mais tu finis par te calmer légèrement en voyant que la jeune femme la plus proche de toi respire, étant donné que son drap se soulève légèrement à chaque fois. Tu pousses un léger soupir de soulagement. Au moins, t'étais pas en train de dormir à côté de cadavres, c'est toujours ça de pris.
Tu frottes ton visage entre tes mains, comme pour essayer de te souvenir un peu mieux de comment tu as pu atterrir ici. La soirée s'était bien passée, quelques unes de tes blagues avaient énervé certains des invités, et t'as fini par te faire jeter de la maison. T'as commencé à rentrer à pieds et... plus rien. Et toujours cette impression que tout cela est bien plus lointain que la veille... Tu dois être en train de divaguer. Cet endroit ressemble à un hôpital, mais dans le genre sans moyens. Tu t'approches de la fenêtre la plus proche pour essayer de déterminer où tu te trouves. Et tu t'en éloignes d'un bond en hurlant comme un forcené. Cette fois-ci, c'en est trop pour toi.
- Mais c'est quoi ce délire ? J'suis où là ?
Tu te moques totalement de réveiller les autres patients présent dans la pièce. T'es en panique totale. Parce que tu viens de voir une ville qui t'es totalement inconnue, entourée d'une forêt avec des arbres immenses. Mais si il n'y avait que ça... Tu t'approches à nouveau de la fenêtre pour être bien certain. Et le même choc. Cette fois, tu poses ta main sur la vitre pour continuer d'observer. Dans le ciel, tu peux voir deux soleils. DEUX SOLEILS ! Non mais ça n'a rien de normal ça. La panique monte une fois de plus en toi. Et comme si cela ne suffisait pas, une très légère couche de glace se forme sur la fenêtre autour de ta main, comme pour recouvrir la condensation. Tu retires aussitôt ta main pour te laisser retomber sur le lit, la tête entre les mains, complètement paumé.
- Oh putain, ça y est, j'suis mort, c'est pas possible autrement, ça peut pas être réel...
Tu te redresses d'un coup sur ton lit. Qui n'est pas ton lit. Tu regardes partout autour de toi pour en voir d'autres, alignés. Certains vides, d'autres occupés par des gens totalement immobiles. Tellement immobiles qu'ils en paraîtraient presque morts. Tu rabats ton drap au bout du lit en te levant d'un bond. Où est-ce que t'es tombé ? Qu'est ce que tu fous là ? Qui sont ces gens, et que leur est-il arrivé ? Ton coeur s'emballe, mais tu finis par te calmer légèrement en voyant que la jeune femme la plus proche de toi respire, étant donné que son drap se soulève légèrement à chaque fois. Tu pousses un léger soupir de soulagement. Au moins, t'étais pas en train de dormir à côté de cadavres, c'est toujours ça de pris.
Tu frottes ton visage entre tes mains, comme pour essayer de te souvenir un peu mieux de comment tu as pu atterrir ici. La soirée s'était bien passée, quelques unes de tes blagues avaient énervé certains des invités, et t'as fini par te faire jeter de la maison. T'as commencé à rentrer à pieds et... plus rien. Et toujours cette impression que tout cela est bien plus lointain que la veille... Tu dois être en train de divaguer. Cet endroit ressemble à un hôpital, mais dans le genre sans moyens. Tu t'approches de la fenêtre la plus proche pour essayer de déterminer où tu te trouves. Et tu t'en éloignes d'un bond en hurlant comme un forcené. Cette fois-ci, c'en est trop pour toi.
- Mais c'est quoi ce délire ? J'suis où là ?
Tu te moques totalement de réveiller les autres patients présent dans la pièce. T'es en panique totale. Parce que tu viens de voir une ville qui t'es totalement inconnue, entourée d'une forêt avec des arbres immenses. Mais si il n'y avait que ça... Tu t'approches à nouveau de la fenêtre pour être bien certain. Et le même choc. Cette fois, tu poses ta main sur la vitre pour continuer d'observer. Dans le ciel, tu peux voir deux soleils. DEUX SOLEILS ! Non mais ça n'a rien de normal ça. La panique monte une fois de plus en toi. Et comme si cela ne suffisait pas, une très légère couche de glace se forme sur la fenêtre autour de ta main, comme pour recouvrir la condensation. Tu retires aussitôt ta main pour te laisser retomber sur le lit, la tête entre les mains, complètement paumé.
- Oh putain, ça y est, j'suis mort, c'est pas possible autrement, ça peut pas être réel...
