Le bar clandestin
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Le bar clandestin
L'endroit le plus connu de la cité malgré son statut "illégal". Un groupe de citoyens s'occupe de fabriquer de l'alcool et approvisionne ainsi ce lieu en cette boisson tant appréciée par la race humaine.
Le choix est très limité, pas de kir royal à la cerise ou d'alcools raffinés et autres fantaisies. Il n'existe que trois "variantes" alcoolisées. La première est une sorte de bière au goût passable, faible en alcool et étant généralement l'option pour ceux voulant "oublier les horreurs de ce monde" ou passer beaucoup de temps au bar. La seconde est un vin assez bon, choisi pour ceux et celles venu faire un petit tour et se détendre. La dernière boisson est une eau-de-vie très forte faite à partir de céréales, appelée "vodka" au vu de sa similarité avec la boisson du monde d'origine des survivants.
Comme la cité ne possède pas de monnaie, les tenants du bar (qui changent souvent) ont la lourde tâche de refuser le service aux personnes abusant. Les habitués du lieu ont peu a peu développé un système leur permettant d'assister les activités du bar et ainsi "payer" leurs moments d'ivresse. Les passants occasionnels n'ont donc pas forcément besoin d'aider, bien qu'il est toujours bien vu de faire un geste de temps en temps pour ne pas passer pour un profiteur et se faire refuser le service.
Lorsque vous entrez, la première chose que l'on peut remarquer est le comptoir : très large, permettant à un bon nombre de personnes de s'y appuyer ou s'asseoir sur un de tous ces petits tabourets bruts fabriqués spécialement pour le lieu, en bois d'arbre atlas. Pour couvrir toute cette largeur, il y a toujours deux ou trois serveurs afin de pouvoir servir tout le monde lors des heures d'affluence.
La salle comporte également des tables suivant le même modèle que les tabourets du comptoir, avec des chaises à la bonne hauteur. Il est aussi possible de s'installer à même le sol, dans un coin, seul ou entre amis. La décoration est très sobre, le plus intéressant à voir sont les gravures sur le bois et la pierre dans tout l'établissement, plusieurs survivants, anciens artistes ou passionnés, s'étant approprié un coin de table ou de mur. Partout où les yeux se posent, une œuvre, racontant sans doute une histoire, une envie, un espoir.
Le choix est très limité, pas de kir royal à la cerise ou d'alcools raffinés et autres fantaisies. Il n'existe que trois "variantes" alcoolisées. La première est une sorte de bière au goût passable, faible en alcool et étant généralement l'option pour ceux voulant "oublier les horreurs de ce monde" ou passer beaucoup de temps au bar. La seconde est un vin assez bon, choisi pour ceux et celles venu faire un petit tour et se détendre. La dernière boisson est une eau-de-vie très forte faite à partir de céréales, appelée "vodka" au vu de sa similarité avec la boisson du monde d'origine des survivants.
Comme la cité ne possède pas de monnaie, les tenants du bar (qui changent souvent) ont la lourde tâche de refuser le service aux personnes abusant. Les habitués du lieu ont peu a peu développé un système leur permettant d'assister les activités du bar et ainsi "payer" leurs moments d'ivresse. Les passants occasionnels n'ont donc pas forcément besoin d'aider, bien qu'il est toujours bien vu de faire un geste de temps en temps pour ne pas passer pour un profiteur et se faire refuser le service.
Lorsque vous entrez, la première chose que l'on peut remarquer est le comptoir : très large, permettant à un bon nombre de personnes de s'y appuyer ou s'asseoir sur un de tous ces petits tabourets bruts fabriqués spécialement pour le lieu, en bois d'arbre atlas. Pour couvrir toute cette largeur, il y a toujours deux ou trois serveurs afin de pouvoir servir tout le monde lors des heures d'affluence.
La salle comporte également des tables suivant le même modèle que les tabourets du comptoir, avec des chaises à la bonne hauteur. Il est aussi possible de s'installer à même le sol, dans un coin, seul ou entre amis. La décoration est très sobre, le plus intéressant à voir sont les gravures sur le bois et la pierre dans tout l'établissement, plusieurs survivants, anciens artistes ou passionnés, s'étant approprié un coin de table ou de mur. Partout où les yeux se posent, une œuvre, racontant sans doute une histoire, une envie, un espoir.
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Le bar clandestin
Métro, boulot, dodo. Tel était mon quotidien. Je travaillais d’arrache-pied, que ce soit pour l’hôpital ou avec Velhelm, mais je n’avais aucune distraction. Mes activités de recherche n’étaient, certes, pas rébarbatives, mais c’était toujours plus intellectuel d’une soirée entre pots. J’avais besoin de m’abrutir un peu, de lâcher prise. Malheureusement, je n’avais aucun moment de détente ou d’amusement. Il m’arrivait parfois d’avoir quelques heures de temps libre mais dans ces moments-là, je m’ennuyais ferme. À part pianoter sur mon communicateur pour fouiller dans le réseau intracom, je n’avais rien à faire. Cette ville n’avait pas été pensée pour remonter le moral des gens et leur offrir une vie à peu près satisfaisante. Personne ne pouvait se contenter d’un travail, d’un lit et d’une ration alimentaire. Les êtres humains avaient besoin de plus. Moi, en tout cas, j’avais besoin de plus.
Un jour, pendant ma pause repas, j’entendis mes collègues parler d’un bar. Je me fustigeai de ne pas l’avoir découvert avant. Je n’avais pas osé visiter la cité, par peur de tomber sur un monstre assoiffé de sang comme cela m’était arrivé à ma première sortie. Un traumatisme qui commençait à peine à s’estomper. J’essayais de me rassurer en me disant qu’après tout, j’avais survécu et que je survivrai probablement au prochain aussi.
Je m’étais empressée de chercher la localisation du fameux bar sur le réseau intracom mais mes recherches furent infructueuses. Il n’existait pas, à priori, de bar dans cette cité. Avais-je mal compris ? Leurs propos n’étaient pourtant pas équivoques.
J’envisageai un court instant de parcourir la ville en long, en large et en travers, pour en avoir le cœur net. Mais à voir le plan et la superficie de l’endroit, je fus découragée. Finalement, je pris mon courage à deux mains et questionnai Sajni :
- Dis-moi … J’ai cru t’entendre parler d’un bar un jour … Il y en vraiment un dans la cité ? …
- Oui, dans les souterrains, répondit-elle simplement avec une lueur de malice dans les yeux.
Elle retourna à son occupation, sans plus de détails, me laissant un peu dubitative. Dans les souterrains ?! Je ne savais même pas qu’il y en avait. Mais surtout : pourquoi avoir installé un bar à un tel emplacement ? Question visibilité ce n’était pas top, ils ne devaient pas avoir masse de clients.
Un soir, alors que j’étais exténuée par ma journée de travail et que je ressentais plus que jamais le besoin de me détendre, je me décidai à aller vérifier si ce que m’avait dit Sajni était vrai. J’expédiai un petit message à Velhelm pour le prévenir que je ne pourrai pas venir l’aider pour cause de « trop de travail » et pris la direction de l’entrée des souterrains la plus proche : entre l’hôpital et le centre de recherche.
L’accès aux galeries était grand ouvert mais je distinguai deux grilles massives qui pouvaient être refermées à tout moment. J’hésitais à entrer par peur de ne plus pouvoir en ressortir. Ne sachant que faire, je restai sur place, passant d’un pied sur l’autre avec l’air d’une enfant qui ne sait pas trop s’elle doit tenter la bêtise ou non.
Un jour, pendant ma pause repas, j’entendis mes collègues parler d’un bar. Je me fustigeai de ne pas l’avoir découvert avant. Je n’avais pas osé visiter la cité, par peur de tomber sur un monstre assoiffé de sang comme cela m’était arrivé à ma première sortie. Un traumatisme qui commençait à peine à s’estomper. J’essayais de me rassurer en me disant qu’après tout, j’avais survécu et que je survivrai probablement au prochain aussi.
Je m’étais empressée de chercher la localisation du fameux bar sur le réseau intracom mais mes recherches furent infructueuses. Il n’existait pas, à priori, de bar dans cette cité. Avais-je mal compris ? Leurs propos n’étaient pourtant pas équivoques.
J’envisageai un court instant de parcourir la ville en long, en large et en travers, pour en avoir le cœur net. Mais à voir le plan et la superficie de l’endroit, je fus découragée. Finalement, je pris mon courage à deux mains et questionnai Sajni :
- Dis-moi … J’ai cru t’entendre parler d’un bar un jour … Il y en vraiment un dans la cité ? …
- Oui, dans les souterrains, répondit-elle simplement avec une lueur de malice dans les yeux.
Elle retourna à son occupation, sans plus de détails, me laissant un peu dubitative. Dans les souterrains ?! Je ne savais même pas qu’il y en avait. Mais surtout : pourquoi avoir installé un bar à un tel emplacement ? Question visibilité ce n’était pas top, ils ne devaient pas avoir masse de clients.
Un soir, alors que j’étais exténuée par ma journée de travail et que je ressentais plus que jamais le besoin de me détendre, je me décidai à aller vérifier si ce que m’avait dit Sajni était vrai. J’expédiai un petit message à Velhelm pour le prévenir que je ne pourrai pas venir l’aider pour cause de « trop de travail » et pris la direction de l’entrée des souterrains la plus proche : entre l’hôpital et le centre de recherche.
L’accès aux galeries était grand ouvert mais je distinguai deux grilles massives qui pouvaient être refermées à tout moment. J’hésitais à entrer par peur de ne plus pouvoir en ressortir. Ne sachant que faire, je restai sur place, passant d’un pied sur l’autre avec l’air d’une enfant qui ne sait pas trop s’elle doit tenter la bêtise ou non.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Le bar clandestin
Seven Hours with a Backseat Driver
Un pas. Devant. L'autre. En équilibre. Sur la rampe du pont. Dangereux? Qu'est ce qu'il y avait de plus dangereux? De plus dangereux que de vivre dans un monde emplit de créatures bizzaroïdes qui ne souhaitaient que planter leurs crocs dans les rivières bleurs du corps humain? Faire jaillir le rouge, essence de vie! Comment rendre l'Homme froid comme les murs d'une église.Jolie transformation. Très peu pour toi. Tu préférais t'amuser, rire, ou avancer en équilibre sur les petits murets du ponts. Toi qui étais déjà destinée à être une funambule depuis que tu avais...atterrit? Glissée? Apparue ? Ici. "Un, deux, trois, quatre. Un deux, trois, quatre. Un, deux, trois". La musique te siffle dans la tête. Mélange de son, de folie. Les mouvement ne deviennent plus qu'art. Tu chantonnes encore..."Touing touing touing touing touing touing touing..." Tu t'amuses. Ton travail était terminé après tout. Tu avais encore quelques tâches colorés sur la tête, dans les cheveux, sur les doigts.Le Roussignol était dans les parages. Tu chantonnais exprès. Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui osaient venir te voir. Le "transfert" t'avait soit disant rendue folle. Mais tu n'étais pas folle n'est-ce pas? Après tout, qu'est ce la folie? Une simple question de point de vue. La comédie? Vouloir s'enfuir d'ici? Tu sais que tu posais beaucoup de problème à la Défense. Mais bon, comme tu étais une folle, c'était facile. Ils te laissaient tranquille, te relâchaient... pitié? Ou Incompréhension? Tu sais pas. Tout ce que tu fais, c'est d'aider à faire tourner les engrenages rouillés de cette cité. Et tu détestais ça. Alors tu prenais ton temps.
Ils avaient promis qu'ils t'aideraient à te rendre ton aimée. Lydie. Ils avaient promis que tu pourrais t'en aller si tu te mettais aussi au service de la cité. Tu n'étais plus dupe. Ils t'avaient tous menti. Et tu n'étais plus qu'un oiseau en cage. Avec un nom qu'un Défenseur t'a donné. Tu l'avais même pas choisi. Mais tu t'en fichait, il t'allais bien. Hop, petit saut, demi tour. Tu recommences, avec ta grâce féline. Ton petit corps fin. Ton petit sourire enfantin et tes yeux malicieux. Cela ne dure pas longtemps. Un des Défenseur s'approche. Tu prends peur. Vite, vite. Tu sautes à pied joint et t'enfuis. Dans ta tête, tu fredonnes la comptine. "Il court il court le furet". Furet... on aurait pu t’appeler comme ça aussi. Cela aurait été joli un furet roux. Imaginez: une petite flamme orangée qui file entre les pavés. Jolie thème de toile. Tu continues de courir, encore, encore. Dévalant les rues. puis tu cours différemment. Un peu plus comme une jeune fille heureuse. Genoux vers l'avant, sautillant sur place. Tu ne sais plus pourquoi tu avais eu peur. Puis la personne à eu ce qu'elle voulait après tout. Tu es descendue du muret. Il y avais plus de quoi être effrayé. La petite rouquine lève sa tête et aperçoit une jeune personne. Celle-ci observait deux grandes grilles ouvertes. Tu te stoppes devant ses grilles, près de la jeune femme et place tes petites menottes (... mains!) dans ton dos, jouant avec tes pieds. Puis tu fais comme la demoiselle. Tu les observes, les contemples sous toutes leurs coutures. Elles étaient belles. Grandes. "Tuuuu tututuuu tutututu tututuuu". Est-ce une oeuvre d'art? Surement vu le regard pensif de la jeune femme. Même si elles étaient pour toi un peu banales ces grilles, il fallait toujours admirer le travail d'un artiste. Par respect. Puis timidement, ta voix sort. Les yeux émerveillés.
- Très réaliste les effets de rouille...
Tu t'arrêtes net. Et si c'était elle l'artiste?
Ils avaient promis qu'ils t'aideraient à te rendre ton aimée. Lydie. Ils avaient promis que tu pourrais t'en aller si tu te mettais aussi au service de la cité. Tu n'étais plus dupe. Ils t'avaient tous menti. Et tu n'étais plus qu'un oiseau en cage. Avec un nom qu'un Défenseur t'a donné. Tu l'avais même pas choisi. Mais tu t'en fichait, il t'allais bien. Hop, petit saut, demi tour. Tu recommences, avec ta grâce féline. Ton petit corps fin. Ton petit sourire enfantin et tes yeux malicieux. Cela ne dure pas longtemps. Un des Défenseur s'approche. Tu prends peur. Vite, vite. Tu sautes à pied joint et t'enfuis. Dans ta tête, tu fredonnes la comptine. "Il court il court le furet". Furet... on aurait pu t’appeler comme ça aussi. Cela aurait été joli un furet roux. Imaginez: une petite flamme orangée qui file entre les pavés. Jolie thème de toile. Tu continues de courir, encore, encore. Dévalant les rues. puis tu cours différemment. Un peu plus comme une jeune fille heureuse. Genoux vers l'avant, sautillant sur place. Tu ne sais plus pourquoi tu avais eu peur. Puis la personne à eu ce qu'elle voulait après tout. Tu es descendue du muret. Il y avais plus de quoi être effrayé. La petite rouquine lève sa tête et aperçoit une jeune personne. Celle-ci observait deux grandes grilles ouvertes. Tu te stoppes devant ses grilles, près de la jeune femme et place tes petites menottes (... mains!) dans ton dos, jouant avec tes pieds. Puis tu fais comme la demoiselle. Tu les observes, les contemples sous toutes leurs coutures. Elles étaient belles. Grandes. "Tuuuu tututuuu tutututu tututuuu". Est-ce une oeuvre d'art? Surement vu le regard pensif de la jeune femme. Même si elles étaient pour toi un peu banales ces grilles, il fallait toujours admirer le travail d'un artiste. Par respect. Puis timidement, ta voix sort. Les yeux émerveillés.
- Très réaliste les effets de rouille...
Tu t'arrêtes net. Et si c'était elle l'artiste?
- Helen M. EarhartGénéralDétailsHRP
Re: Le bar clandestin
Alors que j’étais en pleine réflexion, pour savoir si oui ou non je sautais le pas, un éclair roux vint se placer derrière moi. Je crus d’abord qu’elle allait entrer, m’indiquant ainsi la voie à suivre, mais lorsque je me retournai pour l’observer, je constatai qu’elle était en pleine contemplation des grilles. Comme moi, quelques minutes auparavant.
- Très réaliste les effets de rouille..., dit-elle une mimique d’extase collée sur le visage.
Mes yeux retrouvèrent la grille, puis la jeune femme, puis la grille. Elle se moquait de moi ? Je ne voyais pourtant pas cette lueur espiègle dans le regard, qui caractérise les farceurs. Non. En fait, j’avais la désagréable impression qu’elle pensait ce qu’elle disait. Cette idée me glaça. Après être tombée sur des rapexs, à ma première sortie, voilà que je me retrouvais confrontée à une folle peut-être dangereuse. J’avais vraiment la poisse. C’était ça, ou la ville qui était définitivement pourrie. Que ce soit les animaux ou les survivants, la moitié étaient fous et/ou dangereux. Et en même temps … Il y avait quelque chose de doux dans son visage pâle, dans son expression. Quelque chose qui n’avait rien d’hostile, une légèreté.
J’étais perplexe et je ne savais pas quelle attitude adopter. Si c’était une blague, ça m’allait. Elle allait me rire au nez et nous pourrons nous esclaffer ensemble. Mais si elle était sérieuse, j’avais peur qu’elle ait une réaction démesurée. Le genre de folie douce que tu prends pour une brise légère et qui peut devenir ouragan au moindre pas de travers.
- Euuuh, oui …, répondis-je finalement, pas convaincue du tout par ce que je venais de dire. J’enchainai rapidement, afin de changer de sujet : Je cherchais le bar clandestin, est-ce que tu saurais où il se trouve ? On m’a dit dans les souterrains mais … Est-ce qu’ils ferment les grilles la nuit ? Parce que bon, je voudrais pas me retrouver coincée. Même si dormir à même le sol ça ne doit pas être tellement moins confortable que les matelas centenaires qu’il y a ici, ajoutai-je avec un air de connivence.
Je parlais trop, quand j’étais stressée. Et pas que, d’ailleurs, mais là, en l’occurrence, je l’étais, stressée . Il me semblai surtout que c’était un moyen de la distraire, pour éviter qu’elle me saute à la gorge. Cette stratégie serait-elle efficace sur le félin roux ?
- Très réaliste les effets de rouille..., dit-elle une mimique d’extase collée sur le visage.
Mes yeux retrouvèrent la grille, puis la jeune femme, puis la grille. Elle se moquait de moi ? Je ne voyais pourtant pas cette lueur espiègle dans le regard, qui caractérise les farceurs. Non. En fait, j’avais la désagréable impression qu’elle pensait ce qu’elle disait. Cette idée me glaça. Après être tombée sur des rapexs, à ma première sortie, voilà que je me retrouvais confrontée à une folle peut-être dangereuse. J’avais vraiment la poisse. C’était ça, ou la ville qui était définitivement pourrie. Que ce soit les animaux ou les survivants, la moitié étaient fous et/ou dangereux. Et en même temps … Il y avait quelque chose de doux dans son visage pâle, dans son expression. Quelque chose qui n’avait rien d’hostile, une légèreté.
J’étais perplexe et je ne savais pas quelle attitude adopter. Si c’était une blague, ça m’allait. Elle allait me rire au nez et nous pourrons nous esclaffer ensemble. Mais si elle était sérieuse, j’avais peur qu’elle ait une réaction démesurée. Le genre de folie douce que tu prends pour une brise légère et qui peut devenir ouragan au moindre pas de travers.
- Euuuh, oui …, répondis-je finalement, pas convaincue du tout par ce que je venais de dire. J’enchainai rapidement, afin de changer de sujet : Je cherchais le bar clandestin, est-ce que tu saurais où il se trouve ? On m’a dit dans les souterrains mais … Est-ce qu’ils ferment les grilles la nuit ? Parce que bon, je voudrais pas me retrouver coincée. Même si dormir à même le sol ça ne doit pas être tellement moins confortable que les matelas centenaires qu’il y a ici, ajoutai-je avec un air de connivence.
Je parlais trop, quand j’étais stressée. Et pas que, d’ailleurs, mais là, en l’occurrence, je l’étais, stressée . Il me semblai surtout que c’était un moyen de la distraire, pour éviter qu’elle me saute à la gorge. Cette stratégie serait-elle efficace sur le félin roux ?
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Le bar clandestin
Décontenancée. Surprise peut-être. Gênée ? Tu observes le regard fuyant, les expressions changeantes. Avais-tu dis quelque chose de mal? Fais quelque chose de mal? Voilà ce qui se passait quand tu croisais quelqu'un dans la rue. Pas de jugement, enfin, pas toujours. Mais de la crainte. Pourquoi craindre? Parce qu'elle était en dehors de ce petit monde ? Mais c'était magnifique l'envers des décors. L'envers de la vie. L'homme craignait-il à ce point la sagesse? L'art n'était-il pas une forme d'artisanat ? Était-ce parce que l'on avait dénigrer l'artiste a l'artisan que tout fonctionnait bizarrement dans cette cité ? Décontenancé. Surprise... Perplexe peut-être. Mais avec cette lueur de peur dans le regard. Perdue peut-être? Dans sa façon d'agir, de faire ? Toi, tu préfères que les autres restent naturels, sans se poser de questions. C'était plus simple, plus sincère. La jeune femme change de sujet. Finalement, elle ne doit pas être l'artiste. Elle doit même pas faire attention au travail de l'artiste. C'était dommage. Tu es un peu déçue de ne pas pouvoir discuter de tout cet art. M'enfin, il y avait d'autres sujets de discussion. Tu l’espères après tout, même malgré ce regard bizarroïde de cette personne étrange ou... complètement "normale".
- Je cherchais le bar clandestin, est-ce que tu saurais où il se trouve ? On m’a dit dans les souterrains mais … Est-ce qu’ils ferment les grilles la nuit ? Parce que bon, je voudrais pas me retrouver coincée. Même si dormir à même le sol ça ne doit pas être tellement moins confortable que les matelas centenaires qu’il y a ici...
Wouw. Wouw. Trop de phrase. Trop d'un coup. Tu n'as pas l'habitude. Absolument pas. D'habitude c'était "Aurevoir" Ou "Bonjour". Le premier étant légèrement plus utilisé en ta présence que le dernier. Décontenancée, perplexe, surprise... voilà que tout cela venait disparaître du visage de la jeune femme pour apparaître sur le tiens. Tu ne comprends pas... Pourquoi quelqu'un de perdu chercherait-il a trouver l'endroit ou la boisson avait la particularité de te faire perdre l'esprit? C'était encensé ! Et puis bien sur que si que le sol était plus dur ! Tu l'avais testé et bon diu ! Des courbatures pendant plusieurs jours. Non le mieux c'était de dormir dehors, dans l'herbe. En dehors des murs. Du moi, c'était une hypothèse plutôt convaincante. Tu ouvres la bouche. Cette femme était certainement folle, croire que dormir par terre était plus confortable...
- Je... Non, ça ne ferme pas... c'est là...
- Je cherchais le bar clandestin, est-ce que tu saurais où il se trouve ? On m’a dit dans les souterrains mais … Est-ce qu’ils ferment les grilles la nuit ? Parce que bon, je voudrais pas me retrouver coincée. Même si dormir à même le sol ça ne doit pas être tellement moins confortable que les matelas centenaires qu’il y a ici...
Wouw. Wouw. Trop de phrase. Trop d'un coup. Tu n'as pas l'habitude. Absolument pas. D'habitude c'était "Aurevoir" Ou "Bonjour". Le premier étant légèrement plus utilisé en ta présence que le dernier. Décontenancée, perplexe, surprise... voilà que tout cela venait disparaître du visage de la jeune femme pour apparaître sur le tiens. Tu ne comprends pas... Pourquoi quelqu'un de perdu chercherait-il a trouver l'endroit ou la boisson avait la particularité de te faire perdre l'esprit? C'était encensé ! Et puis bien sur que si que le sol était plus dur ! Tu l'avais testé et bon diu ! Des courbatures pendant plusieurs jours. Non le mieux c'était de dormir dehors, dans l'herbe. En dehors des murs. Du moi, c'était une hypothèse plutôt convaincante. Tu ouvres la bouche. Cette femme était certainement folle, croire que dormir par terre était plus confortable...
- Je... Non, ça ne ferme pas... c'est là...
Tu pointes ton doigt vers la bouche béante du souterrain. Il y a des pancartes a l'intérieur pour indiquer les culs de sac et éventuels zone de ce liquide qui fait perdre la tête. Tu le sais parce que tu t'étais cachée là une fois. Même que tu as beaucoup bu. Y'avais pas d'eau. Et même que le lendemain, quand la tête était revenue, et bien tu l'avais bien sentie. A coups de marteau, de masse, de sceau de peinture sur la tête. Du boucan plein les oreilles. De la lumière aveuglante plein les yeux. Non, non. Se perdre, se cacher ne fait pas bon ménage dans des endroits pareil. Mais bon, tu étais est es toujours curieuse. Curieuse de connaître la raison d'une telle imprudence. Où même tenter juste une prévention. Tu continues donc de parler, toujours ton doigt vers la bouche du souterrain. l'autre main dans le dos.
- Désolée mais... pourquoi vous perdre avec ce liquide alors que vous demandez déjà votre chemin? C'est un peu dangereux...
"...alors que vous êtes déjà paumé". Voilà la phrase qui avait failli sortir entre ses douces lèvres. Pas très pacifique. Fallait faire des efforts dans la vie. En tout cas, tu as les grands yeux étonnés, interrogateur. Cette femme a l'air de vouloir discuter avec toi puisqu'elle avait parlé longuement. Puis bon, tu n'as pas vraiment peur cette fois. Parler avec quelqu'un...sans qu'il t'agresse ou qu'il cherche à s'évincer... et bien, ça te manque un peu tout de même. En attendant, tu te balances en avant en arrière, le regard toujours aussi interrogateur. Après tout, la folie des autres ne la regardait pas mais c'était pas dans ce but qu'elle avait posé la question. A qui le tour d'être décontenancé, surprise ? Perplexe ! Ce jeu commence a te plaire. 1 partout !
- Helen M. EarhartGénéralDétailsHRP
Re: Le bar clandestin
Une semaine qu'elle avait quitté l'hôpital et déjà elle s'ennuyait. Pas qu'elle ait déjà tout vu, loin de là. Entre la Cité qui n'avait pas tout à fait la taille d'un bled paumé et l'extérieur réputé extrêmement dangereux - elle n'avait pas réellement envie d'y aller du coup - il y avait de quoi faire. Juste qu'elle n'effectuait pour le moment que la navette entre son habitation beaucoup trop partagée avec des gens pas forcément rigolos et son lieu de travail. Joie, il ne manquait que le métro au milieu et la trinité qu'elle avait toujours voulu éviter était complète. Elle s'ennuyait pas parce qu'il n'y avait rien de neuf, au contraire, elle s'ennuyait parce qu'elle ne s'amusait pas. Ici, pas de soirées étudiantes à squatter, pas de réunions artistiques qui étaient des excuses pour s'enfumer, juste du boulot et pas mal de poussières.
Siwan donnait l'impression de tenir pourtant. Elle s'était habituée rapidement, elle avait dessiné comme on lui avait demandé et elle n'avait même pas envoyé son mentor alors qu'il le mériterait avec son air de vieux sage borné. Mais à l'intérieur, la galloise bouillonnait. Elle rêvait d'éclats de rire alcoolisés et de fumée de cigarette. D'un artifice quelconque qui couvrirait les voix dans sa tête et qui lui ferait un peu oublié le bazar dans lequel elle était plongé. Elle fantasmait sur une bière qui pourrait tout aussi bien avoir goût de pisse de chat tant qu'il y avait l'alcool qui allait avec. C'était presque triste. Presque parce qu'à force de penser à sa boisson très fort, elle avait remarqué que les gens autour d'elle pensaient également à de la bière. Découverte intéressante qui la fit encore plus songer à son sacro-saint alcool. Elle entendait le mot biere en permanence dans sa tête. Peut être que ça n'avait rien de magique, juste une dimension obsessionnelle assez inquiétante.
Elle avait fini par se prendre la tête avec une meuf sur son lieu de travail. D'un côté, l'autre rigolait trop aigu et n'avait aucune classe. Ajouter à cela qu'elles travaillaient quasi à côté donc se voyaient en permanence. Elles s'envoyaient juste des remarques désobligeantes pour le moment, bientôt elles s'arracheraient les cheveux et la brune comptait les jours avant qu'elle ne puisse lui casser le nez. Siwan avait tout de même fini par lui demander s'il n'y avait pas par hasard un endroit communément appelé bar dans cette cité plus stricte qu'un couvent. Elle n'eut pas de réponse directe hormis un regard méprisant. Par contre, en lecture de pensées (elle était dans un bon jour, elle discernait à peu près clairement les voix et arrivait même à se focaliser sur une en particulier) elle obtenu un charmant "Dans les souterrains, tout le monde sait ça grognasse". Siwan était tellement ravie qu'elle ne répondit même pas à l'insulte mentale par un doigt qui aurait tout à fait été physique.
Elle partit le jour même en quête de son bar clandestin. Elle avait recopié quelques jours avant une carte de la cité, on lui avait donné à faire pour s'entraîner, et elle l'avait embarquée dans son périple en marquant l'entrée présumée des souterrains d'une croix rouge. Elle avait même tracé le trajet à suivre ce qui ne l'empêcha pas de se tromper par deux fois à un croisement. Ou on était doué en orientation, où on ne l'était pas.
Ce fut un peu essoufflée qu'elle arriva devant l'entrée entourée de grilles béantes. Il y avait partout de la rouille, elle trouva la couleur jolie, et surtout il y avait deux autres femmes. Une brune, une rousse, des inconnues. Elles avaient l'air de stagner là. Siwan finit de reprendre son souffle avant de s'avancer plus près.
- Salut ! Est-ce que vous sauriez par hasard où mène ce passage ?
Comment demander en détourné si cela menait bien au bar... Elle souriait en prenant son air de fille trop cool. Elle n'avait pas encore trop d'amis ici alors il était grand temps de s'en faire.
- Siwan CadwellGénéralDétailsHRP
Re: Le bar clandestin
Elle avait l’air tout aussi décontenancée que moi, à m’écouter déblatérer. Au final, peut-être qu’elle aussi me prenait pour une folle. Vu la tête que je devais tirer ça ne m’étonnait pas spécialement. Elle me répondit en bafouillant et je ressentis de la culpabilité de l’avoir mise dans un tel état. Il avait été puéril de ma part d’avoir voulu l’embrouiller pour la neutraliser.
Elle me désigna l’entrée avant de me questionner sur la raison de mes recherches.
- Désolée mais... pourquoi vous perdre avec ce liquide alors que vous demandez déjà votre chemin? C'est un peu dangereux...
J’en restai sans voix. C’était une remarque tellement sensée que je me demandai tout à coup ce que je faisais là, et surtout, pourquoi je n’y avais pas pensé moi-même ? J’en vins à m’interroger sur mon comportement. Ce n’était pas la première fois que j’allais à un bar, mais d’habitude je n’étais pas seule et perdue, loin de ma famille. Je sortais pour passer du bon temps avec mes amis, pour rencontrer des gens, pour m’amuser. Mais ici, qu’est-ce qui me poussait vers le bar ? Le besoin de noyer mes idées noires dans l’alcool ? C’était carrément malsain, et en même temps tellement tentant … Ou la même envie que sur terre ; m’amuser et rencontrer des gens ? …
- Euh … Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle …, répondis-je, déconcertée.
Nerveusement, je tripotais une électrode dans la poche de mon pantalon en lin, couleur sale. Ça n’avait rien à faire là, ça. J’avais dû la ramasser en faisant le ménage et oublier de la ranger. Mais la question n’était pas là. Pour l’heure, je devais en résoudre une autre : Irais-je, ou n’irais-je pas, tel était mon dilemme.
Je n’eus pas vraiment le temps de statuer sur le sujet car une nouvelle voix féminine vint m’extirper de mes réflexions.
- Salut ! Est-ce que vous sauriez par hasard où mène ce passage ?, demanda une jeune femme dans un sourire affable.
Je clignai plusieurs fois des yeux, peinant à remettre de l’ordre dans mes idées. La rousse y avait mis un sacré bazar ! Se pouvait-il que ce soit son pouvoir, d’embrouiller les gens ? J’écartai cette idée, ce n’était pas le moment ; On attendait une réponse de ma part.
- Aux souterrains et euh …, à un bar aussi, il parait. Je pensais y aller … *Pour boire. Non, pour voir. Ce n’est peut-être pas raisonnable de boire finalement. Mais voir, ça ne risque rien. Je jette un petit coup d’œil, histoire de savoir si l’ambiance est sympa ou si cette ville est définitivement à mettre à la poubelle ?...* C’est pas ouf l’ambiance dans la cité alors je voulais voir si c’était un peu plus fun là-dessous …, conclus-je, les sourcils froncés, pas vraiment convaincue par ce que je disais.
Elle me désigna l’entrée avant de me questionner sur la raison de mes recherches.
- Désolée mais... pourquoi vous perdre avec ce liquide alors que vous demandez déjà votre chemin? C'est un peu dangereux...
J’en restai sans voix. C’était une remarque tellement sensée que je me demandai tout à coup ce que je faisais là, et surtout, pourquoi je n’y avais pas pensé moi-même ? J’en vins à m’interroger sur mon comportement. Ce n’était pas la première fois que j’allais à un bar, mais d’habitude je n’étais pas seule et perdue, loin de ma famille. Je sortais pour passer du bon temps avec mes amis, pour rencontrer des gens, pour m’amuser. Mais ici, qu’est-ce qui me poussait vers le bar ? Le besoin de noyer mes idées noires dans l’alcool ? C’était carrément malsain, et en même temps tellement tentant … Ou la même envie que sur terre ; m’amuser et rencontrer des gens ? …
- Euh … Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle …, répondis-je, déconcertée.
Nerveusement, je tripotais une électrode dans la poche de mon pantalon en lin, couleur sale. Ça n’avait rien à faire là, ça. J’avais dû la ramasser en faisant le ménage et oublier de la ranger. Mais la question n’était pas là. Pour l’heure, je devais en résoudre une autre : Irais-je, ou n’irais-je pas, tel était mon dilemme.
Je n’eus pas vraiment le temps de statuer sur le sujet car une nouvelle voix féminine vint m’extirper de mes réflexions.
- Salut ! Est-ce que vous sauriez par hasard où mène ce passage ?, demanda une jeune femme dans un sourire affable.
Je clignai plusieurs fois des yeux, peinant à remettre de l’ordre dans mes idées. La rousse y avait mis un sacré bazar ! Se pouvait-il que ce soit son pouvoir, d’embrouiller les gens ? J’écartai cette idée, ce n’était pas le moment ; On attendait une réponse de ma part.
- Aux souterrains et euh …, à un bar aussi, il parait. Je pensais y aller … *Pour boire. Non, pour voir. Ce n’est peut-être pas raisonnable de boire finalement. Mais voir, ça ne risque rien. Je jette un petit coup d’œil, histoire de savoir si l’ambiance est sympa ou si cette ville est définitivement à mettre à la poubelle ?...* C’est pas ouf l’ambiance dans la cité alors je voulais voir si c’était un peu plus fun là-dessous …, conclus-je, les sourcils froncés, pas vraiment convaincue par ce que je disais.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Le bar clandestin
Finalement, elles s'étaient mises toutes les deux dans une sacrée gêne. Tes yeux fuyaient, en haut, à droite, à gauche... cherchant une issue visible. Peut-être que de voir un panneau où il était indiquer "issue de secours" pourrait t'aider à trouver une idée pour te sortir de cette conversation malaisante. Tu n'en savais que trop rien. Au fond, tu espérais seulement que cette fichue Citée t'enverrais un signe. Histoire de... s'excuser par exemple? "Pardon petit Roussignol de t'avoir emmener ici, dans ce monde affreux et t'avoir arrachée au bras de ta Lyly ?". Bah non, aucune excuse. Seulement une sorte de moquerie en t'offrant la possibilité d'être une folle aux yeux de tout le monde. Comme si le monde n'était pas déjà assez fou. Franchement, qu'y avait-il de plus injuste? De plus humiliant? Ah oui. D'arriver à poil aussi. Pour seul vêtement un ras de cou noir. Décidément. Peut-être que le bar était une forme d'excuse? Si c'était le cas, c'était pas la Cité qui s'excusait mais les hommes et les femmes qui ont atterrit ici.
- Euh … Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle …
Tu laisses échapper un petit soupire. Au fond, tu compatissais. Cette jeune femme devait - être aussi perdue que tout ce qui ne sont pas entrer dans l'engrenage morbide de cette Citée. Comme toi. Mais il y avait des façons de se concentrer sur un point pour ne pas devenir folle. Il fallait seulement que tu trouves ta manière à toi. Tu n'y avais pas pensé. Ton esprit se focalise sur l'image d'un Robinson Crusoé menant la conversation avec une poupée de fortune. Parler dans le vide? Non. Tu préfères rester silencieuse. Il fallait autre chose. De plus ludique, de plus immersif. Qui t'apportes quelque chose. Qu'est ce que tu aimes faire? La peinture oui, mais ici aucune peinture a l'huile ni... attends voir. Les pigments naturels pouvaient fonctionner ! Deux fichues années pour te dire que tu pouvais peindre finalement ! Tu te foutais de la gueule de qui? La colère est remplacé par la joie, le bonheur, le rire. Tu t'écries d'un seul coup, oubliant l'arrivante qui engagea la conversation avec la picolo :
- Des végétaux !!! Des minéraux !!! Voilà ce qu'il nous fauuuut !!!
D'un coup, d'un seul, tu sautilles sur place, l'air heureuse. Tu brandis tes poings devant toi en signe de victoire, comme si ils entouraient un volant de voiture. Puis ton corps se déhanche, se balance. Tu ris. Tu n'as jamais autant ris depuis ton arrivée ici. "Entrez dans la grotte, il nous faut entrer dans la grooootte !!!" Dans les souterrains il y avait surement du charbon, des extraits de champignons, des plantes humides, de la moisissure. Il te fallait observer tout ça, prendre des échantillons. Quoi de plus facile? Mais alors quoi... comment les transporter sans les mélanger...
- Des bouteilles bien sûr! Venez ! Ça va être amusant !!! Vous venez ?
Il n'avait qu'à les voler. Et les rendre plus tard. "Il faut que je l'inscrive sur la liste des choses a rembourser. Je dois continuer a faire ça...." Parce que non, bien sûr que non, tu n'avais évidemment pas penser à en parler de manière civile aux gérants des bars. En tout cas, tu n'y penses pas, et tu t'engouffres tout guillerette dans les méandres sombres des souterrains. Ton rire cristallins bondissant comme un chamois sur les parois rocheuses. Magnifique endroit pour jouer avec les échos et les ombres chinoises.
- Euh … Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle …
Tu laisses échapper un petit soupire. Au fond, tu compatissais. Cette jeune femme devait - être aussi perdue que tout ce qui ne sont pas entrer dans l'engrenage morbide de cette Citée. Comme toi. Mais il y avait des façons de se concentrer sur un point pour ne pas devenir folle. Il fallait seulement que tu trouves ta manière à toi. Tu n'y avais pas pensé. Ton esprit se focalise sur l'image d'un Robinson Crusoé menant la conversation avec une poupée de fortune. Parler dans le vide? Non. Tu préfères rester silencieuse. Il fallait autre chose. De plus ludique, de plus immersif. Qui t'apportes quelque chose. Qu'est ce que tu aimes faire? La peinture oui, mais ici aucune peinture a l'huile ni... attends voir. Les pigments naturels pouvaient fonctionner ! Deux fichues années pour te dire que tu pouvais peindre finalement ! Tu te foutais de la gueule de qui? La colère est remplacé par la joie, le bonheur, le rire. Tu t'écries d'un seul coup, oubliant l'arrivante qui engagea la conversation avec la picolo :
- Des végétaux !!! Des minéraux !!! Voilà ce qu'il nous fauuuut !!!
D'un coup, d'un seul, tu sautilles sur place, l'air heureuse. Tu brandis tes poings devant toi en signe de victoire, comme si ils entouraient un volant de voiture. Puis ton corps se déhanche, se balance. Tu ris. Tu n'as jamais autant ris depuis ton arrivée ici. "Entrez dans la grotte, il nous faut entrer dans la grooootte !!!" Dans les souterrains il y avait surement du charbon, des extraits de champignons, des plantes humides, de la moisissure. Il te fallait observer tout ça, prendre des échantillons. Quoi de plus facile? Mais alors quoi... comment les transporter sans les mélanger...
- Des bouteilles bien sûr! Venez ! Ça va être amusant !!! Vous venez ?
Il n'avait qu'à les voler. Et les rendre plus tard. "Il faut que je l'inscrive sur la liste des choses a rembourser. Je dois continuer a faire ça...." Parce que non, bien sûr que non, tu n'avais évidemment pas penser à en parler de manière civile aux gérants des bars. En tout cas, tu n'y penses pas, et tu t'engouffres tout guillerette dans les méandres sombres des souterrains. Ton rire cristallins bondissant comme un chamois sur les parois rocheuses. Magnifique endroit pour jouer avec les échos et les ombres chinoises.
- Helen M. EarhartGénéralDétailsHRP
Re: Le bar clandestin
Sissi m'a dit de continuer sans elle.
Si quelque chose ne te vas pas dans mon RP dis le moi ! <3
Si quelque chose ne te vas pas dans mon RP dis le moi ! <3
La rousse était complètement folle, c’était officiel. Je la regardai s’agiter, comme si elle venait de gagner un jackpot impressionnant. Je ne compris pas bien de quoi elle parlait, ça n’avait aucun sens. Mais étonnamment, sa bonne humeur était contagieuse et un sourire enthousiaste fleurit sur mes lèvres. Je ne savais pas ce qui la mettait dans un état pareil, mais je voulais la même chose ! Elle parla de bouteilles et nous invita à la suivre. Je lançai un regard circonspect à la brune, haussant les épaules en signe d’interrogation. Tout ce que je comprenais, au final, c’était qu’elle allait nous conduire au bar comme nous le souhaitions. Et puis, avec son entrain positif, la soirée risquait d’être sympa. Elle avait beau avoir l’air totalement déjantée, elle ne semblait pas dangereuse. Je doutais qu’elle puisse nous agresser avec de la mousse. Alors je lui emboîtai le pas.
Je trottinais pour arriver à la suive. Il n’y avait pas à dire, elle était vraiment motivée. Rapidement, nous nous retrouvâmes dans le noir complet. Un coup d’œil derrière moi me fit constater que la brune ne nous suivait pas. Je m’arrêtai un instant, me demandant pourquoi elle avait disparu. Mais la rousse avançait trop vite et j’allais la prendre, alors je repartis en courant pour la rattraper.
Nous avancions à la lumière de nos communicateurs. Elle semblait connaitre le chemin par cœur, tournait à gauche, ou à droite, passant par des passages tellement étroits que je devais me contorsionner. J’étais complètement perdue et je veillais à ne jamais me laisser distancer. Si elle me faisait faux bond, j’étais à peu près sur de ne pas arriver à retrouver mon chemin. L’autre inconvénient majeur était que je serai incapable d’y retourner seule.
Tout en avançant, je lançai les présentations :
- Au fait, moi c’est Charlie. Et toi ?
Ma voix résonna contre la roche nue. L’écho me surpris. Je n’étais pas sure d’avoir le droit d’être ici et je ne voulais pas attirer l’attention. Mais une autre partie de moi avait envie de se mettre à faire du bruit et à chanter pour jouer avec les sonorités du lieu. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas entendu de musique. Les sensations et les émotions que cet art provoquait me manquaient. J’avais parfois l’impression d’entendre des notes diffuses sans jamais en trouver l’origine. Au final, j’avais fini par me dire qu’elles ne résonnaient que dans ma tête.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
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