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Message par Maître du Jeu Jeu 7 Juil 2016 - 19:03

Cette habitation porte bien son nom, car elle n’a pas vraiment l’allure d’une maison. C’est une bâtisse étriquée construite en appui contre un entrepôt. De l’extérieur, elle semble faite exclusivement de bois, mais une armature métallique vient consolider l’édifice de deux étages.

Au rez-de-chaussée se trouve la pièce de vie d’environ quinze mètres carrés. À gauche, tout de suite après l’entrée, est placée une petite kitchenette rudimentaire. Un évier y côtoie une plaque de cuisson unique. Au centre, trône une massive table en bois entourée de chaises dépareillées. Au fond de la salle, un banc est agrémenté de quelques coussins défraîchis, vaine tentative pour donner au lieu une allure chaleureuse. Sur la façade droite, une grande fenêtre amène un peu de clarté. L’ouverture est protégée des attaques éventuelles par de solides barreaux.

Dans le coin du salon, un escalier en colimaçon conduit au dortoir. Il comprend deux lits superposés, placé de part et d’autre de la pièce, et un lit simple collé au mur du fond. Un lit d’appoint est caché sous le lit simple, permettant d’abriter une sixième personne. Une petite étagère a été clouée au niveau de chaque lit, pour que les survivants puissent y placer quelques affaires personnelles. Un dernier escalier mène aux sanitaires et aux casiers personnels, au deuxième et dernier étage.

La demeure étant en appui contre un bâtiment de culture, les survivants qui y résident sont constamment bercés par le chant de l’eau d’arrosage.
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Message par Thomas Baker Dim 23 Juil 2017 - 22:22

RP avec Charleen

Le temps était plutôt clément ce jour-là. Thomas ne connaissait pas grand chose au climat local, mais pour le moment il était satisfait. Enfin, il n'allait pas s'y habituer non plus. Plus vite il serait de retour chez lui, mieux il se porterait. Mais pour le moment il allait devoir faire profil bas pour tenter d'infiltrer le système. Après plusieurs jours difficiles, il fut enfin autorisé à sortir de l'hôpital. Après avoir eu quelques explications sur où il était, ce qu'il allait devoir faire, et sur la montre qu'il portait maintenant au poignet, il eut le plaisir de quitter cet horrible endroit. La personne qui s'était chargé de lui, lui avait expliqué comment se diriger jusqu'à l'habitation qui lui avait été attribuée. Heureusement que sa montre permettait d'afficher une carte holographique avec un genre de GPS. Surprenant, mais utile. Il étudia rapidement les lieux, préférant d'abord rejoindre ce qui lui servait de maison.

Se déplacer dans la ville n'était pas compliqué. La carte est complète et compréhensible. La ville était assez différente de Londres, mais Thomas préférait ne pas trop y penser. Plus vite il serait arrivé, plus vite il pourrait commencer ses recherches. Il arriva dans ce qui était le quartier de la porte. C'était étrange comment les habitations étaient assez proches des champs et des usines. L'achat de boules quiès allait sûrement être un bon choix. Encore fallait-il que ça existe ici. Le fils Baker ne savait pas si tout le monde était originaire de la Terre ou s'il y avait un mélange de Terrien et des personnes étant nées ici. On l'avait aussi informé qu'il serait avec d'autres personnes. Il espérait vivement qu'ils étaient sympas et du même avis que lui, sinon ça allait être galère.

Trouvant rapidement l'espère de grosse cabane en bois, il se posta devant la porte, compta trois secondes et toqua deux coups à la porte. Il ne voulait pas entrer comme un malpropre si quelqu'un était déjà dedans. Même si à présent c'était aussi chez lui. Il portait la même chemise que le jour de son accident. Étonnement, elle n'était ni déchirée ni tâchée. Quelqu'un avait sûrement du la laver pour lui. Ou peut-être pas. Il ne savait pas, il s'en foutait un peu à vrai dire. Il espérait vivement que personne ne viendrait lui ouvrir. Il voulait pouvoir visiter seul la maison, et pourquoi pas fouiller un peu. Cette maison était vraiment repoussante de l'extérieur. Espérons que l'intérieur soit mieux.
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Message par Charleen Imbach Mer 26 Juil 2017 - 18:18

La vie dans la cité était de plus en plus facile. Bien sure, la nourriture était toujours aussi mauvaise, l’eau chaude une denrée devenue rare et les coupures de courant un quotidien contraignant, mais je ne pleurais presque plus. Ma dernière crise d’angoisse remontait à plus d’une semaine et le poids sur mon ventre semblait s’alléger. Je commençais tout juste à me faire à ma nouvelle vie, à oublier ma famille. Cela me faisait peur, par moments. J’avais l’impression de renoncer à eux, de les effacer volontairement. Je ne voulais pas les oublier, je voulais désespérément les retrouver, au moins pour leur dire combien je les aimais. C’était déchirant, mais chaque jour un peu moins que le précédent.
Je savais que je devais ce regain de bonne humeur grâce à Velhelm. Il m’avait arraché à ma vie de tristesse pour m’en proposer une faite d’expériences et d’aventures. De déconvenues, également, mais les choses étaient souvent plus positives que négatives.
J’avais l’impression que nous nous aidions mutuellement. Nous étions tous les deux l’ombre de nous-mêmes lorsque nous nous étions rencontré, maintenant je revivais. J’espérais être aussi bénéfique pour lui qu’il l’était pour moi.

Le travail que j’effectuais avec Velhelm, en plus de mes corvées au secteur de la santé, faisait que j’avais tendance à rogner sur mes heures de sommeil. La fatigue se faisait déjà sentir et je ne savais pas trop combien de temps je pourrai tenir à ce rythme-là. Mais cette échappatoire m’était indispensable, je m’y accrochais donc tant bien que mal.
En cette fin de journée, je m’étais endormie comme une loque sur le banc du salon. J’avais commencé à écrire un rapport sur les expériences de la journée mais mes paupières n’étaient pas aussi motivées que moi. J’avais fini par m’écrouler. Le raclement des chaises et les pas dans l’escalier n’étaient pas venus à bout de mon sommeil. C’est un tambourinement sur le bois qui m’extirpa de mes rêves.
« toc, toc, toc » …
Mes paupières s’ouvrirent à moitié. Je me redressais en grimaçant, les membres endoloris par la dureté du bois. Je n’avais pas eu la force de me trainer jusqu’à mon lit et je comprenais maintenant que j’allais amèrement le regretter.
Je regardais autour de moi, cherchant à trouver l’origine du tapage. A l’étage, j’entendais des éclats de voix, mais il ne me semblait pas que le bruit provenait de là haut. Quelqu’un avait frappé à la porte ? C’était bien la première fois.

C’est avec un visage encore endormis et un pas chancelant que je me dirigeai vers l’entrée. De quoi pouvait-il bien s’agir ? Personne ne s’était jamais donné la peine de signaler son arrivée. Tout le monde entrait et sortait comme s’il s’était agi d’un moulin. Il m’arrivait même de voir des visages inconnus si bien que je n’arrivais pas toujours à déterminer qui faisait effectivement parti de l’habitation et qui n’était que de passage. C’était peut-être simplement dû à un manque d’attention de ma part. Il fallait dire qu’il y a encore quelques semaines, je n’étais pas tout à fait dans mon assiette.
La porte s’ouvrit sur un jeune homme aux cheveux de jais. Il devait avoir à peu près mon âge. Je ne parvins pas à déterminer si les traits de son visage étaient empreints d’hostilité ou de méfiance. Peut-être les deux.
- Bonjour, m’exclamais-je, les sourcils relevés dans par la surprise et mes lèvres tordues dans un demi-sourire. Tu cherches quelqu’un ou quelque chose ?
J’étais à peu près sure de ne pas être capable de l’aiguiller, je ne connaissais pas encore grand monde ici.
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Message par Thomas Baker Jeu 27 Juil 2017 - 18:31

Musique

"Oh crap" pensa l'anglais, laissant transparaître un peu de surprise sur son visage. Il rougit d'un coup, un élan de timidité sans doute. Il dévisagea la femme qui se tenait devant lui sans trop savoir quoi dire. Pourtant c'était l'évidence même. Elle semblait penser qu'il cherchait quelque chose. La seule chose qu'il cherchait pour le moment, c'était sa chambre, et si possible, une chambre où il serait seul. Se raclant la gorge il commença néanmoins par articuler :

-Euh.. Bon.. Bonjour. Je suis nouveau ici. On m'a dit que c'était mon hab... Habitation. Je m'appelle Thom.. Il s'arrêta au milieu, préférant ne pas révéler son vrai prénom. Après tout, il ne savait pas si elle était amie ou ennemie. Peut-être qu'en fouillant ses affaires il le saurait bien assez vite. Ou ses conversations privées alors. Il avait appris qu'il participerait au maintien du réseau intracom, un genre de messenger en plus poussé. Ca ne serait pas simple à hacker, mais sûrement pas impossible. Thomas espérait avoir un ordinateur à sa disposition dans sa chambre. Au pire il trouverait à en acheter un. Il lui fallait quelque chose de privé et seulement accessible par lui pour tenter d'entrer en connexion avec le réseau intracom. Mais ça ne serait pas pour tout suite, il allait d'abord devoir apprendre à utiliser ce réseau pour y travailler dessus.

