Where am I ?
The World Around Us :: :: Le Sud :: L'Hôpital
Page 1 sur 1 • Partagez
Where am I ?
Where am I ?
Un plafond blanc. C'est la première chose que Myranda vit en ouvrant les yeux. Son esprit était embrumé,son corps engourdit. Son regard balaya lentement la pièce. Sa vue commençait à se brouiller. Elle ferma les yeux quelques instants essayant d'éclaircir ses idées. Elle rouvrit les yeux, tout semblait plus limpide maintenant. Elle devina même où elle se trouvait. Un hôpital.
Mais comment diable avait-elle pu se retrouver dans un tel endroit ? Elle se souvenait parfaitement de ce qu'elle faisait et rien dans sa mémoire n'évoquait un accident ou autre chose qui puisse la conduire ici. Myra se remémora le tut une dernière fois. Elle se trouvait dans Central Park, comme à son habitude, pour y composer un morceaux sur son ordinateur... Son ordinateur, où était-il ? Et son sac ? Et toutes ses autres affaires ?
Pourvu que rien ne soit cassé.
Cette pensée la fit paniquer. Elle tenta immédiatement de bouger ses jambes, ses bras. Vérifia que tout allait bien chez elle. Rien à signaler, tout allait pour le mieux. Mais alors pourquoi s'était-elle réveillée dans un hôpital ?
Elle se dégagea des couvertures et s'assit sur le bord du matelas, très peu confortable. Voyant qu'elle ne portait plus ses vêtements, mais une simple blouse, Myra chercha ses habits dans la pièce. Elle les trouva, ainsi que son sac, posés au pied de son lit, sur une table à roulette plus basse que ce dernier. Myranda se leva avec difficulté, elle se sentait nauséeuse, et la tête lui tournait. Combattant se désagréable malaise elle enfila ses vêtements. En se relevant après avoir enfilé tant bien que mal ses chaussures, la jeune femme bloqua.
C'est quoi ce bordel ?
Elle se rapprocha alors des fenêtres, abasourdie. Toucha les vitres pour s'assurer que ce n'était pas du papier peint. Il n'y avait pas de toutes, ce que sa vue lui offrait était bel et bien réel.
Deux soleils. Elle n'en croyait pas ses yeux. Deux foutus soleils. Son regard descendit lentement sur le paysage qui s'offrait à elle. Une fois de plus elle ne pouvait se résoudre à croire une seule image délivrée par ses yeux. Elle prit son sac, farfouilla dedans et en sortit son téléphone. Aucune couverture réseau. Elle s'écroula à genou.
C'est un cauchemar, ton réveil va sonner et toi tu vas difficilement te lever, comme d'habitude. Pitié Myra réveille toi bon sang!
De chaudes larmes coulaient à présent sur ses délicates joues. Comme elle fait de coutume dans les moments comme celui-ci, quoique ce cas là soit vraiment extrême, elle mis son casque sur ses oreilles, le brancha à son téléphone et lança de la musique: Dance in the rain.
Un plafond blanc. C'est la première chose que Myranda vit en ouvrant les yeux. Son esprit était embrumé,son corps engourdit. Son regard balaya lentement la pièce. Sa vue commençait à se brouiller. Elle ferma les yeux quelques instants essayant d'éclaircir ses idées. Elle rouvrit les yeux, tout semblait plus limpide maintenant. Elle devina même où elle se trouvait. Un hôpital.
Mais comment diable avait-elle pu se retrouver dans un tel endroit ? Elle se souvenait parfaitement de ce qu'elle faisait et rien dans sa mémoire n'évoquait un accident ou autre chose qui puisse la conduire ici. Myra se remémora le tut une dernière fois. Elle se trouvait dans Central Park, comme à son habitude, pour y composer un morceaux sur son ordinateur... Son ordinateur, où était-il ? Et son sac ? Et toutes ses autres affaires ?
Pourvu que rien ne soit cassé.