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: [PV] A Whole New World
Siwan nageait dans le flou, sensation plutôt étrange au demeurant. Déjà parce qu'elle rêvait très rarement qu'elle nageait, puis parce qu'elle n'était même pas sûre d'être dans un rêve. Juste dans le flou d'un blanc brumeux avec une texture de coton. Elle n'avait mal nulle part mais elle sentait que quelque chose clochait. Déjà parce qu'elle n'arrivait pas à se réveiller. Sa respiration s’accéléra, tout comme ses battements de cœur. Au moins elle était vivante, c'était déjà ça. Yeux clos, elle entreprit de refaire le fil des événements. Elle était où avant d'être dans ce lit ? Elle était où maintenant ?
La soirée avait typiquement été le genre de soirée étrange où à minuit tout le monde est bourré à la limite du mal et se regarde avec l'air hagard dans un silence presque gênant. La situation avait duré encore trois heures avant que la brune ne décide de se casser et squatte une voiture un peu au pif. Elle visualisait à peu près la scène, elle avait trop bu pour tenir tout à fait droit et s'était affalée sur la banquette arrière de la caisse d'un type qu'elle ne connaissait pas très bien. Elle avait passé le trajet à se concentrer pour ne pas vomir puis il y avait eu... Il y avait eu.... Un hurlement.
Un hurlement qui sonnait étrangement vrai par rapport à ses souvenirs distordus. Siwan remua, il lui manquait une étape. Comment c'était terminé le trajet ? Peut-être qu'elle avait juste oublié, qu'elle était chez elle, dans son canapé lit même pas défait, encore toute habillée de la veille. Mais quelque chose lui disait que non. Elle avait comme un pressentiment. La voix s'éleva de nouveau, sauf que cette fois-ci l'endormie comprit ce qu'elle disait. Du moins les mots exprimés, pas le sens de la phrase. Elle s'agita encore plus. La dormeuse doit se réveiller.
Elle se redressa d'un coup, yeux grands ouverts, inspirant une énorme bouffée d'air. Elle se sentait bizarre, comme toute engourdie par un trop long sommeil. Elle n'était pas chez elle, c'était confirmé. Ou alors ? Chez un des types de la voiture ? Dans un hôpital parce qu'ils s'étaient plantés ? Elle parcourut la pièce du regard, des lits, des gens dedans, un garçon réveillé. Le hurleur ? Elle se frotta les yeux, il y avait presque trop de lumière pour elle.
- On est où ?
Elle avait la voix un peu cassée, celle qui convenait notamment aux lendemains de soirée. Cela la rassura un peu. Son esprit était tout embrouillé, comme empli de pensées parasites inaudibles. Elle s'assit sur le bord du lit, tourné vers le seul autre éveillé. Il était mignon mais plus jeune qu'elle. Elle ne l'avait jamais vu de sa vie.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? T'es pas mort au fait... Ou alors je le suis aussi.
Que des questions bateaux mais c'étaient celles qui lui venaient en premier.
La soirée avait typiquement été le genre de soirée étrange où à minuit tout le monde est bourré à la limite du mal et se regarde avec l'air hagard dans un silence presque gênant. La situation avait duré encore trois heures avant que la brune ne décide de se casser et squatte une voiture un peu au pif. Elle visualisait à peu près la scène, elle avait trop bu pour tenir tout à fait droit et s'était affalée sur la banquette arrière de la caisse d'un type qu'elle ne connaissait pas très bien. Elle avait passé le trajet à se concentrer pour ne pas vomir puis il y avait eu... Il y avait eu.... Un hurlement.
Un hurlement qui sonnait étrangement vrai par rapport à ses souvenirs distordus. Siwan remua, il lui manquait une étape. Comment c'était terminé le trajet ? Peut-être qu'elle avait juste oublié, qu'elle était chez elle, dans son canapé lit même pas défait, encore toute habillée de la veille. Mais quelque chose lui disait que non. Elle avait comme un pressentiment. La voix s'éleva de nouveau, sauf que cette fois-ci l'endormie comprit ce qu'elle disait. Du moins les mots exprimés, pas le sens de la phrase. Elle s'agita encore plus. La dormeuse doit se réveiller.
