L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
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L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
L'histoire sans fin -
Au pays des merveilles
Au pays des merveilles
Les règles du jeu se trouvent dans ce sujet.
Le Lapin Blanc a une vie éreintante et un emploi du temps surchargé. Quoi qu'il fasse, aussi efficace soit-il, il est toujours toujours en retard. Ce jour là ne déroge pas à la règle puisque notre pauvre Lapin Blanc doit livrer les quelques trois cent invitations à jouer de la Reine. La dame de cœur ne saurait tolérer un absent à sa partie de croquet, le Lapin n'a donc d'autre choix que de livrer tous ses cartons dans la journée.
Dans ce pays étrange et semé d'embuches, le Lapin Blanc parviendra-t-il à remplir sa mission ?
Dans ce pays étrange et semé d'embuches, le Lapin Blanc parviendra-t-il à remplir sa mission ?
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
- En r'tard, en r'tard, je suis en r'tard en r'tard ! ...
Les paroles du lapin blanc résonnaient dans les couloirs du château telle une rengaine entêtante. Il était encore tôt mais notre brave rongeur était déjà sur le pied de guerre. La reine l'avait mandaté pour une mission de la plus haute importance et tout devait être fini pour le soir même. Ainsi, Mr Lapin traînait derrière lui un petit chariot remorque, tout peint de rouge et blanc, et contenant quelque trois cents cartes d'invitation en forme de coeur.
Quittant le château, le lapin blanc s'engouffra dans l’immense labyrinthe que représentaient les jardins de la reine de coeur. Au milieu des rosiers et des arbustes, il n'était pas aisé de retrouver son chemin. Et pourtant, le lapin blanc ne comptait plus le nombre de fois où il avait parcouru ces jardins.
- Droite, non gauche. Des invitations plein les poches, il faut qu'y aille dare dare. Je suis en r'tard en r'tard !
Opérant un virage à trois cent soixante degrés le lapin se retrouva nez à nez avec ...
Les paroles du lapin blanc résonnaient dans les couloirs du château telle une rengaine entêtante. Il était encore tôt mais notre brave rongeur était déjà sur le pied de guerre. La reine l'avait mandaté pour une mission de la plus haute importance et tout devait être fini pour le soir même. Ainsi, Mr Lapin traînait derrière lui un petit chariot remorque, tout peint de rouge et blanc, et contenant quelque trois cents cartes d'invitation en forme de coeur.
Quittant le château, le lapin blanc s'engouffra dans l’immense labyrinthe que représentaient les jardins de la reine de coeur. Au milieu des rosiers et des arbustes, il n'était pas aisé de retrouver son chemin. Et pourtant, le lapin blanc ne comptait plus le nombre de fois où il avait parcouru ces jardins.
- Droite, non gauche. Des invitations plein les poches, il faut qu'y aille dare dare. Je suis en r'tard en r'tard !
Opérant un virage à trois cent soixante degrés le lapin se retrouva nez à nez avec ...
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
« Oh non, pas toi pas toi. »
Le Lapin Blanc se trouvait en face du Poète Affamé. C'était un personnage haut en couleurs qui aimait tellement les lettres qui étaient de petites arabesques d'encre noires, de petites choses pleines de significations sur des papiers si délicieux.
« Vous tombez à point nommé monsieur Lapin. Je me suis levé ce matin et je ne savais quoi manger. »
Le Poète était squelettique et faisait partie de la cour de la Reine Rouge. Il avait donc un maintien et un accent tout haut perché. Il avançait comme s'il avait acheté le Temps lui-même.
« Et vous voilà, monsieur Lapin. Avec toutes ces délicieuses lettres. Voudriez-vous m'en donner quelques unes, je vous prie ? »
Que faire ? Le chemin vers les premiers destinataires se trouvait par-delà le Poète Affamé. Aller dans la direction contraire serait s'enfoncer dans les nombreux couloirs, virages à gauche et à droite. C'était une perte de temps inimaginable.
« Je suis en r'tard je suis en r'tard déjà ! »
Le Lapin Blanc se trouvait en face du Poète Affamé. C'était un personnage haut en couleurs qui aimait tellement les lettres qui étaient de petites arabesques d'encre noires, de petites choses pleines de significations sur des papiers si délicieux.
« Vous tombez à point nommé monsieur Lapin. Je me suis levé ce matin et je ne savais quoi manger. »
Le Poète était squelettique et faisait partie de la cour de la Reine Rouge. Il avait donc un maintien et un accent tout haut perché. Il avançait comme s'il avait acheté le Temps lui-même.
