Corvée de corvée
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Corvée de corvée
On avait beau lui dire que ce n'était pas elle qui était de corvée, dans les faits, si. En effet, le fait était que c'était elle qui allait devoir rester au Quartier Général ce soir, alors que tous ses collègues avaient une soirée de libre. Car oui, un petit nouveau avait décider de faire du zèle. Et par faire du zèle, indiqua son Sergent, il voulait dire jouer au c*n. T'avais compris, Leucosie ?
Oui, elle avait compris, merci bien. Ce qu'elle comprenais, surtout, c'était qu'elle allait se retrouver à surveiller ce jeune soldat, et que donc indirectement c'était elle qui était punie par son manquement au règlement. Autant dire que cela ne partant pas d'un bon pied pour le type. Mais Deliah, elle, était une vraie soldate. Une qui obéit aux ordres et qui ne vient pas protester contre ses instructions quand celles-ci ne lui plaisent pas.
Sam Baxton, lui indiqua son communicateur. C'était lui, sa corvée. Elle tenta de noter son visage intérieurement mais elle était à peu près certaine de ne pas y arriver. En plus elle commençait à voir flou de près, pour ne rien arranger. Cela faisait un certain temps qu'elle était dans la Cité et elle ne se rendait compte que maintenant que ses pouvoirs ne se limitaient pas à sa force et à son endurance. Elle voyait flou de près, et les couleurs n'étaient plus aussi brillantes qu'auparavant. Ou alors elle devenait juste hypermétrope et cela n'avait rien à voir avec la magie... Quoi qu'il en soit c'était une malédiction quand il s'agissait de reconnaitre des visages.
Heureusement pour elle, elle avait moins besoin de le reconnaitre dans une foule que de connaitre son actuel affectation. A quelques bâtiments de là, voilà...
Deliah relâcha ses cheveux bruns de leur queue de cheval et secoua la tête. L’expectative de sa soirée ne lui donnait pas envie d'y être mais, eh, c'était l'heure.
Elle trouva donc le nouveau là où son affectation l'avait conduit et lui dit d'une voix dont elle camouflait plutôt bien le ton excédé :
- Baxton, c'est bien cela ? Ça n'était pas une question à vrai dire. Moi c'est Leucosie et je suis chargée de te surveiller. T'es de corvée de nettoyage, ce soir.
Pour l'instant, elle se gardait de se montrer méchante ou même autoritaire. Cela pouvait autant être un novice qui avait fait une bêtise involontaire, ou un imbécile qui l'avait bien cherché. En attendant de trancher, elle adoptait la stratégie qu'elle préférait : être amicale. Relativement, en tout cas. Si il se contentait de faire ses tâches sans protester, il y aurait peut-être même moyen qu'elle lui pardonne très vite d'avoir gâché sa soirée.
Oui, elle avait compris, merci bien. Ce qu'elle comprenais, surtout, c'était qu'elle allait se retrouver à surveiller ce jeune soldat, et que donc indirectement c'était elle qui était punie par son manquement au règlement. Autant dire que cela ne partant pas d'un bon pied pour le type. Mais Deliah, elle, était une vraie soldate. Une qui obéit aux ordres et qui ne vient pas protester contre ses instructions quand celles-ci ne lui plaisent pas.
Sam Baxton, lui indiqua son communicateur. C'était lui, sa corvée. Elle tenta de noter son visage intérieurement mais elle était à peu près certaine de ne pas y arriver. En plus elle commençait à voir flou de près, pour ne rien arranger. Cela faisait un certain temps qu'elle était dans la Cité et elle ne se rendait compte que maintenant que ses pouvoirs ne se limitaient pas à sa force et à son endurance. Elle voyait flou de près, et les couleurs n'étaient plus aussi brillantes qu'auparavant. Ou alors elle devenait juste hypermétrope et cela n'avait rien à voir avec la magie... Quoi qu'il en soit c'était une malédiction quand il s'agissait de reconnaitre des visages.
Heureusement pour elle, elle avait moins besoin de le reconnaitre dans une foule que de connaitre son actuel affectation. A quelques bâtiments de là, voilà...
Deliah relâcha ses cheveux bruns de leur queue de cheval et secoua la tête. L’expectative de sa soirée ne lui donnait pas envie d'y être mais, eh, c'était l'heure.
Elle trouva donc le nouveau là où son affectation l'avait conduit et lui dit d'une voix dont elle camouflait plutôt bien le ton excédé :
- Baxton, c'est bien cela ? Ça n'était pas une question à vrai dire. Moi c'est Leucosie et je suis chargée de te surveiller. T'es de corvée de nettoyage, ce soir.
Pour l'instant, elle se gardait de se montrer méchante ou même autoritaire. Cela pouvait autant être un novice qui avait fait une bêtise involontaire, ou un imbécile qui l'avait bien cherché. En attendant de trancher, elle adoptait la stratégie qu'elle préférait : être amicale. Relativement, en tout cas. Si il se contentait de faire ses tâches sans protester, il y aurait peut-être même moyen qu'elle lui pardonne très vite d'avoir gâché sa soirée.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
Deux jours. Il t'a fallu attendre deux jours dans ce nouveau monde pour que tu reprennes absolument toutes tes habitudes insupportables pour la majorité des gens. Comme quoi, finalement, t'es plutôt doué pour t'adapter rapidement à une nouvelle situation. T'es persuadé que tout ça ne va pas durer de toute façon. Que d'ici quelques jours, quelques mois peut être, tu te réveilleras tranquillement dans ta chambre, chez tes parents, et que ta vie reprendra son cours là où tu l'as laissée. Alors t'as décidé de voir tout ça comme des vacances. Un jeu supplémentaire. Mais lorsque tu joues, ton but n'est pas de gagner. Jamais. T'en es bien incapable. Non, ton but est de pousser les autres joueurs à bout. Et c'est comme ça que tu t'amuses le plus.
Il paraît que dans la cité, il faut travailler. Que tout le monde doit apporter sa pierre à l'édifice. Mais ça ne te plaît pas. Tu te moques ouvertement des gens d'ici, de ce qu'ils font, de ce qu'ils pensent. T'as oublié la panique totale dans laquelle tu étais à ton réveil. T'es passé à autre chose. Mais c'est pas pour autant que t'as envie de travailler. Et encore moins de faire ce qu'on te dit. Pourtant, c'est bien ce qu'on te demande. On t'a affecté au secteur de la Défense en t'expliquant vaguement en quoi ça consistait. Sauf que tu sais très bien que ce n'est pas fait pour toi. Tu ne sais pas te battre. Tu n'as jamais su, et tu n'as jamais voulu savoir. T'es un non-violent dans l'âme, bien que tu te sois déjà pris plus d'un coup. C'est ce qui arrive lorsqu'on pousse trop les gens à bout.
T'as essayé vaguement de suivre l'entraînement imposé. Mais t'en as rapidement eu assez. Courir, ça te va. T'adores ça même. Alors jusque là, tout s'est bien passé. Mais la suite... C'est une autre histoire. Obéir aux ordres du sergent, t'as refusé. Juste pour la forme. Pour le voir hurler et postillonner de tous les côtés devant ton sourire provocateur qui s'agrandissait. Tu t'es transformé en parfait petit piquet. Ton regard ne laissait transparaître que l'amusement que tu ressentais à le voir s'énerver. Tu voulais voir jusqu'où il pouvait aller pour te forcer à obéir. Tu pensais même que t'allais t'en prendre une et que t'allais rester sonné pendant un bon moment. Mais non. Il s'est calmé de lui-même. Il s'est totalement désintéressé de toi. Et il t'a simplement dit de rester pour les corvées.
Alors t'as attendu. Parce que t'avais rien de mieux à faire. Jusqu'à ce que tu vois débarquer une jeune femme brune, au teint mat. Adossé contre le mur, bras croisés sur la poitrine, sourire arrogant toujours fixé sur les lèvres, tu la laisses s'approcher. Tu hoches légèrement la tête pour indiquer que c'est bien toi, et finis par tout simplement éclater de rire à la fin de sa phrase. Tu te décolles du mur pour réduire encore la distance qui vous sépare tandis que tes bras se décroisent. Et tu la regardes plusieurs secondes droit dans les yeux avant de hausser les épaules pour balancer quelques mots sur un ton enthousiaste.
- Nettoyage ? T'es sûre ? J'crois que c'est plutôt à toi de le faire, Leurasie. C'est toi la femme après tout !
Tu donnes trois petites tapes sur son épaule d'un air faussement désolé qui s'approche davantage de la condescendance. T'es fier de toi, une nouvelle fois. Surtout que t'as tout de suite trouvé comment écorcher son nom. Va falloir que t'en trouves d'autres, histoire de te renouveler régulièrement. T'es d'ailleurs déjà en train d'y réfléchir.
- Tu ferais mieux de t'y mettre maintenant, plus vite t'auras fini, plus vite tu seras partie ! Bon courage !
Et hop, un petit demi tour et tu commences déjà à te diriger vers la sortie d'un pas joyeux.
Il paraît que dans la cité, il faut travailler. Que tout le monde doit apporter sa pierre à l'édifice. Mais ça ne te plaît pas. Tu te moques ouvertement des gens d'ici, de ce qu'ils font, de ce qu'ils pensent. T'as oublié la panique totale dans laquelle tu étais à ton réveil. T'es passé à autre chose. Mais c'est pas pour autant que t'as envie de travailler. Et encore moins de faire ce qu'on te dit. Pourtant, c'est bien ce qu'on te demande. On t'a affecté au secteur de la Défense en t'expliquant vaguement en quoi ça consistait. Sauf que tu sais très bien que ce n'est pas fait pour toi. Tu ne sais pas te battre. Tu n'as jamais su, et tu n'as jamais voulu savoir. T'es un non-violent dans l'âme, bien que tu te sois déjà pris plus d'un coup. C'est ce qui arrive lorsqu'on pousse trop les gens à bout.
T'as essayé vaguement de suivre l'entraînement imposé. Mais t'en as rapidement eu assez. Courir, ça te va. T'adores ça même. Alors jusque là, tout s'est bien passé. Mais la suite... C'est une autre histoire. Obéir aux ordres du sergent, t'as refusé. Juste pour la forme. Pour le voir hurler et postillonner de tous les côtés devant ton sourire provocateur qui s'agrandissait. Tu t'es transformé en parfait petit piquet. Ton regard ne laissait transparaître que l'amusement que tu ressentais à le voir s'énerver. Tu voulais voir jusqu'où il pouvait aller pour te forcer à obéir. Tu pensais même que t'allais t'en prendre une et que t'allais rester sonné pendant un bon moment. Mais non. Il s'est calmé de lui-même. Il s'est totalement désintéressé de toi. Et il t'a simplement dit de rester pour les corvées.
Alors t'as attendu. Parce que t'avais rien de mieux à faire. Jusqu'à ce que tu vois débarquer une jeune femme brune, au teint mat. Adossé contre le mur, bras croisés sur la poitrine, sourire arrogant toujours fixé sur les lèvres, tu la laisses s'approcher. Tu hoches légèrement la tête pour indiquer que c'est bien toi, et finis par tout simplement éclater de rire à la fin de sa phrase. Tu te décolles du mur pour réduire encore la distance qui vous sépare tandis que tes bras se décroisent. Et tu la regardes plusieurs secondes droit dans les yeux avant de hausser les épaules pour balancer quelques mots sur un ton enthousiaste.
- Nettoyage ? T'es sûre ? J'crois que c'est plutôt à toi de le faire, Leurasie. C'est toi la femme après tout !
Tu donnes trois petites tapes sur son épaule d'un air faussement désolé qui s'approche davantage de la condescendance. T'es fier de toi, une nouvelle fois. Surtout que t'as tout de suite trouvé comment écorcher son nom. Va falloir que t'en trouves d'autres, histoire de te renouveler régulièrement. T'es d'ailleurs déjà en train d'y réfléchir.
- Tu ferais mieux de t'y mettre maintenant, plus vite t'auras fini, plus vite tu seras partie ! Bon courage !
Et hop, un petit demi tour et tu commences déjà à te diriger vers la sortie d'un pas joyeux.
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
Le type avait l'air au mieux embêtant, au pire d'un bon gros c*n. Vu son expression sur le visage, il ne regrettait absolument pas son attitude. D'ailleurs son éclat de rire à la fin de son annonce le lui confirma : la subordination semblait être une notion faisant partie d'un autre paradigme que celui auquel il appartenait.
- Nettoyage ? T'es sûre ? J'crois que c'est plutôt à toi de le faire, Leurasie. C'est toi la femme après tout !
Deliah ne cilla pas. Elle n'avait jamais été quelqu'un de très sanguine, si bien que la seule personne à pouvoir se vanter de lui avoir fait perdre ses nerfs s'appelait Agate Cairdiúil. Non, ce qui embêtait plus la jeune femme était qu'il allait être compliqué de le faire obéir. Les attaques personnelles, par contre, elle y était imperméable.
- Tu ferais mieux de t'y mettre maintenant, plus vite t'auras fini, plus vite tu seras partie ! Bon courage !
Il était en train de s'en aller... A quoi pensait-il ? Quelles neurones n'étaient elles pas correctement reliées dans son cerveau ? Pour notre protagoniste, il était à présent parfaitement possible de trancher entre "embêtant" et "bon gros con". C'était le deuxième.
- Et toi tu ferais mieux de t'arrêter maintenant. Si tu tiens à ton nez.
Son ton était parfaitement plat, égal. Elle aurait bien voulu lui expliquer que s'il refusait les ordres, s'il n'acceptait pas le fonctionnement de la Cité, les sanctions seraient de pire en pire. Qu'il ferait mieux de se calmer maintenant avant que sa situation devienne irrécupérable. Que le bannissement était une peine équivalente à la peine de mort. Cependant, son instinct lui avait dicté de ne pas chercher à le raisonner. Ça ne marcherait pas avec un imbécile.
Par contre, menacer de s'en prendre physiquement à quelqu'un, ça marchait généralement bien parce que la menace était très concrète et très immédiate. Et puis si jamais ça ne marchait pas, il suffisait de lui péter les genoux. Là, on avait totalement son attention. Pour le coup, Deliah n'avait pas choisi le nez pour rien. Tout d'abord, parce que ça ne le rendrait pas infirme, même pas pour quelques jours, alors il ne pourrait pas échapper aux corvées. Ensuite, parce que les oreilles, c'était pas mal mais leur cartilage était d'une forme plus complexe, ce qui rendait la cicatrisation plus compliqué. Un nez cassé, ça pissait le sang, ça faisait très mal mais c'était sans importance.
Et enfin, parce que ce mignonnet ferait moins le fier une fois son visage irrémédiablement abîmé en plein milieu par une disgracieuse protubérance asymétrique.
La brésilienne avait dépassé le nouveau, et se tenait juste devant la sortie, les bras croisés dans une posture qui voulait lui faire prendre conscience que le corps musclé qu'il avait face à lui était parfaitement capable de mettre cette menace à exécution. Elle n'allait pas chercher à le convaincre que ses propos n'étaient pas faites dans le vent. Une sommation était bien suffisante, prochaine fois elle passerait directement à l'action.
Elle affichait une expression parfaitement neutre, qui reflétait plutôt bien son état intérieur, entre la lassitude et le mépris. Elle reprit :
- Comprend que tu n'as pas le choix, Baxton. Ici on ne rigole pas.
Ou on ravalait très vite son rire à renfort de coup dans la glotte.
- Nettoyage ? T'es sûre ? J'crois que c'est plutôt à toi de le faire, Leurasie. C'est toi la femme après tout !
Deliah ne cilla pas. Elle n'avait jamais été quelqu'un de très sanguine, si bien que la seule personne à pouvoir se vanter de lui avoir fait perdre ses nerfs s'appelait Agate Cairdiúil. Non, ce qui embêtait plus la jeune femme était qu'il allait être compliqué de le faire obéir. Les attaques personnelles, par contre, elle y était imperméable.
- Tu ferais mieux de t'y mettre maintenant, plus vite t'auras fini, plus vite tu seras partie ! Bon courage !
Il était en train de s'en aller... A quoi pensait-il ? Quelles neurones n'étaient elles pas correctement reliées dans son cerveau ? Pour notre protagoniste, il était à présent parfaitement possible de trancher entre "embêtant" et "bon gros con". C'était le deuxième.
- Et toi tu ferais mieux de t'arrêter maintenant. Si tu tiens à ton nez.
Son ton était parfaitement plat, égal. Elle aurait bien voulu lui expliquer que s'il refusait les ordres, s'il n'acceptait pas le fonctionnement de la Cité, les sanctions seraient de pire en pire. Qu'il ferait mieux de se calmer maintenant avant que sa situation devienne irrécupérable. Que le bannissement était une peine équivalente à la peine de mort. Cependant, son instinct lui avait dicté de ne pas chercher à le raisonner. Ça ne marcherait pas avec un imbécile.
Par contre, menacer de s'en prendre physiquement à quelqu'un, ça marchait généralement bien parce que la menace était très concrète et très immédiate. Et puis si jamais ça ne marchait pas, il suffisait de lui péter les genoux. Là, on avait totalement son attention. Pour le coup, Deliah n'avait pas choisi le nez pour rien. Tout d'abord, parce que ça ne le rendrait pas infirme, même pas pour quelques jours, alors il ne pourrait pas échapper aux corvées. Ensuite, parce que les oreilles, c'était pas mal mais leur cartilage était d'une forme plus complexe, ce qui rendait la cicatrisation plus compliqué. Un nez cassé, ça pissait le sang, ça faisait très mal mais c'était sans importance.
Et enfin, parce que ce mignonnet ferait moins le fier une fois son visage irrémédiablement abîmé en plein milieu par une disgracieuse protubérance asymétrique.
La brésilienne avait dépassé le nouveau, et se tenait juste devant la sortie, les bras croisés dans une posture qui voulait lui faire prendre conscience que le corps musclé qu'il avait face à lui était parfaitement capable de mettre cette menace à exécution. Elle n'allait pas chercher à le convaincre que ses propos n'étaient pas faites dans le vent. Une sommation était bien suffisante, prochaine fois elle passerait directement à l'action.
Elle affichait une expression parfaitement neutre, qui reflétait plutôt bien son état intérieur, entre la lassitude et le mépris. Elle reprit :
- Comprend que tu n'as pas le choix, Baxton. Ici on ne rigole pas.
Ou on ravalait très vite son rire à renfort de coup dans la glotte.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
Alors que tu n'es pas encore arrivé à la sortie, la voix de la jeune femme se fait entendre dans ton dos. Et si le ton utilisé est totalement plat, t'as comme l'impression qu'elle est tout à fait sérieuse, et qu'elle n'hésiterait pas une seule seconde à mettre sa menace à exécution. Or, tu tiens à ton nez. Comme à chaque parti de ton corps et de ton visage en fait. T'es trop mignon pour qu'on t'abîme. C'est à peu près la seule qualité que n'importe qui peut te reconnaître, alors t'aimes autant la garder. C'est peut être superficiel, mais on fait avec ce qu'on a dans la vie. Songeant à tout cela, tu finis par t'arrêter. Et t'as même pas besoin de te retourner pour lui faire face, parce qu'elle vient se placer devant toi d'elle-même. Elle n'a vraiment pas l'air commode. Tu lèves à ses derniers mots. C'est un truc que t'as cru comprendre. L'humour, c'est pas leur truc ici. Pourtant, ils devraient essayer, parce qu'ils sont tous plus tendus qu'un string. On peut pas vivre une vie entière sans s'amuser, ça n'a strictement aucun intérêt. Tout leur délire d'ordres, de secteurs, de rations, de corvées... C'est juste de la survie. Mais pour quoi faire ?
- J'ai cru comprendre oui. Mais vous devriez essayer. J't'assure, le rire, c'est cool. Paraît même que ça prolonge l'espérance de vie. Y'en a qui l'utilise en thérapie. Regarde toi, t'es toute tendue, on dirait que tu vas exploser. Tu connais la définition du mot s'amuser au moins ? Faire quelque chose, non pas parce qu'on le doit, mais parce qu'on en a envie. Parce que ça fait plaisir. Vas y, essaie, raconte une blague. J'suis sûr que même toi t'en connais une, Ceusolie.
Tu insistes du regard, sourire toujours plaqué sur le visage. T'as balancé tout ça d'un ton des plus joyeux, comme si elle ne t'impressionnait pas le moins du monde avec son attitude fermée. T'as bien compris que tu couperais pas aux corvées. Alors tu les feras sans doute. Mais avant ça, faut qu'elle se décoince un peu. Parce que sinon, ça va vite devenir très long. Quitte à devoir te la coltiner, tu préfères qu'elle soit de bonne humeur et un peu plus réceptive à l'humour. Parce que t'es pas du genre à faire les choses en silence quand tu peux parler avec quelqu'un. T'as le cerveau qui divague tellement que tu peux parler sans t'arrêter pendant des heures sans problèmes. T'as pas forcément besoin qu'on te réponde. Mais c'est quand même mieux de pouvoir échanger, histoire de charrier un peu la personne qui est en face. C'est comme ça que tu communiques. En te foutant de la gueule des gens. C'est jamais rien de bien méchant. Ou du moins, pas de ton point de vue. C'est juste que tu oses tout, sans te poser de questions. La retenue, c'est pas ton truc.
Elle n'a pas été très sympa de te menacer directement comme ça. Mais d'un autre côté, t'es pas borné au point de ne pas comprendre son point de vue. Tu t'es foutu d'elle, t'as essayé de te barrer, elle t'en a empêché. Retour à la case départ. T'es pas bien rancunier, tu t'en tapes de ses menaces tant qu'elle ne les met pas à exécution. Peut être qu'elle t'en veut de ce que tu lui as dit, mais c'était surtout un test. Comme d'hab. Savoir jusqu'où tu peux aller, jusqu'où tu peux pousser. Tu viens d'arriver, et t'es pas du genre à respecter les limites toutes faites. Tu les repousses donc pour fixer les tiennes. Celles qui, finalement, te conviennent mieux, et ne dérangent pas plus que ça la partie d'en face. C'est ce qu'on appelle faire des concessions. Tes bras se croisent à nouveau sur ta poitrine. Tu rentres en phase d'attente. Tu la défies du regard et du sourire. Pas méchamment, non. Tu veux juste qu'elle perde son air sérieux relativement détestable.
- Alors ? J't'écoute, une blague. Ou même une devinette, ou une anecdote, n'importe quoi de drôle ! Tu peux même te foutre de ma gueule, j'me gênerai pas pour te rendre la pareille. Mais j'ferai rien tant que tu m'auras pas fait marrer. Et que tu ne te seras pas amusée.
Un petit marché que tu passes comme ça. A elle de l'accepter ou non.
- J'ai cru comprendre oui. Mais vous devriez essayer. J't'assure, le rire, c'est cool. Paraît même que ça prolonge l'espérance de vie. Y'en a qui l'utilise en thérapie. Regarde toi, t'es toute tendue, on dirait que tu vas exploser. Tu connais la définition du mot s'amuser au moins ? Faire quelque chose, non pas parce qu'on le doit, mais parce qu'on en a envie. Parce que ça fait plaisir. Vas y, essaie, raconte une blague. J'suis sûr que même toi t'en connais une, Ceusolie.
Tu insistes du regard, sourire toujours plaqué sur le visage. T'as balancé tout ça d'un ton des plus joyeux, comme si elle ne t'impressionnait pas le moins du monde avec son attitude fermée. T'as bien compris que tu couperais pas aux corvées. Alors tu les feras sans doute. Mais avant ça, faut qu'elle se décoince un peu. Parce que sinon, ça va vite devenir très long. Quitte à devoir te la coltiner, tu préfères qu'elle soit de bonne humeur et un peu plus réceptive à l'humour. Parce que t'es pas du genre à faire les choses en silence quand tu peux parler avec quelqu'un. T'as le cerveau qui divague tellement que tu peux parler sans t'arrêter pendant des heures sans problèmes. T'as pas forcément besoin qu'on te réponde. Mais c'est quand même mieux de pouvoir échanger, histoire de charrier un peu la personne qui est en face. C'est comme ça que tu communiques. En te foutant de la gueule des gens. C'est jamais rien de bien méchant. Ou du moins, pas de ton point de vue. C'est juste que tu oses tout, sans te poser de questions. La retenue, c'est pas ton truc.
Elle n'a pas été très sympa de te menacer directement comme ça. Mais d'un autre côté, t'es pas borné au point de ne pas comprendre son point de vue. Tu t'es foutu d'elle, t'as essayé de te barrer, elle t'en a empêché. Retour à la case départ. T'es pas bien rancunier, tu t'en tapes de ses menaces tant qu'elle ne les met pas à exécution. Peut être qu'elle t'en veut de ce que tu lui as dit, mais c'était surtout un test. Comme d'hab. Savoir jusqu'où tu peux aller, jusqu'où tu peux pousser. Tu viens d'arriver, et t'es pas du genre à respecter les limites toutes faites. Tu les repousses donc pour fixer les tiennes. Celles qui, finalement, te conviennent mieux, et ne dérangent pas plus que ça la partie d'en face. C'est ce qu'on appelle faire des concessions. Tes bras se croisent à nouveau sur ta poitrine. Tu rentres en phase d'attente. Tu la défies du regard et du sourire. Pas méchamment, non. Tu veux juste qu'elle perde son air sérieux relativement détestable.
- Alors ? J't'écoute, une blague. Ou même une devinette, ou une anecdote, n'importe quoi de drôle ! Tu peux même te foutre de ma gueule, j'me gênerai pas pour te rendre la pareille. Mais j'ferai rien tant que tu m'auras pas fait marrer. Et que tu ne te seras pas amusée.
Un petit marché que tu passes comme ça. A elle de l'accepter ou non.
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
La rentrée c nul, ya presque pu le temps d'écrire
Le type avait-il conscience de se tenir virtuellement pile poil sur le bord d'une falaise ? Qu'un pas de plus allait être très mauvais pour la sauvegarde de sa personne ?
Apparemment, oui. Il n'était pas totalement calmé, continuant à déblatérer des choses sans se mettre au travail, cependant il avait cessé de jouer la forte tête. Il faisait juste le clown, à la place.
Deliah marque un sourire contrit, qui ressemble plus à une vague torsion de la bouche. Alors comme ça, il voulait une blague avant de se mettre au travail ? C'était une forme étrange de chantage. Est-ce qu'elle allait s'y plier ? Elle qui n'était pas vraiment la rigolote de service.
Allons, allons, qu'elle essaye de faire un effort. Au mieux, il finirait par s’exécuter. Au pire il refusera encore d'obéir et elle lui imprimerait les quatorze phalange de sa main droite dans le cartilage. Rien de bien vilain.
Mais alors, que dire ? Il fallait qu'elle se creuse un peu la tête. Elle ne retenait jamais la blague, ce qui impliquait qu'elle ne savait pas les raconter. Sa voix était monocorde quand elle trouva enfin quoi dire :
- Une anecdote, très bien... Lors de mon réveil, on pensait m'envoyer dans le secteur Artisanat. Sauf qu'à l'Hôpital, j'ai cassé approximativement cinq verres, deux communicateurs et broyé la main de mon médecin traitant sans faire exprès. J'allais être un véritable éléphant dans un magasin de porcelaine si ils m'envoyaient à l'Artisanat. Du coup ils m'ont envoyé ici.
Tout compte fait, ça ressemblait plus à des menaces qu'à une anecdote amusante. Pourtant, elle avait vraiment essayée d'être drôle. Les catastrophes qu'elle avait provoqué après son transfert avaient été toutes plus ridicules les unes que les autres.
Sauf que tout ce qui ressortait de l'histoire, maintenant qu'elle y pensait, c'était qu'elle possédait une force surhumaine et qu'elle avait déjà broyé la main de quelqu'un. Dans le genre menace, ça se posait là.
- Satisfait ? Les balais et les serpillières sont derrière toi.
Ce qui signifiait clairement qu'elle s'en tamponnait pas mal de son état de satisfaction. Elle indiqua les ustensiles d'un geste de l'index. Elle failli ajouter "et plus vite que ça" si le bonhomme ne risquait pas de prendre cela comme une humiliation supplémentaire.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
Victoire ! T'es parvenu à lui arracher un sourire. Enfin un truc qui y ressemble vaguement. Elle doit vraiment pas avoir l'habitude, t'es limite triste pour elle là. C'est quand même pas très dur d'étirer ses lèvres vers le haut, c'est quoi son problème au juste ? En tous cas, t'estimes que c'est une bonne chose. Qu'elle n'est pas totalement fermée à ce que tu viens de proposer. T'as même hâte d'entendre ce qu'elle a à te raconter, ça fait longtemps que tu t'es pas vraiment marrer. Un bon éclat de rire, et le moral remonte. Et le moral en a bien besoin dans cette société pourrie où on doit juste obéir et se la fermer sous peine de sanctions pénibles.
Alors t'attends les mots qui vont sortir de sa bouche avec une impatience à peine dissimulée. Et si tu étires un léger sourire au début de l'histoire, tu le perds bien vite par la suite. D'où c'est drôle de casser la main de quelqu'un sans faire exprès ? Et surtout, comment c'est possible un truc pareil ? Faudrait une sacrée force... Ok, elle est plutôt musclée, ça se voit. Mais quand même ! A moins que... C'est sans doute en rapport avec son pouvoir. Ou alors elle est vraiment complètement cinglée et elle s'est entraînée toute sa vie à serrer les mains des gens le plus fort possible d'une certaine manière pour que les os se brisent sous sa poigne. Comme une vraie psychopathe. Tu l'observes un instant. Ce ne serait pas si étonnant après tout.
Et, mais attend, pourquoi ils te mettent des corvées avec la plus grosse psychopathe de la cité ? T'as pourtant rien d'un grand délinquant ! Ils veulent ta mort ou quoi ? C'est sûrement ça. Ils ne veulent pas s'embarrasser de quelqu'un comme toi qui préfère prendre la vie comme un jeu, et c'est ce qu'ils ont trouvé de plus légal pour te faire passer l'arme à gauche. Les fourbes ! Tu refuses totalement que ça se passe comme ça. La voilà qui te désigne les balais et les serpillières, en mode elle a rempli son contrat, alors maintenant c'est à ton tour. Non mais tu lui avais demandé un truc drôle à la base, pas un truc glauque et flippant, comment est ce qu'elle peut ne pas faire la différence entre les deux ?
Tu pousses un soupir, mais tu finis par aller attraper une serpillière et un seau. Tu passes quelques coups vite fait, et replonges la serpillières dans le seau. Sauf que le manche reste coincé. Parce qu'il a gelé de tout son long, à partir de là où tu le tiens, jusqu'à l'eau du seau. Tout est totalement glacé. Tu soulèves le tout, le seau reste accroché au bout du manche. Tu secoues le truc dans tous les sens, mais faut croire que ta glace est hyper solide et n'a pas l'intention de se briser si facilement. Et tu éclates de rire. C'est un peu nerveux. Parce que si l'autre psychopathe croit que t'as fait exprès, elle va peut être te broyer les os aussi, sait-on jamais. Mais la situation est réellement cocasse. A croire qu'il faut juste rien te demander, sinon ça finit toujours en catastrophe.
- J'crois qu'il va falloir vachement plus de serpillières et de seaux que prévu là.
Et puis, vu qu'en fait t'es un peu flippé mais que t'as pas l'habitude, tu rajoutes quand même un petit pic juste pour elle. Histoire qu'elle comprenne tout le délire. T'es gentil, t'es prêt à lui faire un cours sur l'humour. Elle te remerciera plus tard.
- Mais tu vois, ça, c'est drôle comme anecdote. Ton truc de main broyée, c'est juste glauque, j'suis à peu près sûr que ça a jamais fait rire personne. Enfin... Rassure moi, t'as pas rigolé quand t'as fait ça à ce pauvre type ? Et sinon, ça t'arrive souvent de broyer les os des gens ? Je juge pas, hein, chacun son délire, tout ça tout ça, mais j'me renseigne quand même. Tu sais, juste pour savoir, en mode culture personnelle. Oh, et juste pour te prévenir, le truc de la glace, j'ai pas fait exprès, alors t'es pas obligée de me casser quoi que ce soit, hein !
Alors t'attends les mots qui vont sortir de sa bouche avec une impatience à peine dissimulée. Et si tu étires un léger sourire au début de l'histoire, tu le perds bien vite par la suite. D'où c'est drôle de casser la main de quelqu'un sans faire exprès ? Et surtout, comment c'est possible un truc pareil ? Faudrait une sacrée force... Ok, elle est plutôt musclée, ça se voit. Mais quand même ! A moins que... C'est sans doute en rapport avec son pouvoir. Ou alors elle est vraiment complètement cinglée et elle s'est entraînée toute sa vie à serrer les mains des gens le plus fort possible d'une certaine manière pour que les os se brisent sous sa poigne. Comme une vraie psychopathe. Tu l'observes un instant. Ce ne serait pas si étonnant après tout.
Et, mais attend, pourquoi ils te mettent des corvées avec la plus grosse psychopathe de la cité ? T'as pourtant rien d'un grand délinquant ! Ils veulent ta mort ou quoi ? C'est sûrement ça. Ils ne veulent pas s'embarrasser de quelqu'un comme toi qui préfère prendre la vie comme un jeu, et c'est ce qu'ils ont trouvé de plus légal pour te faire passer l'arme à gauche. Les fourbes ! Tu refuses totalement que ça se passe comme ça. La voilà qui te désigne les balais et les serpillières, en mode elle a rempli son contrat, alors maintenant c'est à ton tour. Non mais tu lui avais demandé un truc drôle à la base, pas un truc glauque et flippant, comment est ce qu'elle peut ne pas faire la différence entre les deux ?
Tu pousses un soupir, mais tu finis par aller attraper une serpillière et un seau. Tu passes quelques coups vite fait, et replonges la serpillières dans le seau. Sauf que le manche reste coincé. Parce qu'il a gelé de tout son long, à partir de là où tu le tiens, jusqu'à l'eau du seau. Tout est totalement glacé. Tu soulèves le tout, le seau reste accroché au bout du manche. Tu secoues le truc dans tous les sens, mais faut croire que ta glace est hyper solide et n'a pas l'intention de se briser si facilement. Et tu éclates de rire. C'est un peu nerveux. Parce que si l'autre psychopathe croit que t'as fait exprès, elle va peut être te broyer les os aussi, sait-on jamais. Mais la situation est réellement cocasse. A croire qu'il faut juste rien te demander, sinon ça finit toujours en catastrophe.
- J'crois qu'il va falloir vachement plus de serpillières et de seaux que prévu là.
Et puis, vu qu'en fait t'es un peu flippé mais que t'as pas l'habitude, tu rajoutes quand même un petit pic juste pour elle. Histoire qu'elle comprenne tout le délire. T'es gentil, t'es prêt à lui faire un cours sur l'humour. Elle te remerciera plus tard.
- Mais tu vois, ça, c'est drôle comme anecdote. Ton truc de main broyée, c'est juste glauque, j'suis à peu près sûr que ça a jamais fait rire personne. Enfin... Rassure moi, t'as pas rigolé quand t'as fait ça à ce pauvre type ? Et sinon, ça t'arrive souvent de broyer les os des gens ? Je juge pas, hein, chacun son délire, tout ça tout ça, mais j'me renseigne quand même. Tu sais, juste pour savoir, en mode culture personnelle. Oh, et juste pour te prévenir, le truc de la glace, j'ai pas fait exprès, alors t'es pas obligée de me casser quoi que ce soit, hein !
- Sam BaxtonGénéralDétailsHRP
Re: Corvée de corvée
Deliah n'était pas mécontente d'elle, même si elle n'avait finalement pas réussi à le faire rire. Le plus important, c'était qu'il accepte de se mettre au boulot... Elle aurait quand même bien aimé que son anecdote - aussi peu désopilante puisse-t-elle être - fasse rire un minimum.
Pendant environs trente seconde, donc, elle crut que c'était bon pour sa soirée, elle serait tranquille. Puis elle écarquilla de grands yeux étonnés. Il venait de se passer quelque chose d'inattendu, c'était le moins qu'on puisse dire : l'eau dans le sceau sensée servir à nettoyer le sol venait de geler entièrement, bloquant même le balais par effet de proximité. Il n'y avait pas besoin d'être un détective pour comprendre ce qu'il s'était passé : c'était le fait de Sam.
Deliah fronça les sourcils. Il était nouveau, d'accord, mais c'était une forte tête. L'avait-il fait exprès ? En plus il rigolait, visiblement très fier de lui. Arg, le type qui lui avait donné cette corvée devait vraiment lui en vouloir, pour lui caler un tel petit c*n entre les pattes.
- J'crois qu'il va falloir vachement plus de serpillières et de seaux que prévu là.
- Ben dégèle-le...
Deliah Leucosie, trouveuse de solutions simples depuis 1998.
- Mais tu vois, ça, c'est drôle comme anecdote. Ton truc de main broyée, c'est juste glauque, j'suis à peu près sûr que ça a jamais fait rire personne. Enfin... Rassure moi, t'as pas rigolé quand t'as fait ça à ce pauvre type ? Et sinon, ça t'arrive souvent de broyer les os des gens ? Je juge pas, hein, chacun son délire, tout ça tout ça, mais j'me renseigne quand même. Tu sais, juste pour savoir, en mode culture personnelle. Oh, et juste pour te prévenir, le truc de la glace, j'ai pas fait exprès, alors t'es pas obligée de me casser quoi que ce soit, hein !
Un vrai moulin à parole, ce Baxton. Difficile d'en placer une. D'ailleurs elle savait même plus de quoi ils parlaient, tellement il était passé vite d'un sujet à un autre.
- Lui casser la main, j'avais pas fait exprès non plus... elle répondit simplement. Les accidents, ça arrive. Maintenant, si tu pouvais dégeler ce sceau, ça serait pas mal pour nous deux. Surtout pour toi en fait.
Ben oui, si il ne maîtrisait vraiment pas encore ses pouvoirs et qu'il ne mentait pas, ça serait un bon exercice de pratique, d'inverser ainsi les effets. Elle pouvait également supposer qu'il mentait, mais dans ce cas là il avait une assez bonne maîtrise de ces pouvoirs pour les déclencher à volonté, et donc les inverser.
Elle s'approcha alors de la jeune recrue pour regarder le sceau de plus près. Elle était pas mal intriguée par cette forme de magie, elle n'avait pas vu beaucoup de monde maîtriser ainsi les éléments, dans la Cité. Elle n'était plus qu'à un petit mètre de Baxton quand elle s'arrêta.
Pendant environs trente seconde, donc, elle crut que c'était bon pour sa soirée, elle serait tranquille. Puis elle écarquilla de grands yeux étonnés. Il venait de se passer quelque chose d'inattendu, c'était le moins qu'on puisse dire : l'eau dans le sceau sensée servir à nettoyer le sol venait de geler entièrement, bloquant même le balais par effet de proximité. Il n'y avait pas besoin d'être un détective pour comprendre ce qu'il s'était passé : c'était le fait de Sam.
Deliah fronça les sourcils. Il était nouveau, d'accord, mais c'était une forte tête. L'avait-il fait exprès ? En plus il rigolait, visiblement très fier de lui. Arg, le type qui lui avait donné cette corvée devait vraiment lui en vouloir, pour lui caler un tel petit c*n entre les pattes.
- J'crois qu'il va falloir vachement plus de serpillières et de seaux que prévu là.
- Ben dégèle-le...
Deliah Leucosie, trouveuse de solutions simples depuis 1998.
- Mais tu vois, ça, c'est drôle comme anecdote. Ton truc de main broyée, c'est juste glauque, j'suis à peu près sûr que ça a jamais fait rire personne. Enfin... Rassure moi, t'as pas rigolé quand t'as fait ça à ce pauvre type ? Et sinon, ça t'arrive souvent de broyer les os des gens ? Je juge pas, hein, chacun son délire, tout ça tout ça, mais j'me renseigne quand même. Tu sais, juste pour savoir, en mode culture personnelle. Oh, et juste pour te prévenir, le truc de la glace, j'ai pas fait exprès, alors t'es pas obligée de me casser quoi que ce soit, hein !
Un vrai moulin à parole, ce Baxton. Difficile d'en placer une. D'ailleurs elle savait même plus de quoi ils parlaient, tellement il était passé vite d'un sujet à un autre.
- Lui casser la main, j'avais pas fait exprès non plus... elle répondit simplement. Les accidents, ça arrive. Maintenant, si tu pouvais dégeler ce sceau, ça serait pas mal pour nous deux. Surtout pour toi en fait.
Ben oui, si il ne maîtrisait vraiment pas encore ses pouvoirs et qu'il ne mentait pas, ça serait un bon exercice de pratique, d'inverser ainsi les effets. Elle pouvait également supposer qu'il mentait, mais dans ce cas là il avait une assez bonne maîtrise de ces pouvoirs pour les déclencher à volonté, et donc les inverser.
Elle s'approcha alors de la jeune recrue pour regarder le sceau de plus près. Elle était pas mal intriguée par cette forme de magie, elle n'avait pas vu beaucoup de monde maîtriser ainsi les éléments, dans la Cité. Elle n'était plus qu'à un petit mètre de Baxton quand elle s'arrêta.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
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