Elle se redressa d'un coup, yeux grands ouverts, inspirant une énorme bouffée d'air. Elle se sentait bizarre, comme toute engourdie par un trop long sommeil. Elle n'était pas chez elle, c'était confirmé. Ou alors ? Chez un des types de la voiture ? Dans un hôpital parce qu'ils s'étaient plantés ? Elle parcourut la pièce du regard, des lits, des gens dedans, un garçon réveillé. Le hurleur ? Elle se frotta les yeux, il y avait presque trop de lumière pour elle.
- On est où ?
Elle avait la voix un peu cassée, celle qui convenait notamment aux lendemains de soirée. Cela la rassura un peu. Son esprit était tout embrouillé, comme empli de pensées parasites inaudibles. Elle s'assit sur le bord du lit, tourné vers le seul autre éveillé. Il était mignon mais plus jeune qu'elle. Elle ne l'avait jamais vu de sa vie.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? T'es pas mort au fait... Ou alors je le suis aussi.
Que des questions bateaux mais c'étaient celles qui lui venaient en premier.
- Siwan CadwellGénéralDétailsHRP
Re: [PV] A Whole New World
Tête dans les mains, t'essaies désespérément de remettre de l'ordre dans tes idées. Mais t'es vite tiré de tes pensées par la jeune femme allongée sur le lit voisin. Sa voix s'élève, légèrement éraillée, pour poser l'exacte même question qui tourne en boucle dans ton esprit depuis les quelques minutes écoulées depuis ton réveil. Si seulement tu savais où vous étiez... Tu aurais déjà probablement disparu afin de rentrer chez toi au plus vite. Sauf que t'as dans l'idée que c'est pas franchement la porte à côté, chez toi. D'ailleurs, vu ce que tu viens de voir par la fenêtre, tu te dis même que t'es pas prêt de rentrer.
La jeune femme s'est assise en face de toi. Tu finis par la regarder. Comme pour lui demander de te dire que tout ça n'est qu'une blague qu'on t'a fait et qu'un abruti s'est amusé à accroché un deuxième soleil dans le ciel. Mais que ce n'est pas réel. Que ça ne va pas rester. Et qu'il te suffira de sortir de là pour te retrouver comme par hasard devant chez tes parents, avec un repas déjà prêt, et ton lit qui t'attend dans ta chambre. Mais non. Tout ce qu'elle te dit, c'est que t'es pas mort, et elle n'a franchement pas l'air d'en savoir plus que toi sur la situation actuelle. Tu pousses un soupir.
- J'en sais rien... J'étais en train de marcher, et j'me suis réveillé ici... C'est peut être un cauchemar. Ouais, c'est sans doute ça. D'ailleurs, t'es tout aussi peu réelle que tout ça.
Et pour prouver que t'as raison, tu saisis l'oreiller de ton lit pour le balancer droit vers elle. Parce que l'oreiller va la traverser, c'est évident, pas vrai ? Mais t'as pas vraiment le temps de vérifier tout ça. Parce que quelqu'un vient d'entrer. Et vu la tenue, t'es bien persuadé qu'il bosse ici. Tu te lèves d'un bond pour t'approcher de lui. Fini les lamentations sur le lit, il est temps pour toi de reprendre le contrôle de la situation et de montrer à tout le monde ici qu'ils ne s'en sont pas pris à la bonne personne, et que t'as rien à foutre là. Et ils ont même plutôt intérêt à te renvoyer chez toi vite fait bien fait, sinon tu vas leur faire regretter.
Mais avant même que tu n'ouvres la bouche, l'homme prend la parole. Et explique tout un tas de chose à propos d'un transfert, d'une cité qui n'est pas sur la Terre, d'une puce qui vous a été implantée, et du monde dangereux dans lequel vous allez évoluer. Pour le coup, tu restes totalement figé à le regarder avec des yeux de merlan frit. Parce que plus ça va, plus tu te dis qu'il ne se fout pas du tout de toi et que tout ça est totalement réel. Il dit que tout le monde est passé par là, mais qu'en travaillant ensemble, la vie s'organise bien dans la cité. Chacun y a son rôle à jouer, et vous aurez également le votre. Blablablaaa. Il continue comme ça, explique beaucoup trop de choses à ton goût.
Parce que tu restes focalisé sur une seule chose. Il a dit qu'il était impossible de rentrer. T'as raté la moitié des informations. Et en plus tu passes vraiment pour un crétin à rester planté là sans bouger. Le type te demande si ça va. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Crispé. Pour cacher la peur qui s'installe doucement mais sûrement au creux de ton ventre. Il faut sauver les apparences. Il n'y a visiblement plus que ça.