Cette pensée la fit paniquer. Elle tenta immédiatement de bouger ses jambes, ses bras. Vérifia que tout allait bien chez elle. Rien à signaler, tout allait pour le mieux. Mais alors pourquoi s'était-elle réveillée dans un hôpital ?
Elle se dégagea des couvertures et s'assit sur le bord du matelas, très peu confortable. Voyant qu'elle ne portait plus ses vêtements, mais une simple blouse, Myra chercha ses habits dans la pièce. Elle les trouva, ainsi que son sac, posés au pied de son lit, sur une table à roulette plus basse que ce dernier. Myranda se leva avec difficulté, elle se sentait nauséeuse, et la tête lui tournait. Combattant se désagréable malaise elle enfila ses vêtements. En se relevant après avoir enfilé tant bien que mal ses chaussures, la jeune femme bloqua.
C'est quoi ce bordel ?
Elle se rapprocha alors des fenêtres, abasourdie. Toucha les vitres pour s'assurer que ce n'était pas du papier peint. Il n'y avait pas de toutes, ce que sa vue lui offrait était bel et bien réel.
Deux soleils. Elle n'en croyait pas ses yeux. Deux foutus soleils. Son regard descendit lentement sur le paysage qui s'offrait à elle. Une fois de plus elle ne pouvait se résoudre à croire une seule image délivrée par ses yeux. Elle prit son sac, farfouilla dedans et en sortit son téléphone. Aucune couverture réseau. Elle s'écroula à genou.
C'est un cauchemar, ton réveil va sonner et toi tu vas difficilement te lever, comme d'habitude. Pitié Myra réveille toi bon sang!
De chaudes larmes coulaient à présent sur ses délicates joues. Comme elle fait de coutume dans les moments comme celui-ci, quoique ce cas là soit vraiment extrême, elle mis son casque sur ses oreilles, le brancha à son téléphone et lança de la musique: Dance in the rain.
- Myranda TrappGénéralDétailsHRP
Re: Where am I ?
Les jours passaient et une certaine routine avait fini par s'installer. Je me laissais porter par mes obligations dans la cité. Travailler, manger, dormir, tel était mon quotidien. Pas de petits plaisirs, de moments de détente ni de rires aux éclats. Cette ville était aussi triste que ses bâtiments délabrés.
Par moments, j'avais l'impression de ne plus être actrice de mon destin ; j'étais devenue contemplatrice de mon déclin.
Ma première expérience au centre de réveil n'avait pas été aussi catastrophique que je l'avais imaginé. Ce pôle me convenait bien plus que celui des soins. Les blessures sanguinolentes ça n'était pas pour moi. Rien que d'y penser, j'en avais encore des haut-le-coeur.
Je restais néanmoins persuadée que l'artisanat aurait été bien plus adapté à ma situation. Je devais faire un effort surhumain pour garder une certaine contenance face à mes collègues et aux nouveaux transférés. Avec une machine, je ne me serais pas embêté à contenir mes larmes ou à lancer de faux sourires. Le monde me pesait et j'accueillais chaque moment de solitude comme une délivrance.
Ce jour-là, je me réveillais d'une petite sieste. Je commençais à me faire aux journées de trente heures. J'avais enfin trouvé mon rythme et les cernes sur mon visage s'estompaient peu à peu.
Je me dirigeais vers la salle de réveil. Une jeune fille était arrivé il y a de cela quelques jours. Elle ne s'était pas encore réveillée mais toutes ses constantes vitales étaient stables. J'avais entendu dire que certains ne survivaient pas au transfert. Dieu merci, je n'y avais encore jamais été confronté.
Je fus surprise de trouver la nouvelle pensionnaire non pas dans son lit, comme je l'y avais laissé, mais devant la fenêtre avec un casque sur les oreilles. Comme à chaque fois, une appréhension s'empara de moi. Je craignais sa réaction, je craignais sa tristesse ou son désarroi. Si, dans mon ancienne vie, je me plaisais à aider les âmes en détresse j'avais maintenant l'impression d'être totalement nulle pour réconforter les gens. Il fallait dire que j'avais encore du mal à me réconforter moi-même.
