Agate "Ag" Cairdiúil

Agate "Ag" Cardiúil


Opale (uniquement en "affaires") • 28 ans • Américaine. Ayeah. • Recherche
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Physique & Apparence

"Ça c'est moi, une photo de quand j'étais à la fac, pendant un airsoft entre potes. C'était le bon temps."

Agate est enceinte. De trois mois. Outre ce détail, elle est assez petite, avec de beaux et grands yeux verts profonds qui faisaient la fierté de sa mère. Sa peau est blanche, ni trop pâle ni trop bronzée et ses traits doux et donnent un aspect rond et agréable à son visage. Elle est belle d'une beauté de jeune petite d'origine celte. On a pu lui dire qu'elle avait un visage "mignon". Agate a les cheveux longs regroupés en une queue de cheval, qui descend jusqu'à la base de sa nuque. Elle aime porter des vêtements simples et pratiques, genre sweat capuche et jeans. Même si là le rayon qu'elle déteste le plus dans les magasins va devenir sa garde-robe.  
Contre toute attentes diraient certains, elle a le permis moto mais pas voiture.  
Agate est gauchère et ses mains assez petites aux doigts fins sont pourtant plus résistants que celles de la péronnelle de base, combat à l'épée oblige. Elle est d'ailleurs assez musclée ; porter des armures de plate avec de la maille ça aide, manie très, très bien l'épée et tire correctement au pistolet. De même, elle a une certaine dose de muscle, sans être rondouillarde, juste avec des formes qui lui interdisent à jamais d'être traitée de maigre.
Concernant la drogue, elle en consomme bien un petit coup de temps en temps histoire de tester la qualité et de s'amuser un coup, hein. Enfin depuis trois mois, elle a un peu arrêté. Déjà que ça montait pas à plus d'un rail ou deux par mois avant, maintenant c'est plus qu'en micro-doses. Et comme elle a une résistance assez correcte, elle le vit plutôt bien. Ça la rend encore plus insupportable, voilà tout.


Caractère & Morale
Agate a vraiment un caractère de merde. Je m'en-foutiste au possible et insupportable, elle est dotée d'un cynisme acide et d'un mépris complet envers la vie, surtout celle des autres. Et ses poussées d'hormones n'arrangent rien, augmentant son irascibilité. Elle est aussi intelligente et pragmatique, surtout quand il s'agit de sa propre survie. Elle n'hésitera pas à envoyer au diable ceux qui se dressent sur sa route, et elle l'a déjà fait. Toutefois il faut nuancer le personnage, qui peut paraître là comme totalement antipathique. Elle aime bien s'amuser, boire un coup et envoyer des plaisanteries cyniques et acides à ses amis, qu'elle choisit d'ailleurs avec grand soin.

Certains psychologues diraient qu'Ag tire sa joie de l'affrontement et de l'opposition avec autrui, et qu'elle aime être dans la compétition. Ce qui est vrai, mais comme elle préfère se préoccuper de choses concrètes -sans tomber dans le simplisme- elle ne l'admettra jamais ou s'en moquera éperdument. Ses expériences passées ont développés en elle un certain sens stratégique et goût du risque, qui est, pour le moins, complètement anéanti par son état actuel, mais uniquement par pics. Il peut donc arriver que d'un coup elle fonce tête baissée dans le danger, son sens de l'analyse complètement inhibé par l'adrénaline.

Elle reste tout de même assez humaine et peut, envers ses amis, faire preuve d'une grande sympathie. Mais avant d'avoir sa confiance, il faut y aller.
A ce propos, elle déteste deux choses plus que toute autre : l'hypocrisie et la médiocrité. L'hypocrisie dans le sens où elle accepte qu'on lui mente, elle le fait souvent ele-même. Mais qu'on refuse de lui dire quelque chose par peur de sa réaction, par lâcheté ou par dissimulation, ça, elle le déteste plus que tout. Elle dit d'ailleurs souvent à ses sous-fifres : "Quand vous m'dites que 500 kilos d'coke hongroise ont été volés, dites-le direct quoi. Au premier rond de jambe je vous pète le genou pour que vous vous avisiez pas d'recommencer. J'pas l'temps d'vous tirer les vers du nez si une merde nous tombe sur le coin de la gueule m'voyez."