- Oh, oui, ça va ! J'ai toujours rêvé de perdre absolument toute ma vie du jour au lendemain pour vivre en communauté avec des trouducs dans votre genre ! Après tout, on va juste devoir bosser toute la journée pour rien, qui n'a jamais rêvé d'une telle vie ?
Tu te tournes vers la jeune femme, sourire toujours accroché aux lèvres, comme pour la prendre à parti. Juste histoire d'enfoncer un peu plus le type qui te fait face et que t'as envie de faire passer par la fenêtre pour être l'auteur d'une nouvelle aussi désastreuse.
- Pas vrai ? Ca a l'air génial, non ? Un genre de colonie de vacances interminable où on doit tous se supporter. Magique !
Le type a l'air désolé. Mais tu t'en tapes royalement. Cependant, ça ne l'empêche pas de reprendre la parole. Il a oublié une information capitale. Et sans doute encore plus flippante que les autres. Parce qu'en parlant de magie, il a semblé se souvenir qu'il doit vous prévenir d'un truc. Tous les habitants de la cité ont développé un pouvoir. Chacun a le sien. Et il faut apprendre à le maîtriser. C'en est vraiment trop pour toi. Déjà, leur délire hippie de vivre ensemble, t'as du mal. Mais si en plus t'es entouré de supers héros aux supers pouvoirs, ça risque de réellement dégénérer.
La jeune femme s'est assise en face de toi. Tu finis par la regarder. Comme pour lui demander de te dire que tout ça n'est qu'une blague qu'on t'a fait et qu'un abruti s'est amusé à accroché un deuxième soleil dans le ciel. Mais que ce n'est pas réel. Que ça ne va pas rester. Et qu'il te suffira de sortir de là pour te retrouver comme par hasard devant chez tes parents, avec un repas déjà prêt, et ton lit qui t'attend dans ta chambre. Mais non. Tout ce qu'elle te dit, c'est que t'es pas mort, et elle n'a franchement pas l'air d'en savoir plus que toi sur la situation actuelle. Tu pousses un soupir.
- J'en sais rien... J'étais en train de marcher, et j'me suis réveillé ici... C'est peut être un cauchemar. Ouais, c'est sans doute ça. D'ailleurs, t'es tout aussi peu réelle que tout ça.
Et pour prouver que t'as raison, tu saisis l'oreiller de ton lit pour le balancer droit vers elle. Parce que l'oreiller va la traverser, c'est évident, pas vrai ? Mais t'as pas vraiment le temps de vérifier tout ça. Parce que quelqu'un vient d'entrer. Et vu la tenue, t'es bien persuadé qu'il bosse ici. Tu te lèves d'un bond pour t'approcher de lui. Fini les lamentations sur le lit, il est temps pour toi de reprendre le contrôle de la situation et de montrer à tout le monde ici qu'ils ne s'en sont pas pris à la bonne personne, et que t'as rien à foutre là. Et ils ont même plutôt intérêt à te renvoyer chez toi vite fait bien fait, sinon tu vas leur faire regretter.
Mais avant même que tu n'ouvres la bouche, l'homme prend la parole. Et explique tout un tas de chose à propos d'un transfert, d'une cité qui n'est pas sur la Terre, d'une puce qui vous a été implantée, et du monde dangereux dans lequel vous allez évoluer. Pour le coup, tu restes totalement figé à le regarder avec des yeux de merlan frit. Parce que plus ça va, plus tu te dis qu'il ne se fout pas du tout de toi et que tout ça est totalement réel. Il dit que tout le monde est passé par là, mais qu'en travaillant ensemble, la vie s'organise bien dans la cité. Chacun y a son rôle à jouer, et vous aurez également le votre. Blablablaaa. Il continue comme ça, explique beaucoup trop de choses à ton goût.
Parce que tu restes focalisé sur une seule chose. Il a dit qu'il était impossible de rentrer. T'as raté la moitié des informations. Et en plus tu passes vraiment pour un crétin à rester planté là sans bouger. Le type te demande si ça va. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Crispé. Pour cacher la peur qui s'installe doucement mais sûrement au creux de ton ventre. Il faut sauver les apparences. Il n'y a visiblement plus que ça.
- Oh, oui, ça va ! J'ai toujours rêvé de perdre absolument toute ma vie du jour au lendemain pour vivre en communauté avec des trouducs dans votre genre ! Après tout, on va juste devoir bosser toute la journée pour rien, qui n'a jamais rêvé d'une telle vie ?