Mettant mes craintes de côté, je m'éclaircis la gorge. La jeune fille ne semblait pas m'avoir entendue.
- Bonjour. ...
Pas de réaction. Je m'avançai donc vers elle et posai une main délicate sur son épaule afin de manifester ma présence. J'espérais qu'elle ne s'écroule pas dans mes bras, victime d'une crise cardiaque. C'était toujours effrayant de constater la présence de quelqu'un sans l'avoir entendu arriver.
Par moments, j'avais l'impression de ne plus être actrice de mon destin ; j'étais devenue contemplatrice de mon déclin.
Ma première expérience au centre de réveil n'avait pas été aussi catastrophique que je l'avais imaginé. Ce pôle me convenait bien plus que celui des soins. Les blessures sanguinolentes ça n'était pas pour moi. Rien que d'y penser, j'en avais encore des haut-le-coeur.
Je restais néanmoins persuadée que l'artisanat aurait été bien plus adapté à ma situation. Je devais faire un effort surhumain pour garder une certaine contenance face à mes collègues et aux nouveaux transférés. Avec une machine, je ne me serais pas embêté à contenir mes larmes ou à lancer de faux sourires. Le monde me pesait et j'accueillais chaque moment de solitude comme une délivrance.
Ce jour-là, je me réveillais d'une petite sieste. Je commençais à me faire aux journées de trente heures. J'avais enfin trouvé mon rythme et les cernes sur mon visage s'estompaient peu à peu.
Je me dirigeais vers la salle de réveil. Une jeune fille était arrivé il y a de cela quelques jours. Elle ne s'était pas encore réveillée mais toutes ses constantes vitales étaient stables. J'avais entendu dire que certains ne survivaient pas au transfert. Dieu merci, je n'y avais encore jamais été confronté.
Je fus surprise de trouver la nouvelle pensionnaire non pas dans son lit, comme je l'y avais laissé, mais devant la fenêtre avec un casque sur les oreilles. Comme à chaque fois, une appréhension s'empara de moi. Je craignais sa réaction, je craignais sa tristesse ou son désarroi. Si, dans mon ancienne vie, je me plaisais à aider les âmes en détresse j'avais maintenant l'impression d'être totalement nulle pour réconforter les gens. Il fallait dire que j'avais encore du mal à me réconforter moi-même.
Mettant mes craintes de côté, je m'éclaircis la gorge. La jeune fille ne semblait pas m'avoir entendue.
- Bonjour. ...
Pas de réaction. Je m'avançai donc vers elle et posai une main délicate sur son épaule afin de manifester ma présence. J'espérais qu'elle ne s'écroule pas dans mes bras, victime d'une crise cardiaque. C'était toujours effrayant de constater la présence de quelqu'un sans l'avoir entendu arriver.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Where am I ?
Perdue à la fois dans ce paysage s'étendant au plus loin de sa vue et dans sa musique, Myra n'avait pas bougé de la fenêtre. Elle ne pleurait plus, elle ne voulait plus pleurer. A quoi bon de toute façon. Elle était là maintenant, et il devait sûrement y avoir un moyen de sortir, mais chaque chose en son temps. Notre jeune femme devait d'abord savoir où elle se trouvait.
Une main vint délicatement se poser sur son épaule. Myranda se retourna, à peine surprise par ce premier contact, enlevant le casque sur ses oreilles. Une jeune femme se trouvait devant elle. Plus âgée qu'elle certes, mais de combien d'années, Myra n'aurait su le dire. Un silence gêné s'était installé.
Loin de moi l'idée d'être impoli et de déroger aux présentations, mais il faut que je sache. C'est quoi ici ? Je veux dire que c'est pas chez nous, enfin chez moi. En vrai, je ne sais même pas si vous êtes... Humains! J'ai étudié les possibilités, mais rien ne colle, c'est impossible ! Et puis bien sûr le clou du spectacle! Les deux putains de soleil!
Myranda attendait, les deux mains sur les hanches, les yeux humides, une explication. Même si tout ne lui était pas expliqué dans les détails, elle ne demandait qu'à savoir. La peur pouvait se lire dans ses yeux, elle agissait cependant comme si elle avait le contrôle de la situation.