Politiquement, elle est de droite conservatrice, soutient la NRA et se dit pro-confédérée. Pas qu'elle soit raciste attention, elle défend au contraire le droit de haïr : du moment qu'elle peut montrer toute sa détestation envers une personne librement, celle-ci a le droit de montrer la sienne envers elle. Mais il faut qu'elle s'attende à un coup dans les burnes. Elle est évidemment totalement pour le libéralisme économique et pour pourrait résumer sa notion de la lutte des classes en : "Tous les jours j'chapeaute des gamins vivant dans la rue qui s'font un pognon fou en vendant l'héro. Démerdez-vous, prenez exemple : eux plus tard ils seront Opale à la place d'Opale, parce qu'ils savent quand lécher des bottes, quand casser leurs chefs en s'y mettant à plusieurs pour grimper les échelons et qui ont pas peur de se faire flinguer par un tong."

C'est une leader-née avec une bonne dose d'esprit pratique et une culture très correcte, malgré un parlé de hoodlum. Elle peut facilement rejoindre un groupe de travail même si sa tendance à ne jamais hésiter pour balancer les vérités qui font mal risque de lui causer des problèmes, qu'évidemment elle ne connaissait pas du temps où elle dirigeait les Opalins et était vue par eux comme une déesse-mère. Je vous ai parlé de son complexe de supériorité ?


Histoire
Toute petite, c'était une enfant calme, agréable, elle avait plein d'amis et tout le monde la trouvait chou. Et puis survint l'adolescence, et avec elle, un changement drastique. Du jour au lendemain elle s'est mise à détester tout et tout le monde et a multiplié les conneries. A ses 16 ans, elle a déclenché une alarme incendie dans son bahut et a profité de la confusion pour voler des exemplaires des contrôles du mois prochains dans les affaires de ses professeurs. A ses 17 ans, elle a manquée de tuer un élève de sa classe en le faisant passer par la fenêtre du troisième étage. A ses 18 ans, elle a servie de passeuse de drogue, ingérant des sacs de stupéfiants pour les faire voyager du Mexique au Canada. Elle était habituée alors à avoir une double vie, car elle était connue dans les associations de GN [jeu de rôles grandeur nature] américano-canadiennes dont elle faisait partie. Ses amis la décrivaient comme une bonne bastonneuse, une chef éclairée et une emmerdeuse de première mais assez agréable au final. A noter que si elle utilisait une épée en mousse, elle possédait aussi une véritable lame pour s'entraîner seule, et faire des vrais combats dans des GNs de baston pure.

Et enfin, à ses 19 ans, tout a fini par s'arrêter là. Elle s'est réveillée un beau matin pluvieux les mains menottées, la gueule de bois et au poste de police. Elle ne se rappelait plus vraiment des raisons de sa présence ici, mais l'impression qu'elle avait d'avoir reçue une armée sur le crâne voulait tout dire de la nuit dernière. Ag fut relâchée après quelques mois. Au final, c'était un simple coup et blessure à la sortie d'un bar. Mais ses parents lui coupèrent les vivres et l'expulsèrent de chez eux. Son petit trafic lui avait tout de même rapporté une jolie somme et elle s'installa à St Joseph, une bourgade à proximité de Urbana, où elle effectua le reste de ses études universitaires, tout en continuant sa passion pour l'épée à deux mains et les costumes cuir/acier. Finie les conneries et la vie de délinquante, place à celle d'étudiante. Pendant quatre ans tout se passa assez bien, elle eut un petit copain, ils s'aimèrent, vécurent ensemble. Ça ce passait trop bien. Son petit copain était en fait un ancien du cartel de la drogue dont Ag était l'employée, et il devait la convaincre de reprendre du service. Elle le plaqua, le dénonça aux autorités après avoir exhibé des documents trouvés dans le bureau de son petit ami, et réussit son examen de fin d'année. Aujourd'hui, elle pourrait enseigner la chimie au lycée.