Tu te tournes vers la jeune femme, sourire toujours accroché aux lèvres, comme pour la prendre à parti. Juste histoire d'enfoncer un peu plus le type qui te fait face et que t'as envie de faire passer par la fenêtre pour être l'auteur d'une nouvelle aussi désastreuse.
- Pas vrai ? Ca a l'air génial, non ? Un genre de colonie de vacances interminable où on doit tous se supporter. Magique !
Le type a l'air désolé. Mais tu t'en tapes royalement. Cependant, ça ne l'empêche pas de reprendre la parole. Il a oublié une information capitale. Et sans doute encore plus flippante que les autres. Parce qu'en parlant de magie, il a semblé se souvenir qu'il doit vous prévenir d'un truc. Tous les habitants de la cité ont développé un pouvoir. Chacun a le sien. Et il faut apprendre à le maîtriser. C'en est vraiment trop pour toi. Déjà, leur délire hippie de vivre ensemble, t'as du mal. Mais si en plus t'es entouré de supers héros aux supers pouvoirs, ça risque de réellement dégénérer.
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: [PV] A Whole New World
Elle se mit debout et fit un pas. Elle se sentait toute faible, presque rouillée. Devenait-elle trop vieille pour se mettre des races de l'espace et se relevait tranquillement le lendemain avec juste un besoin d'aspirine ? Elle frémit rien qu'à cette pensée. Non, impossible, elle n'avait pas qu'une gueule de bois. Son mal de crâne était beaucoup trop intense pour ça. Elle se massa les tempes, appuya même dessus pour voir si c'était une espèce de migraine qui tapait des deux côtés en même temps mais non. Rien de connu. Puis il y avait ce bruit de fond, bientôt couvert par la voix du garçon qui lui racontait sa vie, ses doutes, ses délires.
- Personnellement, j'étais dans une voiture.
Dans une voiture à deux doigts du coma éthylique, elle garda ce détail pour elle. Ce n'était pas très flatteur ni très pertinent dans la situation actuelle. Ça ne l'étonnait pas tant que ça d'être à l’hôpital, elle ne voyait pas pourquoi le gosse paniquait. Il devait avoir glissé sur une flaque d'eau pendant qu'il marchait et BIM ! Pourquoi il lui causait cauchemar et remettait en cause son existence ? Siwan était réelle, tout comme son mal de tête, tout comme l'oreiller qui lui fonça dessus et qu'elle évita, tout comme le gel sur la vitre, tout comme les deux soleils qui brillaient au loin. Elle hurla.
Elle hurlait encore quand un homme entra, le doigt pointé vers le soleil surnuméraire, un "Aaaaaaaaah" qui ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Elle s'arrêta d'un coup, consciente qu'elle devait avoir l'air d'une parfaite idiote devant le nouveau venu. Elle rejoignit le gamin d'un pas mal-assuré. L'homme allait certainement lui dire qu'elle s'était plantée en bagnole ou qu'elle avait vraiment beaucoup trop bu, qu'ils l'avaient shooté à la morphine donc que c'était normal les deux astres dans le ciel et les murmures indistinctes qui lui résonnaient dans le crâne. Tout irait bien, dans deux heures elle aurait droit au repas dégoûtant classique des hôpitaux, on lui rendrait ses vêtements, son paquet de clopes et elle pourrait dire au revoir au petit à l'accent américain et à cette chambre remplie de gens endormis.
Sauf que le médecin se mit à parler, balayant toutes les certitudes de Siwan qui par ailleurs écarquillait toujours plus les yeux d'étonnement. Comment ça ils étaient pas sur Terre ? Mais ils respiraient bien, non ? Il y avait un TARDIS aux environs ou ça se passait comment ? Parce que le coup de la planètes aux étranges créatures avec une cité à la discipline quasi-militaire, ça passait à la télé et ça s'appelait Doctor Who saison quatre épisode six... Et à un autre, voir deux autres, c'était un classique la survie en territoire alien hostile. Elle manqua de lui demander d'arrêter de se foutre de leur gueule mais il se passait un truc bizarre. Quand il parlait, elle avait l'impression de l'entendre en double avec, pour une des versions, des commentaires un peu sarcastiques sur sa tête de fille tout juste réveillée et sur celle du garçon qui avait l'air crétin. Or le crétin en question ne réagissait pas et les lèvres de l'homme ne remuaient pas quand il disait ça. Et d'un coup la voix arrêta d'être en double et le brouhaha reprit. Conceptuel... Ce qu'elle donnerait pour une cigarette...