Une main vint délicatement se poser sur son épaule. Myranda se retourna, à peine surprise par ce premier contact, enlevant le casque sur ses oreilles. Une jeune femme se trouvait devant elle. Plus âgée qu'elle certes, mais de combien d'années, Myra n'aurait su le dire. Un silence gêné s'était installé.
Loin de moi l'idée d'être impoli et de déroger aux présentations, mais il faut que je sache. C'est quoi ici ? Je veux dire que c'est pas chez nous, enfin chez moi. En vrai, je ne sais même pas si vous êtes... Humains! J'ai étudié les possibilités, mais rien ne colle, c'est impossible ! Et puis bien sûr le clou du spectacle! Les deux putains de soleil!
Myranda attendait, les deux mains sur les hanches, les yeux humides, une explication. Même si tout ne lui était pas expliqué dans les détails, elle ne demandait qu'à savoir. La peur pouvait se lire dans ses yeux, elle agissait cependant comme si elle avait le contrôle de la situation.
Dernière édition par Myranda Trapp le Mar 20 Déc 2016 - 11:08, édité 1 fois
- Myranda TrappGénéralDétailsHRP
Re: Where am I ?
Ma présence ne sembla pas effrayer la jeune fille. Nous nous regardâmes sans savoir quoi dire. Je savais que j'aurais dû me lancer dans mon speech concernant le transfert mais les mots me manquaient. J'avais pourtant répété, tourné les phrases dans tous les sens, pour essayer de rendre l'information acceptable.
"Bonjour, je suis Charlie. Cela risque d'être un choc pour toi mais il faut que tu sois courageuse : tu as été transféré de la terre dans ce nouveau monde. Jamais tu n'auras la possibilité de retourner d'où tu viens, jamais." Non, ça n'allait pas.
Je ne me souvenais pas des mots qu'avaient eus les soignants pour moi. La seule chose qui me revenait était une immense douleur et un trou noir. Il me semblait que de toute façon, aucune parole ne pourrait empêcher de souffrir. C'était un peu comme annoncer le décès d'un proche, quels que soient les mots, c'était toujours douloureux.
Par chance, elle fut la première à briser le silence pour réclamer des explications. Elle avait l'air d'avoir du tempérament, les mains ainsi posées sur les hanches. Cela lui donnait un air d'Alice. Elle aussi, avait été projetée dans un monde inconnu et effrayant, mais elle s'en était sortie avec la détermination et l'insolence propre à l'enfance. La jeune brune non plus ne se démontait pas et affrontait la situation avec une assurance que je lui enviai.
Je me raclai la gorge mal à l'aise. Avant de lui répondre, j'avais quelques obligations à remplir : je devais signaler son réveil et enregistrer son nom sur son interface.
- Hum ... Euh, je ... Je ne suis pas un extraterrestre, je viens de la terre, comme toi. Je m'appelle Charlie. Et toi, quel est ton nom ?
Je sortis mon communicateur de la poche et l'allumai. Un hologramme orangeâtre se matérialisa au-dessus du petit cube métallique que je tenais au creux de la main. Je pianotai dans le vide, ouvrant puis fermant des menus à la recherche de la bonne interface. Signaler un réveil, voilà !
Son nom enregistré, je me remémorai les choses à faire lors d'un réveil. Le signalement du réveil, c'était fait. Je devais aussi l'ausculter -même si elle tenait debout et qu'elle avait l'air plutôt en forme- et lui expliquer son transfert et tout le fonctionnement de la ville. ça n'était pas une mince affaire et je me fis la réflexion que j'en avais bien pour l'après-midi. Si tout se passait bien ...
Prise d'une illumination, j'ajoutai tout à coup :
- Tu dois avoir faim ! Je vais te faire porter un repas.
J'omettais de la prévenir de la qualité abominable de la nourriture locale. Elle s'en apercevrait bien assez vite. Et puis, après plusieurs jours passés dans le coma elle devait être littéralement affamée, elle ne se rendrait peut-être pas compte du mauvais gout.