Elle était fin prête et décida de revenir à sa Chicago natale. [elle y est née mais est de famille texane.] Son passé la rappelait ? Très bien, elle allait revenir. Et beaucoup allaient trembler. Une fois en ville, elle utilisa son expérience pour renouer des contacts avec la pègre locale et en apprendre le plus possible. En quatre ans, elle établit un réseau cellulaire de vente d'informations et de trafic de drogue. Il était assez souterrain pour pouvoir échapper à la police. Par dérision envers la lithothérapie, elle l'appela l'Opale, nomma ses membres les Opalins et prit elle-même le surnom d'Opale. [L'opale étant sensée protéger les actions bienfaisantes, en plus guérir de la dépendance au tabac, éloigner votre belle-mère et ramener votre épouse] Je vous ai parlé de son complexe de supériorité ? Elle sut toutefois très vite faire des roucoulements aux ruskoffs déjà installés et leur rendait des services tout en phagocytant petit à petit leurs revendeurs et réseaux de marchandise, jusqu'à pouvoir monter une bande suffisante pour devenir membre à part de la guerre des gangs.

Sur place, elle eut un nouveau petit ami, un sicilien beau comme un dieu mais héroïnomane à en crever. Comme c'était un client régulier et très charmeur, ils s'aimèrent et, il y a trois mois, décidèrent de concevoir un enfant. Puis il mourut d'une overdose. C'est con. Sur le coup elle le vécut assez mal. Mais c'est pas la faute de la drogue, il avait qu'à être moins stupide et connaître ses limites. C'est ça le capitalisme ; on va pas materner les gens, ils sont libres donc responsables d'eux-même.

Récemment, elle venait de conclure une alliance secrète avec les tongs pour éliminer les Russes. Trois jours après son Transfert, ses hommes et ses alliés aidés des Irlandais devaient attaquer de front plusieurs labos de meth et magasins aux mains de leurs ennemis. Agate avait réussi à convaincre les tongs de la laisser diriger l'opération.



Prenons la scène juste avant son Transfert.

"Hey Opale, y'a la marchandise qui vient d'arriver."
Le chef de la troisième cellule, Tommy Canick, un enfant de 15 ans gérant les dealers des écoles, venait d'entrer, sans frapper cela va de soi, dans la chambre où Agate faisait ses comptes, avec à ses côtés Cyrille Gérard, vieil homme de 65 ans et responsable commercial d'Opale. Ils étaient dans un entrepôt privé qui comportait également un petit bureau où Opale stockait ses marchandises illicites. La chef leva ses yeux vers son lieutenant, soupira et se leva. Avant de sortir, elle prit son épée, rangée contre le mur et accrocha le fourreau dans son dos. Ça donnait de la prestance et elle aimait plus que tout paraître avec. Je vous ai déjà parlé de son complexe de supériorité ?
Elle se dirigea vers un tas de caisses adjacents à une voiture volée qui était en train d'être repeinte en bleu. Plusieurs de ses Opalins attendaient assis sur ces caisses. Elle attira l'attention d'un qui lui tournait le dos en lui tapotant l'épaule.
"bon aller, montrez-moi ça. Oursons ou petits pois ?
-Petits pois, les oursons c'est après-demain.
-Ah oui, il me semblait bien. Bon aller ouvre."
Le truand ouvrit la caisse et sortit une canette de petits pois. Il lui tendit, ainsi que son couteau suisse. Elle prit les deux, ouvrit la conserve qui contenait une poudre blanche, renifla légèrement et la posa sur le capot de la voiture.
"Pas mal.
-Ah Opale, on a un souci.
-Raconte.
-Claire d'vait transporter le colis de demain pour Ottawa avec nous mais elle a été chopée par les flics pour conduite bourrée. J'ai personne pour la remplacer.
-'chier. On peut pas s'permettre de louper un gramme pour cette commande."

Elle soupira longuement. fit quelques pas, dans un silence religieux.
"Bon bah j'viens avec vous, j'connais bien l'traffic. T'as son sachet ?
-Euh ouais, attends."
Il disparut quelques secondes pour revenir avec un petit sac plastique contenant la même poudre blanche et lui tendit. Elle le prit, soupira longuement en marmonnant qu'elle était pas faite pour ces conneries et l'avala, non sans difficultés mais elle connaissait son affaire. L'opération terminée, elle poussa un petit gémissement et râla un bon coup. "Putain ça fait toujours aussi mal ces saloperies, argleu." Puis elle lança un regard intéressé à la conserve ouverte.
"J'vais quand-même tester la qualité, on sait jamais... Miroir, lame."
Ses sous-fifres s'exécutèrent et lui apportèrent de quoi se faire deux rails : un pour s'habituer et un pour savourer. Elle plaça le miroir sur le capot de la voiture et s'appuya dessus pour sniffer.