Pendant que l'autre patient s'était mis à cracher son venin avec un sourire qui ne pouvait pas être sincère, la galloise pensait à sa clope. Elle n'avait pas fumé depuis quand ? Le mec avait parlé d'un délai de réveil plus ou moins loin, ce qui expliquait qu'elle soit toute lasse. Puis avec le genre d'information qu'elle venait d'apprendre... C'était stressant et le stress appelait la nicotine et quand il n'y avait pas la nicotine, ça appelait le stress encore plus. Ses mains tremblaient un peu, elle avait envie de pleurer. Elle ne comprenait rien à la situation. Le garçon lui parla, elle ne fit même pas mine de lui répondre. Elle ne savait pas quoi lui répondre en fait. Pour donner une illusion de présence, elle leva le pouce. Oui, tout simplement magique.
Et l'anecdote suivante du médecin l'était encore plus. Des pouvoirs, rien que ça ? Siwan guettait la caméra cachée. Devait y avoir un mec qui filmait parmi les dormeurs. Il se relèverait d'un coup, pousserait un cri pour leur faire peur et affaire classée.
- Bon, c'est pas drôle votre truc à la longue. Votre histoire est bien foutue mais les pouvoirs sont en trop, c'est plus crédible là.
Elle croisa les bras, le regardant de travers. La brune se demanda si l'américain avait gobé le mensonge. Puis cette histoire de puce implantée, c'était n'importe quoi. On avait pas le droit de faire ça aux gens sans leur consentement, elle avait vu ça à la télé. Puis elle ne voyait pas de puce sur ses mains. Ses bras étaient bandés - elle avait donc eu l'accident de voiture - parce qu'elle était blessée pas parce qu'on se plaisait à créer des cyborgs.
- Non mais sérieux, viens on se casse !
Elle s'adressait à son compagnon de fortune. Il ne devait pas être dans la blague vu son air déboussolé, ou ses paroles déboussolées qu'il prononçait sans bouger les lèvres. Mais était-ce sa voix d'ailleurs ? Elle ne voulait plus de cigarette en fait, juste dix doliprane.
- Personnellement, j'étais dans une voiture.
Dans une voiture à deux doigts du coma éthylique, elle garda ce détail pour elle. Ce n'était pas très flatteur ni très pertinent dans la situation actuelle. Ça ne l'étonnait pas tant que ça d'être à l’hôpital, elle ne voyait pas pourquoi le gosse paniquait. Il devait avoir glissé sur une flaque d'eau pendant qu'il marchait et BIM ! Pourquoi il lui causait cauchemar et remettait en cause son existence ? Siwan était réelle, tout comme son mal de tête, tout comme l'oreiller qui lui fonça dessus et qu'elle évita, tout comme le gel sur la vitre, tout comme les deux soleils qui brillaient au loin. Elle hurla.
Elle hurlait encore quand un homme entra, le doigt pointé vers le soleil surnuméraire, un "Aaaaaaaaah" qui ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Elle s'arrêta d'un coup, consciente qu'elle devait avoir l'air d'une parfaite idiote devant le nouveau venu. Elle rejoignit le gamin d'un pas mal-assuré. L'homme allait certainement lui dire qu'elle s'était plantée en bagnole ou qu'elle avait vraiment beaucoup trop bu, qu'ils l'avaient shooté à la morphine donc que c'était normal les deux astres dans le ciel et les murmures indistinctes qui lui résonnaient dans le crâne. Tout irait bien, dans deux heures elle aurait droit au repas dégoûtant classique des hôpitaux, on lui rendrait ses vêtements, son paquet de clopes et elle pourrait dire au revoir au petit à l'accent américain et à cette chambre remplie de gens endormis.
Sauf que le médecin se mit à parler, balayant toutes les certitudes de Siwan qui par ailleurs écarquillait toujours plus les yeux d'étonnement. Comment ça ils étaient pas sur Terre ? Mais ils respiraient bien, non ? Il y avait un TARDIS aux environs ou ça se passait comment ? Parce que le coup de la planètes aux étranges créatures avec une cité à la discipline quasi-militaire, ça passait à la télé et ça s'appelait Doctor Who saison quatre épisode six... Et à un autre, voir deux autres, c'était un classique la survie en territoire alien hostile. Elle manqua de lui demander d'arrêter de se foutre de leur gueule mais il se passait un truc bizarre. Quand il parlait, elle avait l'impression de l'entendre en double avec, pour une des versions, des commentaires un peu sarcastiques sur sa tête de fille tout juste réveillée et sur celle du garçon qui avait l'air crétin. Or le crétin en question ne réagissait pas et les lèvres de l'homme ne remuaient pas quand il disait ça. Et d'un coup la voix arrêta d'être en double et le brouhaha reprit. Conceptuel... Ce qu'elle donnerait pour une cigarette...
Pendant que l'autre patient s'était mis à cracher son venin avec un sourire qui ne pouvait pas être sincère, la galloise pensait à sa clope. Elle n'avait pas fumé depuis quand ? Le mec avait parlé d'un délai de réveil plus ou moins loin, ce qui expliquait qu'elle soit toute lasse. Puis avec le genre d'information qu'elle venait d'apprendre... C'était stressant et le stress appelait la nicotine et quand il n'y avait pas la nicotine, ça appelait le stress encore plus. Ses mains tremblaient un peu, elle avait envie de pleurer. Elle ne comprenait rien à la situation. Le garçon lui parla, elle ne fit même pas mine de lui répondre. Elle ne savait pas quoi lui répondre en fait. Pour donner une illusion de présence, elle leva le pouce. Oui, tout simplement magique.
Et l'anecdote suivante du médecin l'était encore plus. Des pouvoirs, rien que ça ? Siwan guettait la caméra cachée. Devait y avoir un mec qui filmait parmi les dormeurs. Il se relèverait d'un coup, pousserait un cri pour leur faire peur et affaire classée.
- Bon, c'est pas drôle votre truc à la longue. Votre histoire est bien foutue mais les pouvoirs sont en trop, c'est plus crédible là.
Elle croisa les bras, le regardant de travers. La brune se demanda si l'américain avait gobé le mensonge. Puis cette histoire de puce implantée, c'était n'importe quoi. On avait pas le droit de faire ça aux gens sans leur consentement, elle avait vu ça à la télé. Puis elle ne voyait pas de puce sur ses mains. Ses bras étaient bandés - elle avait donc eu l'accident de voiture - parce qu'elle était blessée pas parce qu'on se plaisait à créer des cyborgs.
- Non mais sérieux, viens on se casse !
Elle s'adressait à son compagnon de fortune. Il ne devait pas être dans la blague vu son air déboussolé, ou ses paroles déboussolées qu'il prononçait sans bouger les lèvres. Mais était-ce sa voix d'ailleurs ? Elle ne voulait plus de cigarette en fait, juste dix doliprane.
- Siwan CadwellGénéralDétailsHRP
Re: [PV] A Whole New World
Une seule réponse : un pouce qui se lève. Ouais, bon, pour le soutien, tu repasseras. Elle avait l'air plus expressive quand elle hurlait comme une demeurée. Quoi que, t'as fait exactement la même chose deux minutes avant elle, alors t'es pas le mieux placé pour juger. Mais toute l'histoire de pouvoir te reste en travers de la gorge. Enfin, déjà, l'histoire de base te reste en travers de la gorge, mais là, c'est le pompon ! Si ça se trouve, t'es juste tombé chez les fous. Quoi que, le deuxième soleil dans le ciel fait quand même hyper réel. Et la glace autour de ta main sur la vitre le paraissait aussi. Tes pensées filent à toute allure dans ce qui te sert de boîte crânienne. Tu peux pas rester ici, faut que tu rentres chez toi. Tes parents ne s'inquiètent sûrement pas de ton absence, il t'arrive bien trop souvent de disparaître, parfois même pendant plusieurs jours. Mais tu préfères vivre avec eux qu'avec de parfaits inconnus. Surtout si en plus, ils te font... Travailler. Drôle d'idée. Le travail, c'est bon pour les autres. Toi, tout ce qui t'intéresses, c'est le sport et les soirées. Le fun quoi. Sauf qu'ici, ça n'a pas l'air d'être le quotidien qu'on te vend. Alors merci, mais tu passes ton tour.
La jeune femme qui vient de se réveiller a l'air d'être de ton avis. Enfin, elle pense que tout ça n'est qu'une blague. C'est vrai que ça pourrait être un genre de caméra cachée. Sauf qu'elle serait quand même vachement bien foutue, alors t'as comme un doute. Mais quand elle propose de se barrer de là, tu n'as pas besoin de réfléchir pendant trois plombes. Hochement de tête prononcé pour montrer ton accord.