« Et vous voilà, monsieur Lapin. Avec toutes ces délicieuses lettres. Voudriez-vous m'en donner quelques unes, je vous prie ? »
Que faire ? Le chemin vers les premiers destinataires se trouvait par-delà le Poète Affamé. Aller dans la direction contraire serait s'enfoncer dans les nombreux couloirs, virages à gauche et à droite. C'était une perte de temps inimaginable.
« Je suis en r'tard je suis en r'tard déjà ! »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
J'aime trop ton Poète Affamé ! *-*
Mr Lapin sautillait, sur une patte, puis sur l'autre, hésitant devant l'attitude à adopter. Il ne pouvait pas se permettre de perdre un seul de ses précieux cartons. La Reine de Coeur avait l’œil, un seul invité manquant et il se retrouverait raccourcis de plusieurs centimètres.
- Oh non non non non, m'sieur l'Poète ; pas l'temps pour un festin d'fête !
Une patte, puis l'autre, une patte, puis l'autre ... Et enfin, le déclic :
- Attention, derrière vous ! Qui rote et qui pète, le Fou !
Ces deux là ne pouvaient pas se sentir. L'un était fait de raffinement tandis que l'autre n'était que vulgarité. Nul n'avait plus de mépris pour la prose et la poésie que le Fou.
Naturellement, ce grossier personnage ne se trouvait pas réellement derrière le Poète. Cela aurait pu - la Reine de Coeur aimait ses bouffonneries - mais c'était seulement une ruse du Lapin Blanc. Profitant de l'inattention du Poète, il lui fila entre les mains, ses trois cents cartons avec.
Courant aussi vite qu'il le pouvait, le Lapin eut tôt fait de semer le Poète et de trouver la sortie du labyrinthe sans plus d'encombre. Mr Lapin pénétrait à présent dans la sombre forêt qui entourait le domaine de coeur. Une forêt où vivait nombre de personnages étranges. Pas très rassuré, mais toujours pressé, notre rongeur préféré poursuivit sa course folle à travers le bois, simplement éclairée par une petite lanterne.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: L'histoire sans fin - Au pays des merveilles
La sombre forêt était un endroit qui semblait propice à la prolifération du mal. Des brigands aux dentiers édentés. Des fauves aux pelages militaires. Mais également de riants charognards qui orchestraient ces parties de chasseurs et de chassés.
Pourtant, la sombre forêt abritant cette petite clairière éclairée. On la disait connecté à un autre monde, à un siècle des idées. Il y en avait eu tellement en si peu de temps que certaines avaient dû fuir du cerveau de leur occupant.
Mr Lapin courrait, regardant par trois sa montre et se maudissant du temps qui passait si vite. Il se rappela soudain qu’en prenant à gauche, il se dirigeait vers cette clairière illuminée. Ce n’était pas plus long que par l’autre chemin et il y avait une forte probabilité de rencontrer moins de prédateurs.
C’était comme une maison éclairée une nuit de Noël. Ou encore comme un feu d’artifice dans une nuit noire. C’était beau et c’était magique. Toutes ces ampoules de toutes formes et de toutes tailles qui volaient. Il en avait de toutes les couleurs.
Cette grosse lanterne à huile volante, ce devait être une pensée de mineur d’un ancien temps.
Et ce nœud de guirlandes à LEDs, ce devait être le produit technologique d’un esprit enfiévré.
« Une idée, une idée. Est-ce qu’il y a une de ces loupiottes qui pourraient venir m’aider ? J’ai besoin de prendre de l’avance sur le temps. Ce satané temps ! Est-ce qu’il y a une idée pour moi ici bas ? »
Pourtant, la sombre forêt abritant cette petite clairière éclairée. On la disait connecté à un autre monde, à un siècle des idées. Il y en avait eu tellement en si peu de temps que certaines avaient dû fuir du cerveau de leur occupant.
Mr Lapin courrait, regardant par trois sa montre et se maudissant du temps qui passait si vite. Il se rappela soudain qu’en prenant à gauche, il se dirigeait vers cette clairière illuminée. Ce n’était pas plus long que par l’autre chemin et il y avait une forte probabilité de rencontrer moins de prédateurs.
C’était comme une maison éclairée une nuit de Noël. Ou encore comme un feu d’artifice dans une nuit noire. C’était beau et c’était magique. Toutes ces ampoules de toutes formes et de toutes tailles qui volaient. Il en avait de toutes les couleurs.
Cette grosse lanterne à huile volante, ce devait être une pensée de mineur d’un ancien temps.
Et ce nœud de guirlandes à LEDs, ce devait être le produit technologique d’un esprit enfiévré.
« Une idée, une idée. Est-ce qu’il y a une de ces loupiottes qui pourraient venir m’aider ? J’ai besoin de prendre de l’avance sur le temps. Ce satané temps ! Est-ce qu’il y a une idée pour moi ici bas ? »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
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