Transfert.

Et elle se péta la mâchoire en heurtant le sol quand la voiture disparut.


Inventaire
T-shirt blanc avec le Stainless Banner, offert après une nuit mouvementée où Agate l'avait utilisé comme pyjama par Sharon Tally, une texane lesbienne jusqu'au coup et chef de la cellule d'Austin récemment créée.
Sweat à capuche gris sombre de Crooks and Castles.
Jean bleu sombre.
Clef de moto, une petite cross passe-partout en l'occurrence.
Carte d'identité. Vraie celle-ci.
13 dollars.
Une lame de rasoir.
Un miroir rond de petite taille, brisé.
150 grammes de cocaïne.
1 rail de cocaïne sur ledit miroir.
Épée à deux mains avec fourreau. L'épée a été achetée sur Internet, sur un site spécialisé de GN-istes et améliorée au niveau de l'équilibrage de la poignée et pour le cuir de la garde, le fourreau a également été acheté sur Internet. Du très bon matos, assez cher mais pas hors-de-prix. Depuis qu'elle est revenue à Chicago Agate l'aiguise.


Pouvoir
Agate est une bibliothécaire mentale.

Dès qu'elle ferme les yeux, elle visualise un bâtiment. Il comporte plusieurs portes, mais seuls deux lui sont pour le moment accessibles ; archives et simulation. Elle a pu repérer trois autres : lecture,  palimpseste et synthèse.

Salle des Archives :
C'est le stockage de sa mémoire. Elle se présente comme une immense pièce pleine de rayons présentant des classeurs contenant des données. Au prix d'un certain temps, elle peut retrouver chacun de ses souvenirs, même le plus infime.

Salle de Simulation :
C'est une pièce de taille moyenne, carrée, totalement blanche avec un bouton sous cloche au mur. La cloche est fermée par une clef et ne peut pas encore être soulevée. Agate ignore donc son utilité, mais il consiste en un état de transe totale durant lequel Agate ressent totalement tout ce qui se passe dans cette pièce, une sorte de simulation totale. Inutile de préciser les danger inhérents, et si elle devait l'utiliser, ce devrait être avec un comparse qui la réveillerait à un moment, à grand coup de seau d'eau froide. En attendant, la salle lui permet de matérialiser et de sauvegarder des constructions mentales, que ce soit des images, des formules mathématiques, des scènes entières, des objets, etc. Plus la construction est complexe plus cela lui coûte d'énergie.

L'utilité des prochaines pièces est inconnue à Agate.

Salle de lecture :
Elle comporte un moniteur relié à la vue permettant de contrôler un drone. Quand ce drone percute une personne qu'elle peut voir, Agate peut lire ses pensées. Le problème est qu'elle peut lire toutes ses pensées et connaître toute ses sensations. Cela revient à ressentir son corps et celui d'un autre, à entendre ses pensées et celles d'un autre. Assez dérangeant. Plus la lecture dure et plus cela lui coûte d'énergie.

Salle de palimpseste :
Elle comporte également un moniteur relié à la vue permettant de contrôler un drone et lui permet d'ajouter, de supprimer ou de modifier une pensée chez quelqu'un. Selon la sensibilité de la personne et selon ses capacités magiques, celle-ci pourra réaliser le changement et comprendra qu'une pensée lui manque sans jamais pouvoir la retrouver ou bien ne s'apercevra de rien et fera comme si la pensée disparue n'avait jamais existé. Plus le changement est important plus cela lui coûte d'énergie. Une mort d'épuisement reviendrait à réécrire complètement la personnalité de quelqu'un.

Salle de synthèse :
La plus puissante. Elle comporte un ordinateur à quatre écrans et permet de contrôler toutes les salles simultanément. Envie d'installer une idée dans quelqu'un créée en simulation avec des bouts d'archives tout en ayant au préalable lu ses pensées ? Sans problèmes. Les règles de coût énergétiques valables pour les précédentes salles fonctionnent et se cumulent.


Comme inconvénients majeurs on pourrait citer le coût en énergie, le risque de pertes de repères avec le réel, l'oubli dans ses simulations, la folie et tant d'autres. De plus, quand elle est dans sa bibliothèque, elle ne peut que très difficilement agir dans le monde réel.

Appelez-moi Zuglub.
18 ans
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