- Ouais, on s'casse. Faut que je rentre chez moi de toute façon, je commence à crever la dalle. J'suis sûr que ma mère a fait un super repas. Tu sais, un bon plat en sauce. J'suis même prêt à me taper le tête à tête familial obligatoire pour le manger s'il le faut. Oh ouais... J'ai trop la dalle...
Le regard dans le vague, t'es déjà en train de penser au magnifique repas qui t'attend. Et ton estomac ne tarde pas à faire savoir que t'es pas en train de mentir quant au fait que t'as envie de manger. Un grognement profond se fait entendre, tandis que tu portes ta main à ton ventre, l'eau à la bouche. Mais tu te reprends relativement rapidement. En quelques secondes, te voilà à la porte que t'ouvres à la volée en lançant un regard à la demoiselle pour t'assurer qu'elle a bien l'intention de te suivre. Et tu lances par dessus ton épaule, à l'intention du mec qui vous regarde avec de grands yeux :
- A la prochaine vieux, j't'aurais bien invité à bouffer, mais j'préfère quand y'en a plus pour moi ! Tu pourras refaire tes blagues aux autres quand ils se réveilleront !
Et hop, te voilà dans le couloir. Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche. Tu sais pas trop par où se trouve la sortie. Mais vous finirez bien par la trouver, tu ne te fais pas trop de soucis pour ça. Sauf qu'il faut bien prendre une décision à un moment donné. Et vu que prendre des choix, c'est pas trop ton truc, tu décides de t'en remettre au hasard d'un jeu pour enfant. Ouais, on fait comme on peut pour avancer dans la vie. Tu désignes la droite du couloir du bout du doigt, et tu commences.
- Am, stram, gram, pic et pic et colégram, bourré bourré ratatam, am, stram, gram !
Doigt tendu vers la gauche, tu lances un sourire éclatant à ta camarade d'infortune en allant dans la direction ainsi trouvée avec un "C'est par lààààà !" des plus enthousiastes.
La jeune femme qui vient de se réveiller a l'air d'être de ton avis. Enfin, elle pense que tout ça n'est qu'une blague. C'est vrai que ça pourrait être un genre de caméra cachée. Sauf qu'elle serait quand même vachement bien foutue, alors t'as comme un doute. Mais quand elle propose de se barrer de là, tu n'as pas besoin de réfléchir pendant trois plombes. Hochement de tête prononcé pour montrer ton accord.
- Ouais, on s'casse. Faut que je rentre chez moi de toute façon, je commence à crever la dalle. J'suis sûr que ma mère a fait un super repas. Tu sais, un bon plat en sauce. J'suis même prêt à me taper le tête à tête familial obligatoire pour le manger s'il le faut. Oh ouais... J'ai trop la dalle...
Le regard dans le vague, t'es déjà en train de penser au magnifique repas qui t'attend. Et ton estomac ne tarde pas à faire savoir que t'es pas en train de mentir quant au fait que t'as envie de manger. Un grognement profond se fait entendre, tandis que tu portes ta main à ton ventre, l'eau à la bouche. Mais tu te reprends relativement rapidement. En quelques secondes, te voilà à la porte que t'ouvres à la volée en lançant un regard à la demoiselle pour t'assurer qu'elle a bien l'intention de te suivre. Et tu lances par dessus ton épaule, à l'intention du mec qui vous regarde avec de grands yeux :
- A la prochaine vieux, j't'aurais bien invité à bouffer, mais j'préfère quand y'en a plus pour moi ! Tu pourras refaire tes blagues aux autres quand ils se réveilleront !
Et hop, te voilà dans le couloir. Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche. Tu sais pas trop par où se trouve la sortie. Mais vous finirez bien par la trouver, tu ne te fais pas trop de soucis pour ça. Sauf qu'il faut bien prendre une décision à un moment donné. Et vu que prendre des choix, c'est pas trop ton truc, tu décides de t'en remettre au hasard d'un jeu pour enfant. Ouais, on fait comme on peut pour avancer dans la vie. Tu désignes la droite du couloir du bout du doigt, et tu commences.
- Am, stram, gram, pic et pic et colégram, bourré bourré ratatam, am, stram, gram !
Doigt tendu vers la gauche, tu lances un sourire éclatant à ta camarade d'infortune en allant dans la direction ainsi trouvée avec un "C'est par lààààà !" des plus enthousiastes.
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
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