Neel (Sunil Reddy)

Sunil Reddy
Neel • 22 ans • Indien • Santé
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Physique & Apparence

Sunil.

Ta posture, si droite, si fière, tes yeux doux, ton sourire simple et constant. C'est difficile de dire si tu es réellement beau. Mais il n'y a pas de doute, tu as ce truc. Le genre qui ne se voit pas sur les photos. Sur les photos, t'es ce mec de taille moyenne, grand comme ce qu'un garçon doit être, avec d'épais cheveux noirs qui bouclent quand tu les laisses pousser et la peau claire de ceux qui n'ont jamais eu besoin de bosser – de ce qu'en dise les mauvaises langues. Tu ne paies pas de mine. Ta silhouette, c'est celle, élancée, un peu trop maigre, d'un adolescent qui a poussé sans crier gare. Pour devenir un homme un peu sur le tard, sans musculature pour faire rêver les filles. Non toi tu as autre chose. Tu as ses yeux rieurs que rien ne semble ternir, tu as ta démarche sûre et ton sourire qui charme sans le vouloir. Tes manières agréables, toujours dans la retenue, comme si tu dosais naturellement tout, comme si tu savais d'instinct où se trouvait le trop et le pas assez.

Tu es un prince, un peu.

Je cherchais comment te décrire, c'est l'impression que tu donnes. Dans ta façon d'être, dans ton attitude, il y a quelque chose de princier. Cela n'a rien à voir avec ta tenue. Tu pourrais t'habiller en clochard que cela ne changerait rien. Cela se dégage de toi malgré tes vêtements simples (simples sans être négligés). Parce que non t'es pas du genre à te fringuer en costard, c'est ridicule, t'en as pas les moyens. Tu aimes ce qui est pratique tout en étant propre sur toi. Pourtant, quand on te voit habillé chic, on voudrait que tu portes ça tous les jours. Cela te va comme un gant. Tu as déjà le comportement de gentleman qui va avec.


Caractère & Morale

Tu es sociable, Sunil, tu es doux. Pourtant tout le monde ne t'apprécie pas, mais qu'importe dans le fond ? Tu ne t'en soucies pas, tu ne t'en rends pas vraiment compte. Des fois tu es sur ton petit nuage... c'est que tu as toujours ton côté gamin.
A faire des grimaces, à rêver.
A parler aux gens comme s'ils étaient des amis de longue date, à les prendre par l'épaule ou effleurer leur bras sans gêne. Tu es tactile, tu ne peux rien y faire. Il y a toujours quelqu'un pour s'en offusquer, pour dire qu'il ou elle n'aime pas qu'on le touche. Mais tu oublies,
tu oublies si facilement.

A force de passer du temps dans les nuages, ta tête se remplit d'air. Les informations vont et viennent sans s'arrêter. Ce n'est pas important.
Ce n'est pas ça qui t'importe.
Toi tu aimes ce qui est grand, ce qui fait vibrer. L'art ça te parle, la politique ça te parle. La philosophie. Tu peux partir dans de grands débats et t'y perdre. Tu aimes bien ça te perdre. C'est bon, c'est léger. C'est chaud. Tu aimes t'oublier parce que tu sais que l'univers est grand, que tu y es minuscule, et
que c'est à la fois triste et beau.
Tu aimes t'effacer pour ce qui est plus grand. Tu ne sais pas pourquoi mais cette sensation quand tu te fonds dans l'immensité, cette sensation, elle t'épanouit.

C'est marrant, c'est un peu aussi ce que tu fais en société. T'entourer, te perdre dans la masse. Tu y es discret mais pas invisible. On ne remarque pas forcément ton visage amical mais il arrive un moment où l'on tombe sur toi, c'est forcé. Parce que tu parles à tout le monde, tu navigues de groupes en groupes.
En cela tu es un voyageur. Les âmes tu voudrais toutes les voir, brièvement. Tu n'y restes souvent pas très longtemps, juste pour te faire une idée. Tu es trop vagabond. Tu t'arrêtes quelques fois quand la présence est agréable ou intéressante, ou quand on te demande. Tu n'oses pas vraiment dire non, tu aimes concilier. Et puis ça te permet de t'abreuver un peu plus de ces esprits et c'est important. C'est important parce que quelque part
c'est eux qui te façonne. A force d'être partout, à force d'être à tout le monde, tu ne t'appartiens plus. Et c'est un peu toi qui veut ça.
C'est toi qui veut t'inspirer d'autrui, c'est toi qui veut entendre les points de vue dissonants avant de prendre position. Tu es une éponge, tu t'imprègnes. Et ça peut rester longtemps. Cela peut partir au prochain son de cloche. On ne sait pas. Les sentiments par contre on sait. On sait que tu as ce don trop rare, l'empathie. Tout te touche,
tout t'émeut. Auprès de toi on se sent compris.
Et c'est agréable,
Sunil.


Histoire

Tu vois le jour à Mumbai. La Ville Maximum. Tu sais à quel point le surnom lui sied, de toutes les villes que tu as vu aucune n'a son intensité. Tu y a vécu la majorité de ta vie, bien qu'une partie des tiens vive dans le Sud. Heureuse existence. Tu as toujours été aimé, entouré. Proche de ta famille et de tes amis que tu avais nombreux. Tes parents ont un bon travail qui vous assurent à ton petit frère de six ans et toi un confort de vie. Tu leur en est reconnaissant. Tu sais que tu fais partie de ceux qui ont eu la chance de naître dans la bonne caste. On t'a appris à rester humble et discret à ce propos, bien que ton nom parle de lui-même. Le système de castes est révolu, presque aboli certains disent. Mais tu sais que c'est plus compliqué que ça quand certaines portes s'ouvrent grâce à ton nom. Et cela te choque oui, tu t'offusques quand on t'autorise plus qu'à d'autres en entendant ce mot. Reddy.

Ton père est journaliste, ta mère juriste d'entreprise. Toi tu as choisi la voie de l'école de commerce. Ce n'était pas une vocation mais c'est venu naturellement et tu es bien où tu es. Tu n'as de toute façon jamais connu autre chose. Tu ne sais pas encore exactement ce que tu veux faire, tu te dis que tu as le temps. L'avenir, tu l'appréhendes avec sérénité. Tu t'es illustré dans tes stages précédents, en a décroché un autre prestigieux. Tes capacités dans ton domaine et ta facilité à mettre en confiance autrui t'ont amené là, tu sens qu'à force de travail et de persévérance tu pourras te hisser loin. A la force de tes seuls bras, de ton seul effort, comme on te l'a toujours enseigné.
Tu oublies peut-être un peu que tes parents ont souvent fait jouer leurs relations, que les gens t'aimaient déjà quand ils ont su ton nom.


Inventaire

Sur toi, tu as ton smartphone et tes vêtements bien sûr. Au fond de ta poche, quelques pièces de monnaie, un ticket de cinéma. Tes lunettes sur le nez. C'est peu. Quand tu te réveilleras, tu regretteras de ne pas avoir porté plus. Des vêtements plus résistants, une photo de ta famille dans ton porte-monnaie, une de tes amis au Holi, un dessin de ton petit frère et une dernière bière. Des choses pour te lier à ta vie.
Mais rien.


Pouvoir
Tu dessines, tu as toujours dessiné. Cela ça ne va pas changer, même dans ce dur univers qui te fera perdre tes repères. Mais tes dessins auront de l'importance. Une signification. Ils seront liés à une émotion, une histoire ou une idée. Tu pourras te rappeler de sensations que tu as déjà ressentie, tu pourras retranscrire une leçon que tu as apprise. Peut-être même seras-tu capable de partager un souvenir dans tous ses détails.

Bien sûr il t'en faudra du temps pour réaliser ce genre de dessins. Ce sera difficile, ce sera fatiguant. Particulièrement les souvenirs. Il te faudra un temps fou au départ. Et la concentration nécessaire absorbera ton énergie plus vite qu'un simple dessin. Plus ce que tu voudras exprimé sera compliqué, plus le dessin devra avoir de détails.

Mais la route est longue Sunil, et tu l'as à peine commencée.

Gena
20 ans
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