Mais pour le moment, il avait un autre type de communication qui n'était pas lié à un réseau, mais plutôt à la réalité. Enfin, si elle était bien là. Même si son esprit lui avait montré que de petits objets, il ne serait pas surpris s'il découvrait que la femme face à lui n'était pas vraie. Mais s'il commence à douter de tout, il ne s'en sortirait pas. Pour le moment, il était encore capable de dire ce qui était vrai ou pas. Enfin, il espérait. Il espérait aussi que ce n'était qu'une phase, que c'était seulement parce qu'à ce moment là, il n'allait pas bien. La culpabilité le rongeait encore, mais il n'était pas totalement responsable non plus. Il n'avait pas choisit d'être le conducteur, on l'avait un peu poussé. Mais il avait accepté, et c'était là sa plus grosse erreur. S'il n'avait pas accepté, ils seraient peut-être encore tous en vie. Enfin, en vie, il ne savait pas s'ils étaient morts ou non. En tout cas, ce qu'il savait, c'est que la voiture était bien entrée en collision avec une autre voiture, et que maintenant, lui, il était là, devant cette inconnue, à chercher une maison qui n'était pas la sienne, parce que quelqu'un l'avait choisit pour lui; parce qu'un espèce de gredin se prend pour Dieu et s'amuse à kidnapper des gens et à les forcer à faire ce que lui avait envie de faire. Non, Thomas n'était pas une marionnette. Il n'avait pas besoin qu'un Gepetto s'amuse à tirer les fils de sa vie pour le diriger, ça il savait très bien le faire.

D'un autre côté, le Gepetto lui avait sauvé la vie, ou du moins sa motricité. Avait-il raison de lui en vouloir ? Sans lui, il aurait sûrement été un légume, sans parler des autres. Mais les autres, il ne savait même pas ce qu'ils étaient devenus. Oui, il avait raison de lui en vouloir. Et malgré cela, Thomas lui ferait payer ce cadeau empoisonné.

-Je... Je peux entrer ? Demande-t-il timidement.
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Message par Charleen Imbach Mer 2 Aoû 2017 - 11:56

Le garçon se présenta comme mon nouveau colocataire et cela me fit un choc. Il y a quelques jours, à peine, une fille de la défense avait été tuée lors d’un asseau sur les remparts. Si je commençais à me faire à cette nouvelle vie rudimentaire, ce n’était pas le cas pour les monstres locaux qui me terrifiaient toujours autant. J’étais horrifiée par le nombre de morts et de blessés quotidiens. Mais ce qui m’alarmait le plus était la désinvolture avec laquelle on traitait les morts. Son corps n’avait pas eu le temps de refroidir que ses affaires avaient été réquisitionnées par le conseil et qu’elle avait été incinérée. On mourrait tellement facilement ici, que c’était comme si plus personne ne prenait le temps de s’en attrister. Cette jeune femme devait pourtant avoir des amis. Il me semblait qu’elle s’entendait bien avec les autres membres de la colocation. Pourtant, je n’avais vu aucun œil rougit. C’était comme si tous les survivants ne s’étaient arrêtés qu’une fraction de seconde pour constater les faits, puis avaient repris leurs activités comme si de rien n’était.
Moi, je ne pouvais pas faire cela, la mort était toujours un drame. Sans la connaitre vraiment, je gardais en mémoire sa bonne humeur et sa disparition m’avait fait un sacré coup au moral. Elle était jeune et en pleine santé, cela n’aurait pas dû lui arriver. Je m’étais même rendue dans l’église syncrétique, un matin avant le travail. Pour lui rendre hommage, pour prier pour sa famille restée sur terre. Pas que je crois en dieu, mais si la magie existait peut-être recevraient-ils ma sollicitude ?
J’étais déconcertée de voir la vitesse à laquelle ils la remplaçaient. La vitesse à laquelle on allait l’oublier. Je me sentis mal, tout à coup, sans savoir si c’était la crainte d’être moi aussi une inconnue oubliée, ou si c’était la déshumanisation qui régnait sur cette planète qui me peinait.

Passé le choc, je m’efforçai de me concentrer sur le nouveau qui me faisait face. Son malaise était clairement perceptible. Je me revoyais à sa place, il y avait maintenant plus qu’un mois. J’avais la sensation de le comprendre, d’éprouver à nouveau ce sentiment d’égarement et de peur.  J’imaginais le désarroi qu’il devait ressentir.
- Je... Je peux entrer ?, finit-il par demander après un silence gêné.
Je m’écartai d’un petit bon sur le côté pour lui laisser la place.
- O-oui, bien sûre ! … Bienvenue à la Cabane !, je m’efforçais de mettre un peu de bonne humeur et d’entrain de ma voix, afin de le rassurer et de le mettre à l’aise. Je suis Charlie. Je peux te faire visiter si tu veux, ajoutai-je avec un sourire franc. Ce n’est pas très grand mais c’est euh … confortable.
Confortable n’était clairement pas le mot approprié. Même le mobilier délabré semblait crier que le logement était tout sauf confortable. Mais je n’avais rien trouvé d’autre à dire. Rien qui ne soit pas négatif en tout cas.
- Ici c’est le salon, cuisine. Il y a une plaque pour faire réchauffer tes aliments, un peu de vaisselle dans les placards là … Ici, pour manger, dis-je en désignant la table entourée de chaises, là pour se détendre …, je pointai du doigt le banc, mais je te déconseille de dormir dessus, ajoutai-je en me massant la nuque. Hum euh … Voilà … à l’étage il y a le dortoir, viens, je vais te montrer ton lit.

Au premier une femme et un homme étaient en train de discuter. Leur conversation s’interrompit à notre arrivée. Elle, je la connaissais comme quelqu’un de cassant. Lui, c’était la première fois que je le voyais.
- Salut … Je vous présente Thom’, il prend la place d’Alice …
L’accueil qu’ils réservèrent au petit nouveau ne fut pas des plus chaleureux. Ils se contentèrent du minimum avant de s’éclipser. Je tentai de dissiper la gêne en reprenant avec un sourire encore plus grand :
- Alors voilà, ton lit c’est celui-là, dis-je en montrant le lit superposé sur le côté droit de la pièce.
Des draps propres reposaient sur le matelas nu. S’il avait été blanc un jour, plus rien ne le laissait voir. Le tissu avait été jauni par les années et de nombreuses taches l’imprégnaient. Outre le fait qu’il n’avait pas l’air accueillant, je pouvais attester qu’il n’était pas non plus confortable. Mais je me gardai d’en informer son nouveau propriétaire, il s’en rendrait compte bien assez tôt.
- Et au-dessus c’est les douches. On a tous un casier pour ranger nos affaires en sécurité, je vais te montrer le tien.

Dernière volée de marches et nous voilà au deuxième étage. Je le laissai jeter un coup d’œil aux sanitaires avant de lui montrer l’emplacement de son casier.
- Il faudra que tu ailles demander un cadenas au poste de distribution si tu veux le fermer à clefs. Ce que je te conseille, il paraît qu’il y a des vols.
Je disposais de tellement peu de choses à moi que je n’avais pas encore été victime de ce genre de fléau, c’était simplement quelque chose que j’avais entendu dire.
J’avais parfaitement conscience que cet endroit n’avait rien de réjouissant et je n’imaginais que trop bien la détresse que devait ressentir le nouveau transféré. Être arraché à sa vie, c’était une chose. Mais être arraché à sa vie pour atterrir dans un endroit aussi lugubre et inhospitalier, s’en était une autre autrement plus traumatisante. Si cette nouvelle planète avait eu des airs de paradis perdus, nul doute que je me serais adaptée beaucoup plus rapidement, et lui aussi.
- Voilà … Conclus-je pour clôturer dans visite dans un sourire un peu gêné. Est-ce que tu as … Des questions ?
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Message par Thomas Baker Lun 14 Aoû 2017 - 13:03

Confortable. Le mot était très mal choisi pour Thomas, qui lui ne voyait qu'un vieux débris sans confort ni espace de vie. C'était presque inhabitable pour lui. Il était vrai qu'il avait été habitué toute sa vie au luxe et au confort, mais ça lui arrivait aussi de faire du camping en pleine nature avec juste une tente, et il aurait largement préféré ça à cet espèce de masure sans vie. Même chez les Pierrafeu il devait y avoir plus de somptuosité. Les deux personnes qu'ils croisèrent fut tout aussi agréables que l'endroit, soit très peu. Thom ne fit rien pour être très amical avec eux non plus, il se contentait du strict minimum. L'anglais ne jeta qu'un regard sommaire sur ce qui l'entourait. Il espérait vite s'en sortir et retourner sur Terre, et n'accordait donc pas une grande importance à l'endroit.

Charlie lui présenta alors un casier, dans lequel il devrait ranger ses affaires. Ses affaires. Quelles affaires ? Un porte monnaie, des vêtements qui avait été lavé durant son sommeil à l'hôpital, et encore, il pouvait y avoir quelques traces de sangs ainsi que là où les trous avaient été recousus. S'il avait pu amener juste une chose avec lui, cela aurait été son ordinateur. Il aurait pu alors tenter d'infiltrer le réseau. Thomas se souvint alors qu'on lui avait parlé d'un fameux réseau, auquel il avait doublement accès : tout d'abord dans la vie de tous les jours... Mais aussi dans sa vie professionnelle ici. S'il devait participer à son maintien, il devrait aussi apprendre à l'utiliser, et donc pouvoir le pirater. La demoiselle lui demanda alors s'il avait des questions. Pour sûr qu'il en avait, mais certaines réponses pouvaient attendre. Il fallait déjà qu'il détermine si elle pouvait être dans son camp ou non :

-Tu sais quelque chose à propos de ceux qui nous ont transféré ? Parce que bon, kidnapper des gens comme ça...
C'était un peu risqué comme phrase, mais Thom n'avait jamais été très subtile. Au pire des cas, si elle le trahissait quelque part, il n'aurait cas plaider sa cause et balancer des trucs sur elle aussi. Ouais bon, c'était nul comme plan d'attaque. Mais bon, il espérait qu'elle serait avec lui. Sautant du coq à l'âne, il demanda ensuite :
-Y'a des ordinateurs dans le coin ? On m'a parlé d'un réseau intrecom, introcom, un truc comme ça. J'aimerai bien y jeter un oeil un de ces jours. L'anglais voulait absolument un brin de technologie, quelque chose qu'il connaisse et qu'il puisse utiliser pour se défendre de ce monde qui n'était pas le sien. Il ne laisserait pas Gepetto gagner. D'ailleurs, il espérait aussi que Charlie puisse le renseigner à leur propos, savoir qui ils sont, ce qu'ils veulent... Et aussi comment ils sélectionnent les transférés. Thomas avait observé un peu tout le monde, mais il n'avait pas réussi à trouver de point commun, quelque chose qui ferait en sorte que les Gepetto kidnappent quelqu'un en particulier et non pas une autre personne. Il allait devoir trouver la matrice et pirater le théorème, sans se faire prendre. Sans quoi, il était condamné, et le reste de la population avec lui, sûrement. Enfin, il présumait ne pas être le seul à vouloir se défendre et rentrer à la maison. Mais il ne savait pas depuis quand ce lieu existait, et si les gens s'étaient vraiment donner la peine de se battre. En tout cas, lui n'hésiterait pas. Il se battrait, quoi qu'il puisse en coûter.
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Message par Charleen Imbach Mar 22 Aoû 2017 - 10:49

Thomas n’avait pas du tout l’air ravi, et je le comprenais tout à fait. Les conditions de vie que proposait cette cité n’étaient vraiment pas idéales. Je n’étais même pas sure qu’on puisse s’y faire, à la longue. Après avoir connu le confort et la richesse d’un pays développé, la chute était vertigineuse.
La première question du nouveau ne fut pas vraiment ce à quoi je m’attendais. J’imaginais des détails pratiques : Comment se procurer à manger ? Des informations sur le rationnement ou les horaires de travail. Mais ce ne fut rien de tout cela. C’était une question que je ne m’étais jamais posé, qui ne m’avait même jamais effleurée l’esprit.
Lors de l’annonce de mon transfert, on m’avait présenté cela comme quelque chose d’inexplicable et irréversible. On ne savait pas pourquoi, c’était comme ça, voilà tout, et pleurer crier ou supplier n’y changerait rien. J’avais été trop anéantie pour luter et j’avais finalement accepté la chose comme on me l’avait présenté. Il ne servait donc à rien de chercher des explications, il n’y en avait pas. Et pourtant … La question du jeune homme me faisait douter. Au fond de moi, je réalisai que ça avait été une erreur d’accepter cette situation sans broncher, sans même essayer de comprendre.
Thomas avait évoqué un kidnapping, et c’était finalement tout à fait ça. Il y avait forcément une raison. Il y avait toujours une raison. Comme pour toutes les personnes qui disparaissaient sur terre. Meurtre, accident, fuite, …  Tous les mystères avaient leur solution, et c’était toujours un soulagement de la connaitre. Le fardeau du deuil était moins lourd lorsqu’on en comprenait la cause.
- Non, répondis-je les sourcils froncés par les rouages qui s’étaient activés dans ma tête. Je n’ai jamais pensé à poser la question, avouais-je penaude.

Thomas enchaina avec une question concernant le réseau. C’était déjà plus dans mes cordes, même si une fois encore je n’avais pas tous les éléments :
- Le réseau intracom, corrigeai-je. Tu peux y accéder depuis ton communicateur. Ils ont du t’en donner un au centre de réveil avant ta sortie. Ça ressemble souvent à un bracelet, une montre, un d’autres objets. Le mien c’est une sorte de cube, dis-je en sortant le dit objet de ma poche.
Des pièces de métal de tailles et de teintes différentes avaient été grossièrement soudées sans cohérence aucune. Sur l’une des faces une lueur orangeâtre provenait d’un petit renflement semblable à une bulle de verre.
- C’est très pratique et finalement plutôt intuitif, poursuivis-je, Tu peux contacter des gens par message ou en les appelant, tu peux visualiser le plan de la cité, tu peux consulter divers articles sur ce qui est une sorte d’internet … Je n’ai pas tout testé encore, peut-être qu’on peut faire plein d’autres trucs avec … Je fis une courte pause avant de reprendre : Parce que des ordinateurs, il y en a sur les lieux de travail, j’en ai vu dans le secteur de la santé, et en recherche aussi ... Mais c’est seulement pour les personnes qui en ont besoin pour travailler je crois. Tu es dans quel secteur ?

La première interrogation du garçon me taraudait. Maintenant qu’il avait fait naitre en moi cette curiosité, j’avais le sentiment qu’elle ne me quitterait plus tant que je n’aurai pas trouvé la réponse. Que je pourrai en perdre l’appétit et le sommeil (que je avais déjà très faible depuis mon arrivée), que je ne serai pas tranquille avant de savoir. Il émanait de Thomas un mélange de colère et de suspicion qu’il m’avait transmis.
Un peu méfiante face à ses allégations – je n’avais pas envie qu’il m’entraine dans un délire paranoïaque si c’en était un –, je demandai :
- Qu’est-ce qu’ils t’ont dit à ton réveil ? Tu as essayé de poser des questions toi ? … J’ai travaillé pendant quelques jours au centre de réveil, ça ne s’est pas très bien passé alors ils ne m’ont pas gardé, mais je n’ai jamais su d’où venaient les transférés. Le soir il n’y avait personne, et le matin quand j’arrivais certains lits étaient occupés. Je suppose qu’ils ne se téléportent pas directement là parce qu’ils sont changés, propres et soignés.
Je lui avais donné des informations, en espérant qu’il m’en confie en retour. Le fait qu’il y avait quelque chose de bizarre m’apparaissait clairement. Mais peut-être que tous ces mystères étaient seulement dû au fait que je n’avais pas posé de questions. Mes collègues m’avaient peut-être estimé trop mal en point pour me surcharger d’informations inutiles. Mais si je me renseignait maintenant, j’aurai surement le droit à des explications. En tout cas je l’espérais.


Pour information (Charlie ne le sait pas mais Thom pourrait le découvrir) : il existe une bibliothèque avec plein d’ordinateurs, par ici aww
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Message par Charleen Imbach Sam 2 Sep 2017 - 22:42

(Tu fais bien de nous avoir interrompu, ça met un peu d’imprévu au RP !
J’ai faits comme si Charlie n’avait jamais vu la fille de Liam. Elle n’est pas là depuis si longtemps que ça et avant elle était un peu en monde « zombie », elle ne faisait pas trop attention à ce qui l’entourait. Si néanmoins tu trouves ça incohérent je peux éditer ^^)



Des pas dans l’escalier ... Des voix s’éteignent ... Des yeux se tournent, cherchant à identifier l’intrus. C’était un des autres habitants de la Cabane. Cooper. Je le connaissais de vue. Un type discret, sérieux. Un membre de la défense. Je ne lui avais jamais vraiment parlé. Il fallait dire qu’il y avait encore quelques jours de cela j’étais sinistre. Je m’étais perdue dans mon désespoir, après mon transfert. J’en avais presque perdu la parole, moi qui étais avant si bavarde. Alors, pour faire connaissance, ce n’était pas l’idéale. Mais il semblait que j’ai enfin trouvé la sortie de cette période sombre.
Je ne connaissais donc pas vraiment Liam, mais sa présence m’avait rassuré dés que j’avais compris que brassard noir signifiait membre de la défense et donc qu’il était capable de me sauver en cas d’attaque de monstre. Je dormais un peu mieux la nuit, lorsqu’il était là.

Mes yeux s’agrandirent lorsque je vis l’enfant blond qu’il portait au creux de ses bras. Une magnifique petite fille, avec des yeux d’un bleu profond et un sourire qui ferait fondre les moins sensibles. Elle était probablement la plus belle chose que j’avais vue dans cette cité. Une enfant ! Je ne savais même pas qu’il y en avait ! J’en avais vu quelques-uns, des visages juvéniles, mais c’était tellement rare. Et jamais aussi petits. J’avais supposé que les gens ici évitaient de se reproduire. Il n’était pas évident de rester en vie, alors avec un bébé …
Je n’arrivais pas vraiment à savoir si j’étais émerveillée par la présence de ce petit être pur dans un environnement aussi hostile, ou si je le déplorais. Mon inconscient le décida pour moi car mes muscles s’activèrent tous seuls. J’agitai la main, un sourire ébahi sur le visage.
- Salut Cooper. … Coucou toi !, m’exclamai-je à l’attention de la jeune fille. Comment tu t’appelles ? C’est ta fille ?, ajoutai-je.

J’étais à peu près sure de la réponse à en juger par son attitude protectrice. Depuis que j’étais ici, je n’avais toujours vu que des adultes sur les lits du centre de réveil. Mais qui sait, peut-être arrivait-il que des nourrissons soient transférés ? Je ne savais probablement pas tout.
Cette journée était décidément riche en interrogations. Le transfert était un mystère que j’avais envie de résoudre.
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Message par Charleen Imbach Dim 15 Oct 2017 - 18:53

Mon sourire s’affaissa, à la réponse de Liam. De … Quoi ?! Mes yeux s’écarquillèrent et je sentis une nausée me contracter le ventre. Ce n’était pas possible, je ne pouvais pas vivre dans un endroit comme ça. C’étaient des monstres des … Comment avaient-ils pu en arriver là ?! Deviendrais-je comme eux avec le temps ? Etait-ce la seule solution pour survivre, sacrifier les plus faibles ? Une loi de la jungle bien plus violente que tout ce qui pouvait exister sur terre. Je commençais à me dire que je n’étais pas sure d’avoir envie de vivre dans de telles conditions, lorsque la petite interpella son père.

Je clignai des yeux, hébétée. Mon cerveau peinait à réaliser que c’était seulement une blague. Une très mauvaise blague. Depuis mon transfert, j’avais tendance à croire que tout était possible, surtout le pire. Pourtant, à les voire tous les deux comme ça, père et fille, unis malgré le danger et la précarité, il fallait bien que je me rende à l’évidence : il y avait aussi du beau, ici. Il n’était pas toujours facile à trouver, mais il était bien là. J’espérais que moi aussi, je pourrai me créer un petit cocon de bonheur, qui compenserait au moins un peu les horreurs et la dureté de la vie ici.

Je m’étais à peu près remise de mes émotions lorsque Liam demanda dans quel secteur nous étions assignés.
- Santé, répondis-je simplement, avant de me tourner vers le nouveau, curieuse de savoir où il avait été envoyé. Je n’avais pas pensé à lui poser la question.
En ce qui me concernait, je ne comprenais toujours pas pourquoi j’avais été envoyée en Santé. Je n’avais clairement aucune prédisposition pour venir en aide aux malades. Voir des blessures me rendait malade moi aussi. Je pensais être capable de supporter les petits rhums, mais pas plus. À partir du moment où le patient commençait à hurler de douleur, j’avais envie de hurler avec lui. Il me semblait que j’aurais été bien plus utile en recherche, à assister Velhelm.
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Message par Thomas Baker Sam 21 Oct 2017 - 13:07

Thomas écouta attentivement les paroles de son interlocutrice. Il la buvait des yeux, analysant tout ce qui sortait de sa bouche. Hum. Elle semblait avoir un profil intéressant pour lancer un combat secret contre les dirigeants de ce pays. Il fallait qu'il lui en parle, voire si elle pouvait être intéressée. Mais il n'osait pas l'interrompre, surtout que les informations qu'elle allait lui délivrer pouvait être précieuses. Charlie lui parla du réseau intracom. Par réflexe il toucha la montre qui se trouvait à son poignet droit, sans pour autant l'activer. Une multitude d'opportunité s'offrait à lui. Tout un réseau, plein d'application... Et rien pour l'attaquer. Il allait devoir pianoter longtemps pour trouver une solution ou un moyen pour s'infiltrer encore plus dans le réseau. En effet, il travaillait déjà ... : "-A l'artisanat. Je suis au maintien du réseau intracom." lâcha le brun en réponse à la question de sa nouvelle coloc.

Le centre de réveil. Un endroit douloureux et plein de souvenirs. De la colère, de l'angoisse, de la tristesse. Tout son être n'avait rien associé de bon à cet endroit. Il avait tenté de se suicider à plusieurs reprises, sans jamais y arriver. Tout ce qui lui avait semblé si réel avait été faux : les couteaux, les seringues... Peut-être même les médecins et autres infirmiers ? Il ne savait plus où il en était, et rien que le fait d'y repenser lui faisait sentir une boule dans la gorge. Cherchant du regard un moyen de fuir, il aperçut de loin son lit... Avec dessus ce qui semblait être un ordinateur portable. "Miracle !" pensa-t-il. Il expliqua rapidement dans sa barbe qu'il allait s'installer dans sa chambre partagée avant de foncer sur son lit et d'ouvrir le fameux ordinateur. Il pianota pour l'allumée et se connecter. Ce ne fut pas compliqué, c'était même très intuitif vu que ça ressemblait énormément à celui qu'il avait chez lui. Peut-être était-ce même celui-ci ?

Mais non, le fond d'écran ne correspondait pas. Quelques applications étaient présentes.. Notamment skype. Il se connecta dessus et vit la liste des contacts qu'il avait lorsqu'il était sur Terre. Pris d'un élan d'espoir, il commença à envoyer plein de message à tous ses amis qui étaient déconnectés. Fait étrange : son communicateur s'alluma, et Thomas découvrit qu'il avait accès aux messages qu'il venait d'envoyer. En fait, il avait accès à toutes sa messagerie ainsi que celle de ses contacts. Mais qu'était-ce donc ? Un virus espion ? Il referma l'ordinateur d'un geste violent qui éclata en poussière. Surpris, il laissa échapper un cri de surprise en tombant de son lit.

Le choc du sol sur sa tête le ramena à la réalité. Thom ralluma son communicateur et ne vit aucune trace des conversations. Comment cela pouvait être possible ? Il n'avait rien effacé pourtant... Et comment un ordinateur pouvait apparaître puis disparaître aussi simplement ? Il y avait des choses qui ne tournaient pas rondes ici, pas rondes du tout.

-Je... Je vais aller prendre l'air. lâcha-t-il autant pour lui que les personnes alentours. Il s'enfuit de la maison, se postant à côté de la porte d'entrée pour respirer un coup. Ce n'était pas la première fois qu'il interagissait avec des objets qui n'existaient pas. Allumant une nouvelle fois son communicateur, il alla à la messagerie et après une recherche rapide, l'anglais retrouva Charlie grâce à sa photo. Un rapide message fut envoyé :

"Il faut qu'on parle. Je crois que j'ai une idée. Mais aussi des questions."


_____________________

L'ordinateur que Thomas utilise n'existe pas. C'est juste une projection de son pouvoir, qui est de faire apparaître des illusions. Si jamais vous regardez Thomas à ce moment-là, vous le voyez pianoter dans le vide.
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Message par Charleen Imbach Sam 21 Oct 2017 - 16:24

Mes yeux cherchèrent le nouveau du regard, mais il s’était évaporé. Il me semblait pourtant qu’il était encore présent il y avait à peine quelques minutes. Peut-être même quelques secondes. J’interrogeai Liam du regard, un peu décontenancée par ce départ inopiné, à la limite de l’impolitesse. J’avais tout de même pris le temps de lui présenter tout le logement ! Et Liam s’était montré tout à fait accueillant, malgré sa blague. Peut-être ne s’était-il pas encore remis de son transfert pour pouvoir apprécier un peu d’humour ? Cela dit, je n’avais moi-même pas été très réceptive à cette première boutade.
Je lançai au soldat un sourire un peu gêné par ce manque de savoir-vivre, avant de reprendre mes recherches. S’il était aussi perdu que moi à mes débuts, il risquait d’être un danger, non seulement pour lui, mais aussi pour les autres.
- Je devrais peut-être aller voir où il est parti, dis-je pas franchement sure de moi.

Je me mis néanmoins en mouvement, pour mettre en application mes idées. Je n’eus pas à aller bien loin car je le trouvai installé sur son lit, à agiter les doigts comme s’il jouait du piano. Je supposai que c’était sa façon à lui de décompresser. Je savais combien la musique avait un pouvoir apaisant extraordinaire. Il m’était déjà arrivé de titiller les codes de ma guitare, les jours de blues et de me sentir revigorée par la suite. Peut-être pas si relaxant que ça, dans le cas de Thomas, à en juger par le mouvement violent et la chute qui suivit. J’amorçai un mouvement pour savoir si tout allait bien, mais je n’étais pas sure qu’il accepte de l’aide. Il avait l’air complètement perturbé. Finalement, il se redressa et lâcha un « Je... Je vais aller prendre l'air. », sans même adresser un regard à ses interlocuteurs.

Je le regardai disparaitre dans les escaliers l’air franchement sceptique. Je me doutais qu’il avait peut-être besoin d’aide mais je ne savais pas trop comment lui en apporter. Je n’étais pas sure d’être tout à faire remise de mon transfert et j’avais peur qu’à deux pommés on n’arrive qu’à se perdre un peu plus.
- Est-ce que j’étais aussi bizarre quand je suis arrivée ?, demandai-je Liam sur le ton de l’humour, avec l’espoir de dissiper le malaise qui m’envahissait.
Je me doutais de la réponse, mais je me disais qu’il n’oserait peut-être pas me mettre face à mes propres démons. Quoi que, avec la blague de tout à l’heure, tout était possible.
Moi aussi j’avais dû avoir l’air d’une agitée du bocal, complètement stressée et névrosée, à pleurer toutes les larmes de mon corps pour un oui ou pour un non. Je me demandai comment Liam avait vécu son transfert. Avec le flegme dont il semblait faire preuve, je l’imaginais mal face à un désarroi incontrôlable.

Petite info : j’ai considéré que pendant que Charlie discutait avec Liam ils étaient au 2éme étage,
à côté des casiers et qu’après elle décent pour chercher Thomas. S’il y a un souci, je peux éditer ^^
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