Je pianotais encore un peu sur mon communicateur, pour passer commande, avant de le ranger dans ma poche.
Voilà, le moment fatidique était arrivé. J'allais devoir lui donner des explications. Je me tordais les mains, nerveuse.
- En attendant ton plat, je peux répondre à tes questions ... Tu as été transféré sur cette planète euuuh, comme par magie, si je puis dire .. Je crois qu'on ne l'explique pas trop. Et donc ici c'est euuuh ... Une autre planète. Je ne crois pas qu'elle ait de nom. La ville non plus n'a pas de nom, conclus-je dans un sourire gêné.
Les gens n'avaient, semble-t-il, pas pris le temps de nommer grand-chose ici.
"Bonjour, je suis Charlie. Cela risque d'être un choc pour toi mais il faut que tu sois courageuse : tu as été transféré de la terre dans ce nouveau monde. Jamais tu n'auras la possibilité de retourner d'où tu viens, jamais." Non, ça n'allait pas.
Je ne me souvenais pas des mots qu'avaient eus les soignants pour moi. La seule chose qui me revenait était une immense douleur et un trou noir. Il me semblait que de toute façon, aucune parole ne pourrait empêcher de souffrir. C'était un peu comme annoncer le décès d'un proche, quels que soient les mots, c'était toujours douloureux.
Par chance, elle fut la première à briser le silence pour réclamer des explications. Elle avait l'air d'avoir du tempérament, les mains ainsi posées sur les hanches. Cela lui donnait un air d'Alice. Elle aussi, avait été projetée dans un monde inconnu et effrayant, mais elle s'en était sortie avec la détermination et l'insolence propre à l'enfance. La jeune brune non plus ne se démontait pas et affrontait la situation avec une assurance que je lui enviai.
Je me raclai la gorge mal à l'aise. Avant de lui répondre, j'avais quelques obligations à remplir : je devais signaler son réveil et enregistrer son nom sur son interface.
- Hum ... Euh, je ... Je ne suis pas un extraterrestre, je viens de la terre, comme toi. Je m'appelle Charlie. Et toi, quel est ton nom ?
Je sortis mon communicateur de la poche et l'allumai. Un hologramme orangeâtre se matérialisa au-dessus du petit cube métallique que je tenais au creux de la main. Je pianotai dans le vide, ouvrant puis fermant des menus à la recherche de la bonne interface. Signaler un réveil, voilà !
Son nom enregistré, je me remémorai les choses à faire lors d'un réveil. Le signalement du réveil, c'était fait. Je devais aussi l'ausculter -même si elle tenait debout et qu'elle avait l'air plutôt en forme- et lui expliquer son transfert et tout le fonctionnement de la ville. ça n'était pas une mince affaire et je me fis la réflexion que j'en avais bien pour l'après-midi. Si tout se passait bien ...
Prise d'une illumination, j'ajoutai tout à coup :
- Tu dois avoir faim ! Je vais te faire porter un repas.
J'omettais de la prévenir de la qualité abominable de la nourriture locale. Elle s'en apercevrait bien assez vite. Et puis, après plusieurs jours passés dans le coma elle devait être littéralement affamée, elle ne se rendrait peut-être pas compte du mauvais gout.
Je pianotais encore un peu sur mon communicateur, pour passer commande, avant de le ranger dans ma poche.
Voilà, le moment fatidique était arrivé. J'allais devoir lui donner des explications. Je me tordais les mains, nerveuse.
- En attendant ton plat, je peux répondre à tes questions ... Tu as été transféré sur cette planète euuuh, comme par magie, si je puis dire .. Je crois qu'on ne l'explique pas trop. Et donc ici c'est euuuh ... Une autre planète. Je ne crois pas qu'elle ait de nom. La ville non plus n'a pas de nom, conclus-je dans un sourire gêné.
Les gens n'avaient, semble-t-il, pas pris le temps de nommer grand-chose ici.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
The World Around Us :: :: Le Sud :: L'Hôpital
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum