Expédition α
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Expédition α
L'heure était grave. Cox attendait le signal, le dos droit, la tête haute et les yeux dans le vague. Face à elle, la grande porte en haut de laquelle plusieurs membres de la défense évaluaient le moment propice pour une sortie.
Cox avait conscience de s'être engagée dans une mission périlleuse. Quasi-suicidaire en fait. Mais si elle n'était pas là pour veiller à la survie de la ville, à quoi servait elle ? En tant que sergent, elle se devait d'accompagner les troupes, de les encadrer, et d'assurer, autant que faire ce peut, leur survie.
À ses côtés, trois courageux citoyens. Aucun de son équipe habituelle. Elle connaissait de vue la petite jeune de la défense, Deliah. Elle avait un flux magique très particulier, il irradiait dans tout son corps de façon assez intense ce qui la rendait particulièrement net pour Cox. Elle l'avait vu s'entraîner avec Vargas. Une bonne recrue, semblait-il.
Pour le reste, les deux membres de la recherche lui étaient inconnus. Quoique, le flux magique et la silhouette longiligne du dénommé Velhelm lui évoquaient vaguement quelque chose.
Du haut des remparts, une voix s'éleva :
- R-A-S, ouverture des portes. Survivants, tenez-vous prêts !
- Bien, n'oubliez pas, il ne faut rompre la formation sous aucun prétexte, ordonna Cox d'une voix forte tandis que les rouages de la porte s'activaient. J'ouvre la marche, Deliah la ferme, Velhelm et Ann' au milieu.
Cox avait pris le temps de rencontrer les trois recrues, quelques jours auparavant. Elle avait rapidement évalué leurs capacités et les avait initié au maniement des armes qu'ils portaient tous en nombre.
Comme à son habitude, Cox était munie d'un fusil d'assaut, d'un pistolet à la ceinture, ainsi que d'un long bâton qui lui servait principalement dans ses déplacements. Inutile me direz-vous ? C'était sans compter le génie d'un artisan qui avait ajouté un mécanisme subtil. Lorsque Cox exerçait une torsion sur les deux parties que composaient le bâton, des lames tranchantes sortaient aux extrémités.
Dans son dos, un sac remplit de munitions, de quelques vivres et matériel de premiers secours. à ses côtés, un sorte de remorque tout terrain et automatique, programmée pour suivre la puce de Cox où qu'elle aille. Tous espéraient la voir revenir chargée de minerai énergétique.
- La voie est libre, go go GO !
Immédiatement, Cox se mit en marche, agitant son bâton au rythme de ses pas. Un coup d'oeil dans son dos pour vérifier que tout le monde suivant et elle accéléra, dans une cadence rapide sans virer à la course.
Bientôt, ils se retrouvèrent à découvert, dans la no man's land. Une zone dangereuse sans aucun endroit pour se réfugier. L'avantage du groupe était qu'aucune créature invisible ne pourrait les attaquer par surprise, Cox les verrait arriver de loin.
- En cas d'attaque, communiquez !, rappela le sergent, Je vois les créatures invisibles, je ne vois pas les créatures non magiques, nos visions sont complémentaires.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
La forêt s'étendait devant les survivants. Immensité brunâtre inconnue, abritant des créatures et des plantes plus dangereuses les unes que les autres. Pour l'heure, tout semblait calme. Peut-être était-ce à cause de l'heure encore matinale ? Les soleils avaient pointé le bout de leurs rayons il y avait à peine plus d'une heure.
Au loin, plusieurs cris retentirent. Bien qu'ils soient encore loin, les créatures de la forêt étaient déjà à l’affût, tapies dans l'ombre des arbres atlas. Des étrangers se dirigeaient vers leur territoire ...
Au loin, plusieurs cris retentirent. Bien qu'ils soient encore loin, les créatures de la forêt étaient déjà à l’affût, tapies dans l'ombre des arbres atlas. Des étrangers se dirigeaient vers leur territoire ...
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Velhelm s'était porté volontaire pour une mission à l'extérieur de la cité. Plus qu'aider à trouver du minerai essentiel à la survie de tous, c'était une frustration doublée d'une curiosité qui l'avait décidé. En effet, depuis un an qu'il survivait sur ce nouveau monde, les expériences liées à son pouvoir avaient été si pauvres...
Ses mains se reposèrent sur ces sacs. Un sourire s'étira en prenant conscience une nouvelle fois du poids qu'ils représentaient.
« Je suis désolé, madame. Non ça ne m'amuse pas. Je prends très au sérieux cette mission de minerai énergétique. Oui, pardon madame. »
Elle avait alors repris son speech de motivation des troupes. Puis ça avait été le déplacement vers une autre salle où les recrues avaient découvert un arsenal. Il y en avait de toutes sortes. Autant d'armes blanches médiévales que d'armes à feu modernes.
Velhelm ne se sentait pas à l'aise à l'idée d'être en possession d'armes. Déjà, la moitié du temps qui passait, il regrettait le fait de porter autant de pouvoir comestible. Si près de lui. Si agréable à l'odeur. Parfois, il sentait la salive envahir son palais en même temps que son estomac grondait d'un plaisir coupable.
« Si c'était possible, j'aimerais ne rien prendre, madame. Je suis, disons que j'ai peur du pouvoir sur autrui l'on a avec une arme à la main. De plus, j'ai apporté mes propres armes. Elles sont là, dans ces différents sacs qui pèsent déjà leurs poids. »
Finalement, après une brève négociation, au vu du peu de temps qu'ils diposaient, il avait été décidé que Velhelm garderait son large couteau de cuisine en arme blanche. Et qu'à cela, serait ajouté un pistolet. « Pour vous défendre, vous et vos nouveaux compagnons, Peikko. » avait-elle dit. Quelque chose dans cet air-là tout du moins.
[…]
Ils avaient quitté la cité. Ils marchaient à un pas rapide. Velhelm assurait le rythme. Même chargé comme il était. Après tout, combien de fois était-il parti en randonnée dans les montagnes froides de Norvège ? Il pouvait partir une semaine en solitaire, portant alors sur ces épaules tout ce qui lui permettrait de survivre : tente, duvet, nourriture, kit de premiers soins.
Le no man's land était effrayant. Velhelm déglutit difficilement tandis qu'il écoutait les conseils du Sergent Cox. Des créatures invisibles ? C'était effrayant. L'idée d'un tel prédateur lui donna une sueur chaude qui s'ajouta à celle liée à l'effort.
*Personne ne m'a jamais rapporté un échantillon d'une telle créature. A quoi ressemble-t-elle ? Peut-être qu'elle réapparait uniquement lorsque son corps est dépourvu de sa vie. De son âme. *
Les questions s'enchaînèrent dans l'esprit du Chercheur, interrompus par la reprise de la marche.
Il s'éclaircit la gorge, cherchant à surmonter cette timidité qui l'avait toujours accompagné. Il se dit alors qu'aujourd'hui était le jour où il devait engager une conversation avec un inconnu. Aujourd'hui, étant un jour spécial, il fallait qu'il attire l'attention de tout un groupe dont il ne connaissait personne.
« Excusez-moi. Oui, voilà, alors euh. J'ai dans ce sac des morceaux de Pamuliens cuits aux deux herbes et séchés. Enfin, ce que je veux dire c'est, si on devait être attaqué ici, j'ai assez de morceaux pour que chacun d'entre vous fasse apparaître comme par magie un clone. La capacité varie bien entendu d'un individu à l'autre, suivant son sexe et le fait qu'il possède ou non un pouvoir. Mais l'essentiel à savoir est que ça devrait durer assez longtemps pour leur faire peur mais pas assez pour qu'on puisse se reposer dessus. Voilà, voilà. »
Ses mains se reposèrent sur ces sacs. Un sourire s'étira en prenant conscience une nouvelle fois du poids qu'ils représentaient.
« Je suis désolé, madame. Non ça ne m'amuse pas. Je prends très au sérieux cette mission de minerai énergétique. Oui, pardon madame. »
Elle avait alors repris son speech de motivation des troupes. Puis ça avait été le déplacement vers une autre salle où les recrues avaient découvert un arsenal. Il y en avait de toutes sortes. Autant d'armes blanches médiévales que d'armes à feu modernes.
Velhelm ne se sentait pas à l'aise à l'idée d'être en possession d'armes. Déjà, la moitié du temps qui passait, il regrettait le fait de porter autant de pouvoir comestible. Si près de lui. Si agréable à l'odeur. Parfois, il sentait la salive envahir son palais en même temps que son estomac grondait d'un plaisir coupable.
« Si c'était possible, j'aimerais ne rien prendre, madame. Je suis, disons que j'ai peur du pouvoir sur autrui l'on a avec une arme à la main. De plus, j'ai apporté mes propres armes. Elles sont là, dans ces différents sacs qui pèsent déjà leurs poids. »
Finalement, après une brève négociation, au vu du peu de temps qu'ils diposaient, il avait été décidé que Velhelm garderait son large couteau de cuisine en arme blanche. Et qu'à cela, serait ajouté un pistolet. « Pour vous défendre, vous et vos nouveaux compagnons, Peikko. » avait-elle dit. Quelque chose dans cet air-là tout du moins.
[…]
Ils avaient quitté la cité. Ils marchaient à un pas rapide. Velhelm assurait le rythme. Même chargé comme il était. Après tout, combien de fois était-il parti en randonnée dans les montagnes froides de Norvège ? Il pouvait partir une semaine en solitaire, portant alors sur ces épaules tout ce qui lui permettrait de survivre : tente, duvet, nourriture, kit de premiers soins.
Le no man's land était effrayant. Velhelm déglutit difficilement tandis qu'il écoutait les conseils du Sergent Cox. Des créatures invisibles ? C'était effrayant. L'idée d'un tel prédateur lui donna une sueur chaude qui s'ajouta à celle liée à l'effort.
*Personne ne m'a jamais rapporté un échantillon d'une telle créature. A quoi ressemble-t-elle ? Peut-être qu'elle réapparait uniquement lorsque son corps est dépourvu de sa vie. De son âme. *
Les questions s'enchaînèrent dans l'esprit du Chercheur, interrompus par la reprise de la marche.
Il s'éclaircit la gorge, cherchant à surmonter cette timidité qui l'avait toujours accompagné. Il se dit alors qu'aujourd'hui était le jour où il devait engager une conversation avec un inconnu. Aujourd'hui, étant un jour spécial, il fallait qu'il attire l'attention de tout un groupe dont il ne connaissait personne.
« Excusez-moi. Oui, voilà, alors euh. J'ai dans ce sac des morceaux de Pamuliens cuits aux deux herbes et séchés. Enfin, ce que je veux dire c'est, si on devait être attaqué ici, j'ai assez de morceaux pour que chacun d'entre vous fasse apparaître comme par magie un clone. La capacité varie bien entendu d'un individu à l'autre, suivant son sexe et le fait qu'il possède ou non un pouvoir. Mais l'essentiel à savoir est que ça devrait durer assez longtemps pour leur faire peur mais pas assez pour qu'on puisse se reposer dessus. Voilà, voilà. »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
La peur que ressentait Deliah ne la faisait pas trembler. Elle avait apprivoisé cette boule dans son ventre depuis qu'elle s'était portée volontaire. Pourquoi faire quelque chose qui nous effraie, demandez-vous, alors qu'on peut l'éviter tout aussi bien ? Elle avait pesé le pour et le contre, la nécessité de se rendre utile contre la peur de l'inconnu, et elle en avait déduit qu'elle devait -au moins essayer- de faire partie de ses expéditions.
La jeune combattante s'était demandé pourquoi elle faisait partie de cette équipe, tout de même. Non pas que les tête de ses compagnons ne lui revenaient pas, mais simplement elle ne les connaissait pas et alors que son supérieur direct Vargas menait une autre troupe. Il lui semblait plus logique de travailler avec quelqu'un dont elle avait l'habitude des méthodes. Durant l'attente du lancement de la mission, Deliah en profita pour détailler chaque membre. A la tête de l'expédition, le sergent Cox, qu'elle avait à peine croisé dans le QG de la défense mais qui avait marqué ses souvenirs par ses yeux étranges, incolores. En plusieurs mois, la jeune femme était parvenue à se faire à certaines têtes, mais celle-ci lui était encore peu familière.
Ensuite, il y avait deux membre de la Recherche, Velhelm et Ann'. Un type bizarre à l'allure famélique et une femme d'une trentaine d'années. Elle les avait déjà vu ? Pas souvenir. Elle essayait de voir au delà de leurs apparence pour deviner leur personnalité, mais c'était peine perdue. Deliah était nulle pour jauger les gens, et de ce fait, par défaut, leur accordait comme qualité la bienveillance, la fiabilité et la franchise. Dans le doute, ne jamais partir d'une mauvaise impression.
On lui ordonna de fermer la marche, ce qu'elle accepta sans mot dire. Était-ce plus sûr qu'une autre place ? Tant qu'ils étaient à découvert, ce n'était pas la Cité derrière d'où risquait de venir le danger, mais bien de devant. Mais dans la forêt ? Les créatures préféraient-elle attaquer de front, de flanc, de dos ou bien encore surgir des hauteurs ? N'en savant rien de plus que les quelques créatures référencées dans la base de données, Deliah se résigna une fois encore. Ce genre de problèmes n'obnubilait pas son esprit quand elle en avait d'autres plus immédiat.
A savoir, avancer dans le no man's land.
La Porte était ouverte, à présent. Suivant le mouvement, la brésilienne se laissa mener dans ce nouvel espace inconnu. Son regard passait du flanc droit au flanc gauche de la compagnie, scannant comme prescrit la moindre parcelle de terrain. Sans s'en rendre compte, Deliah plissait les yeux lorsqu'elle fixait le lointain. Elle n'était pas myope ; ce n'était pas une question de floue mais de contraste. L'horizon se perdait dans des teintes ternes desquelles elle bataillait pour en chercher des formes.
Perdue dans ses observations, elle n'écouta que d'une oreille le laïus du chercheur.
« Excusez-moi. Oui, voilà, alors euh. J'ai dans ce sac des morceaux de Pamuliens cuits aux deux herbes et séchés. Enfin, ce que je veux dire c'est, si on devait être attaqué ici, j'ai assez de morceaux pour que chacun d'entre vous fasse apparaître comme par magie un clone. La capacité varie bien entendu d'un individu à l'autre, suivant son sexe et le fait qu'il possède ou non un pouvoir. Mais l'essentiel à savoir est que ça devrait durer assez longtemps pour leur faire peur mais pas assez pour qu'on puisse se reposer dessus. Voilà, voilà. »
Si elle avait le choix, elle préférait s'en passer. La combattant aux capacités surhumaines n'avait pas fini de les découvrir et les contrôler, alors elle s'en rajouter des nouvelles... Peu importe par quel procédé inconnu l'homme proposait de les leur fournir. Des morceaux de Pamuliens ? Entre un morceau de viande et une arme à feu, son choix était fait.
Par réflexe, la jeune femme plaça sa main sur l'étrange machine qu'on lui avait remis, conçue par des membres de l'artisanat. Entre le pistolet et la mitraillette, ce n'était pas sensé être une arme de poing vu le recul qui risquait d'abimer l'épaule de tout utilisateur. Cependant, elle, elle n'avait pas ce genre de problème et pouvait le tenir, viser et tirer d'un salve courte aussi facilement qu'avec un 9mn.
Ouais, elle préférait définitivement cela à un clone impotent d'elle-même. Même sa machette, elle la préférait.
La jeune combattante s'était demandé pourquoi elle faisait partie de cette équipe, tout de même. Non pas que les tête de ses compagnons ne lui revenaient pas, mais simplement elle ne les connaissait pas et alors que son supérieur direct Vargas menait une autre troupe. Il lui semblait plus logique de travailler avec quelqu'un dont elle avait l'habitude des méthodes. Durant l'attente du lancement de la mission, Deliah en profita pour détailler chaque membre. A la tête de l'expédition, le sergent Cox, qu'elle avait à peine croisé dans le QG de la défense mais qui avait marqué ses souvenirs par ses yeux étranges, incolores. En plusieurs mois, la jeune femme était parvenue à se faire à certaines têtes, mais celle-ci lui était encore peu familière.
Ensuite, il y avait deux membre de la Recherche, Velhelm et Ann'. Un type bizarre à l'allure famélique et une femme d'une trentaine d'années. Elle les avait déjà vu ? Pas souvenir. Elle essayait de voir au delà de leurs apparence pour deviner leur personnalité, mais c'était peine perdue. Deliah était nulle pour jauger les gens, et de ce fait, par défaut, leur accordait comme qualité la bienveillance, la fiabilité et la franchise. Dans le doute, ne jamais partir d'une mauvaise impression.
On lui ordonna de fermer la marche, ce qu'elle accepta sans mot dire. Était-ce plus sûr qu'une autre place ? Tant qu'ils étaient à découvert, ce n'était pas la Cité derrière d'où risquait de venir le danger, mais bien de devant. Mais dans la forêt ? Les créatures préféraient-elle attaquer de front, de flanc, de dos ou bien encore surgir des hauteurs ? N'en savant rien de plus que les quelques créatures référencées dans la base de données, Deliah se résigna une fois encore. Ce genre de problèmes n'obnubilait pas son esprit quand elle en avait d'autres plus immédiat.
A savoir, avancer dans le no man's land.
La Porte était ouverte, à présent. Suivant le mouvement, la brésilienne se laissa mener dans ce nouvel espace inconnu. Son regard passait du flanc droit au flanc gauche de la compagnie, scannant comme prescrit la moindre parcelle de terrain. Sans s'en rendre compte, Deliah plissait les yeux lorsqu'elle fixait le lointain. Elle n'était pas myope ; ce n'était pas une question de floue mais de contraste. L'horizon se perdait dans des teintes ternes desquelles elle bataillait pour en chercher des formes.
Perdue dans ses observations, elle n'écouta que d'une oreille le laïus du chercheur.
« Excusez-moi. Oui, voilà, alors euh. J'ai dans ce sac des morceaux de Pamuliens cuits aux deux herbes et séchés. Enfin, ce que je veux dire c'est, si on devait être attaqué ici, j'ai assez de morceaux pour que chacun d'entre vous fasse apparaître comme par magie un clone. La capacité varie bien entendu d'un individu à l'autre, suivant son sexe et le fait qu'il possède ou non un pouvoir. Mais l'essentiel à savoir est que ça devrait durer assez longtemps pour leur faire peur mais pas assez pour qu'on puisse se reposer dessus. Voilà, voilà. »
Si elle avait le choix, elle préférait s'en passer. La combattant aux capacités surhumaines n'avait pas fini de les découvrir et les contrôler, alors elle s'en rajouter des nouvelles... Peu importe par quel procédé inconnu l'homme proposait de les leur fournir. Des morceaux de Pamuliens ? Entre un morceau de viande et une arme à feu, son choix était fait.
Par réflexe, la jeune femme plaça sa main sur l'étrange machine qu'on lui avait remis, conçue par des membres de l'artisanat. Entre le pistolet et la mitraillette, ce n'était pas sensé être une arme de poing vu le recul qui risquait d'abimer l'épaule de tout utilisateur. Cependant, elle, elle n'avait pas ce genre de problème et pouvait le tenir, viser et tirer d'un salve courte aussi facilement qu'avec un 9mn.
Ouais, elle préférait définitivement cela à un clone impotent d'elle-même. Même sa machette, elle la préférait.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Devant Cox s'étendait un paysage brouillé. La forêt lui apparaissant comme une longue bande parcourut de millier de petits éclairs blancs, les flux magiques. Au fur et à mesure où ils avançaient, elle commençait à distinguer les hautes branches dégarnies des arbres Atlas.
Au quotidien la vue de Cox restait un handicap. Tous les éléments non magiques lui étaient invisibles mais surtout, c'est le rapport avec les gens qui était le plus compliqué. Si elle arrivait à reconnaitre un certain nombre de personnes, à la spécificité de leur flux magique, elle était incapable d'identifier la moindre expression faciale. Cela était pourtant à la base des relations sociales ; Adapter son comportement à l'expression, amicale ou non, de ses compatriotes. Aussi, il arrivait souvent à Cox de prendre trop sérieusement ce qui aurait du être une blague, ou de rire alors que les circonstances ne s'y prêtaient pas.
Le seul avantage de cette vision en noire et blanc, c'était lorsqu'il s'agissait de repérer les créatures magiques et de voir dans la nuit sans lune de cette planète étrange.
Un raclement de gorge couvrit un instant les piaillements de la forêt ; Velhelm prit la parole. Pour compenser sa mauvaise vue, Cox avait appris à bien déchiffrer les intonations de la voix. Dans le cas de Velhelm, elle sentait clairement un manque de confiance. Cela la fit sourire intérieurement. Suffisamment de courage pour se porter volontaire pour une expédition, mais prendre la parole parrassait quasiement insurmontable. Pourtant, ce que ce jeune homme avait à dire était tout à fait intéressant et Cox ocha la tête d'un air concentré, sans jamais quiter des yeux la ligne d'horizon.
- Très bien Mr Peikko, répondit-elle de son habituelle voix autoritaire, Peut-être devriez-vous nous distribuer des morceaux avant que l'on entre dans la forêt, que nous les ayons tous à porté de main en cas d'attaque. Vous estimez que les clones nous accompagneront combien de temps à peu près ?
Un double pourrait s'avérer d'une grande utilité, que ce soit pour la fuite ou pour l'attaque. Cox avait déjà vu les Pamuliens à l'oeuvre et savait à quel point leur pouvoir de dédoublement pouvait être dommageable. Pour l'heure, heureusement, aucun danger à l'horizon.
Le petit groupe n'allait pas tarder à franchir la lisière, à entrer dans l'inconnu. Pour ne pas se perdre, il était prévu qu'ils longent le canal sortant de la ville, à droite de la porte. Cox avait bifurqué vers cette lueur palotte. L'eau se détachait assez nettement sur le sol sans vie du no man's land.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
Savoir que ses « armes » étaient d’une réelle utilité donna confiance au chercheur. Son visage se contracta sous l’effort mental. Velhelm estimait l’intensité du pouvoir en fonction du temps qui était passé depuis qu’il avait cuisiné les morceaux.
« Etant donné que nous ne profiterons pas de la viande tout juste sorti du four, les effets seront plus faibles. J’estime entre vingt et quarante-cinq, voire cinquante minutes la durée des clones avant qu’ils ne disparaissent. La plage varie en fonction de votre sexe, de votre potentiel magique et d’autres facteurs. »
L’heure n’était pas au cours de cuisine magique, ni à l’étude de chaque participant à cette mission pour déterminer leur potentiel. Velhelm distribua alors une ration à chaque membre du groupe et reprit sa place. Son visage scrutait la forêt à la recherche de nouvelles créatures. Il chercha ensuite le canal qu’il devait suivre comme guide.
« Mangez-bien toute la portion que je vous ai donné. Sinon, les effets dureront entre cinq et dix minutes au grand maximum. »
Velhelm fit de nouveau l’inventaire de toutes « ses armes » qu’il transportait. L’inventaire fait, il réfléchit aux diverses possibilités que cela offrait en fonction des possibles créatures qu’ils pourraient rencontrer. Il préférait rester concentré, laissant son cerveau enchaîner les divers scénarios pour gagner en réactivité. Puis il rééquilibra les différents sacs, craignant une fatigue anormale. Dangereuse pour lui, et donc pour les autres.
« Etant donné que nous ne profiterons pas de la viande tout juste sorti du four, les effets seront plus faibles. J’estime entre vingt et quarante-cinq, voire cinquante minutes la durée des clones avant qu’ils ne disparaissent. La plage varie en fonction de votre sexe, de votre potentiel magique et d’autres facteurs. »
L’heure n’était pas au cours de cuisine magique, ni à l’étude de chaque participant à cette mission pour déterminer leur potentiel. Velhelm distribua alors une ration à chaque membre du groupe et reprit sa place. Son visage scrutait la forêt à la recherche de nouvelles créatures. Il chercha ensuite le canal qu’il devait suivre comme guide.
« Mangez-bien toute la portion que je vous ai donné. Sinon, les effets dureront entre cinq et dix minutes au grand maximum. »
Velhelm fit de nouveau l’inventaire de toutes « ses armes » qu’il transportait. L’inventaire fait, il réfléchit aux diverses possibilités que cela offrait en fonction des possibles créatures qu’ils pourraient rencontrer. Il préférait rester concentré, laissant son cerveau enchaîner les divers scénarios pour gagner en réactivité. Puis il rééquilibra les différents sacs, craignant une fatigue anormale. Dangereuse pour lui, et donc pour les autres.
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Exams enfin fini \o/ Me voilà
Sergente Cox trancha pour le groupe.
- Très bien Mr Peikko. Peut-être devriez-vous nous distribuer des morceaux avant que l'on entre dans la forêt, que nous les ayons tous à porté de main en cas d'attaque. Vous estimez que les clones nous accompagneront combien de temps à peu près ?
Elle avait l'air de prendre des décisions rapidement, sans admettre qu'on la contredise. Le genre de cheffe parfaitement à même de mener une équipe dans une zones dangereuse. La jeune femme était soulagée, malgré le fait qu'elle ne tenait toujours pas à manger une telle viande et acquérir un nouveau pouvoir. Cox avait dit qu'il fallait les manger en cas d'attaque, Deliah les mangerai en cas d'attaque. Résonnement binaire, pas de tergiversations.
« Etant donné que nous ne profiterons pas de la viande tout juste sorti du four, les effets seront plus faibles. J’estime entre vingt et quarante-cinq, voire cinquante minutes la durée des clones avant qu’ils ne disparaissent. La plage varie en fonction de votre sexe, de votre potentiel magique et d’autres facteurs. »
Il l'avait pas déjà dit, ça ? La brésilienne avait beau ne pas avoir parfaitement retenu sa première prise de parole, elle était sûre d'avoir déjà entendu que la capacité variait d'un individu à l'autre. D'ailleurs elle ne comprenait pas bien en quoi le sexe de la personne pouvait faire varier un tel pouvoir. Mais elle ne le remis pas en cause, elle n'avait jamais vu une telle magie, après tout. N'empêche, entre vingt et cinquante minutes, ça faisait un sacré écart. Elle était une femme ; elle devait s'attendre à plutôt vingt, où plutôt cinquante minutes ? Voilà qui était quand même important.
Enfin bref, elle saisit le petit paquet que lui tendait l'homme et le rangea dans son sac à dos en tordant juste son bras en arrière. Il fallait qu'elle puisse l'atteindre assez aisément, mais sans être toutefois gênée dans ses mouvements. Le haut de son paquetage semblait un compromis acceptable.
« Mangez-bien toute la portion que je vous ai donné. Sinon, les effets dureront entre cinq et dix minutes au grand maximum. »
Le fonctionnement de ses capacités étaient décidément un beau mystère pour la jeune Deliah. Elle avait des dizaines de questions, si c'était proportionnel à la quantité mangée etc... Mais elle se garda de les poser, se contentant juste d'observer l'étrange bonhomme se débrouiller avec ses sacs. Il avait un sacré barda, pour une expédition. En cas de fuite, il faudrait qu'il soit prêt à s'en délester.
L'observation du type prit rapidement fin. Il y avait d'autres choses, sur lesquels ses yeux devaient s'arrêter. Se concentrer, et ne pas se laisser aller à la distraction ou l'ennui. Voilà ce qu'elle devait faire, et c'était vital. Elle ne pouvait pas laisser son équipe mourir pas inadvertance.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Cox écoutait ce que Velhelm avait à dire avec attention, sans jamais quitter la forêt des yeux. Les arbres étaient maintenant parfaitement nets pour la sergente qui ralentit sensiblement l'allure. Dans quelques mètres, le petit groupe s'engouffrerait dans la forêt. Des créatures pourraient alors attaquer à tout moment, sans que personne n'ait le temps de les voir arriver.
Cox se concentrait, guettant un mouvement ou un bruit suspect. Seuls des piaillements, des craquements et des grognements diffus lui parvenaient aux oreilles. Tous lui étaient inconnus et tous lui semblaient suspects. Cependant, elle n'avait pas l'impression que l'un d'eux se trouva à proximité. Cox engagea donc son équipe dans la forêt dense.
Tout en poursuivant son avancé, la cinquantenaire reprit la parole pour donner quelques instructions :
- On arrive dans la zone dangereuse. En cas d'attaque, chacun prendra sa portion de nourriture à tour de rôle pendant que les autres le couvriront. Peikko, vous serez le premier, puis Ann', Leucosie et moi. Et quoi qu'il arrive, ne vous éloignez jamais de la rivière, au risque de vous perdre.
Bientôt, le groupe fut englouti par la végétation. La progression était laborieuse, avec les nombreuses racines qui serpentaient au milieu de plantes diverses et variées. Vu d'ici, les arbres atlas étaient gigantesques. On n'en distinguait pas le sommet. La lumière avait faibli, à cause de la végétation dense, mais ça, Cox ne le voyait pas.
Dernière édition par Charleen Imbach le Jeu 1 Déc 2016 - 12:08, édité 2 fois
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
La forêt n'était comparable à aucune autre. Les arbres atlas dépourvus de feuilles la rendaient moins sombre que celles présentent sur terre. La luminosité y était tout à fait particulière. Peut-être à cause des végétaux aux couleurs inhabituelles. Prenez cette plante, aux grandes feuilles violacées parsemées de trous. Et cette autre qui semblait composée de plumes finement peintes de jaune et de marron. Cette dernière, enfin, d'un mauve légèrement brunâtre. Elle avait l'allure de certains graminéss bien connus sur terre. Une longue tige terminée par un plumeau. La différence était qu'ici, au lieu de s'élever vers le ciel, les plumeaux tombaient vers le sol, suspendus depuis une branche d'arbre atlas.
Un audinule passa devant le petit groupe, à la recherche de sons. Les environs étaient relativement calmes. Un peu trop peut-être ?
Au loin, plusieurs cris retentirent. La forêt s'agita. Des bruits semblables à un vol d'oiseau ou à des animaux fuyants se firent entendre. Mais aucune créature ne vit s'égarer sur le chemin qu'avaient emprunté les aventuriers.
Le calme semblait revenu. Douce illusion.
Un grognement se fit entendre sur la droite. Un râle, bientôt accompagné de bruits sourds. Une créature de plus de deux mètres sortit des fourrés. Elle était impressionnante de par sa carrure. Ses pattes antérieurs, toutes en muscles, venaient frapper le sol avec une violence inquiétante. Sa peau semblait épaisse, un peu comme celle d'un rhinocéros. Au bout de ses pattes étaient présentes quelques plumes blanches et noires. Les mêmes venaient décorer le haut de son crâne, implantées au-dessus d'un bec tellement grand qu'il aurait pu engloutir la tête de n'importe lequel des aventuriers. Levant la tête vers le ciel, l'animal poussa un cri semblable à un brame.
Un audinule passa devant le petit groupe, à la recherche de sons. Les environs étaient relativement calmes. Un peu trop peut-être ?
Au loin, plusieurs cris retentirent. La forêt s'agita. Des bruits semblables à un vol d'oiseau ou à des animaux fuyants se firent entendre. Mais aucune créature ne vit s'égarer sur le chemin qu'avaient emprunté les aventuriers.
Le calme semblait revenu. Douce illusion.
Un grognement se fit entendre sur la droite. Un râle, bientôt accompagné de bruits sourds. Une créature de plus de deux mètres sortit des fourrés. Elle était impressionnante de par sa carrure. Ses pattes antérieurs, toutes en muscles, venaient frapper le sol avec une violence inquiétante. Sa peau semblait épaisse, un peu comme celle d'un rhinocéros. Au bout de ses pattes étaient présentes quelques plumes blanches et noires. Les mêmes venaient décorer le haut de son crâne, implantées au-dessus d'un bec tellement grand qu'il aurait pu engloutir la tête de n'importe lequel des aventuriers. Levant la tête vers le ciel, l'animal poussa un cri semblable à un brame.
- La bêbête en question:
- Consignes pour la suite:
- Afin de pimenter ses cherches, Velhelm aimerait que nous utilisions un lancé de dé pour déterminer la durée d'actions des portions de nourriture. J'ai vu avec lui et nous avons décidé d'utiliser un dé 100 avec les caractéristiques suivantes :
1 à 10 = Rejet
11 à 20 = 15 min
21 à 40 = 25 min
41 à 70 = 30 min
71 à 90 = 45 min
91 à 100 = 1 h
J'ai utilisé ce site et, afin que ce soit plus simple, j'ai effectué le lancé pour tout le monde dans l'ordre de passage. Cela nous donne donc :
Velhelm : 11 = 15 min
Ann' : 48 = 30 min
Deliah : 26 = 25 min
Cox : 90 = 45 min
Afin que l'on s'y retrouve, je mettrais dans les RP des indications de temps.
Si vous avez des questions n'hésitez pas
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
En entrant dans la forêt, Velhelm oublia un instant le danger qui pouvait surgir de n'importe quelle direction. En fait, il pouvait même se téléporter juste devant vous. Il pouvait même être invisible et vous trancher par derrière. Mais le cerveau de Velhelm était tourné en « mode chercheur ». Découvrir cette plante aux feuilles violet et pleines de trous lui donnait des idées. En effet, depuis qu'il était arrivé sur ce monde, -ce qui faisait déjà un an...- Velhelm n'avait exploré beaucoup dans l'univers de la cuisine magique. Pour deux raisons : sur le monde d'avant, il n'était pas un cuisinier. Sur ce monde, il n'avait pas les ressources pour multiplier les expériences.
Mais Velhelm s'égarait. Il reprit ses esprits et écouta le plan du leader aveugle.
Il acquiesça, ce que Cox ne vit pas. Ce n'était pas important, la voix de Cox avait son boulot. Velhelm était de nouveau concentré. C'est dans cet état d'esprit qu'il vit l'audinule passer devant ces yeux.
Il fronça des sourcils. Son cerveau tentait de lui dire quelque chose. Velhelm connaissait cette créature. Mais en voir une par surprise en pleine nature et une autre morte sur la table du Secteur de la Recherche étaient deux choses bien différentes.
*Oh merde ! Oh merde ! Oh merde ! Mais qu'est-ce que je fous là ?!! *
Une créature inconnue venait de sortir des fourrés. Comment pouvait-il être si proche alors que personne n'avait entendu son arrivée ?
(entendu)
« C'est ma faute. Merde. J'aurais du le savoir. Je suis désolé. »
Il revit passer l'audinule dans ses souvenirs.
« Je suis désolé. »
Ce n'était pas le moment de paniquer. Il fallait faire confiance au leader aveugle. Elle avait dit qu'en cas d'attaque, il fallait manger sa ration magique. La créature n'attaquait pas encore mais, fallait-il jouer sur la sémantique dans une telle situation ? Velhelm pensait que non.
Alors sa main attrapa le petit paquet de viande. Il défit le papier qui l'enroulait.
(le papier semblait faire tant de bruits ! oO)
Machinalement, Velhelm soupesa le petit paquet de viandes. Il devait y avoir environ cent grammes. Cent était un bon chiffre pour faire des expériences. Il l'avait remarqué plus d'une fois. Ca simplifiait les calculs et c'était un beau chiffre. Oui, Velhelm aimait bien « cent ». Mais ce n'était pas le moment de divaguer ! Recentrer ses esprits. Ingérer la viande.
La viande de Pamulien était un peu dur. Elle avait séché. Velhelm faisait son possible pour vite mâcher. Ca paraissait prendre une éternité. Puis, il lui semblait que la salive n'était pas produite en bonne quantité. Le facteur en cause était-il le stress ?
(ça ressemblait au bœuf. Peut-être, ça faisait tellement longtemps qu'il en avait mangé, du bœuf)
Un haut-le-coeur ! Non, se forcer à mâcher. A avaler. Il en allait de sa survie.
Velhelm ressentit alors la magie s'éparpiller dans son corps. Dans sa tête, il avait l'impression que la magie scannait son corps pour en apprendre le moindre recoin. Ensuite, ça semblait se regrouper dans sa tête. C'était comme si toute la magie se rassemblait autour d'une table de réunion pour échanger les informations.
Puis l'impression d'avoir le corps découpé en deux.
Puis cette autre sensation, -semblable au mal de mer- lorsque de un Velhelm devenait deux Velhelm.
Une conscience, deux cerveaux. Un centre de volonté, deux paires d'yeux. A la fois très dérangeant et très excitant.
*Quelque chose ne va pas... Les sensations sont étranges... J'espère que je l'ai bien cuisiné... *
Mauvais menteur, les doutes de Velhelm transformèrent l'expression de son visage.
Mais Velhelm s'égarait. Il reprit ses esprits et écouta le plan du leader aveugle.
Il acquiesça, ce que Cox ne vit pas. Ce n'était pas important, la voix de Cox avait son boulot. Velhelm était de nouveau concentré. C'est dans cet état d'esprit qu'il vit l'audinule passer devant ces yeux.
Il fronça des sourcils. Son cerveau tentait de lui dire quelque chose. Velhelm connaissait cette créature. Mais en voir une par surprise en pleine nature et une autre morte sur la table du Secteur de la Recherche étaient deux choses bien différentes.
*Oh merde ! Oh merde ! Oh merde ! Mais qu'est-ce que je fous là ?!! *
Une créature inconnue venait de sortir des fourrés. Comment pouvait-il être si proche alors que personne n'avait entendu son arrivée ?
(entendu)
« C'est ma faute. Merde. J'aurais du le savoir. Je suis désolé. »
Il revit passer l'audinule dans ses souvenirs.
« Je suis désolé. »
Ce n'était pas le moment de paniquer. Il fallait faire confiance au leader aveugle. Elle avait dit qu'en cas d'attaque, il fallait manger sa ration magique. La créature n'attaquait pas encore mais, fallait-il jouer sur la sémantique dans une telle situation ? Velhelm pensait que non.
Alors sa main attrapa le petit paquet de viande. Il défit le papier qui l'enroulait.
(le papier semblait faire tant de bruits ! oO)
Machinalement, Velhelm soupesa le petit paquet de viandes. Il devait y avoir environ cent grammes. Cent était un bon chiffre pour faire des expériences. Il l'avait remarqué plus d'une fois. Ca simplifiait les calculs et c'était un beau chiffre. Oui, Velhelm aimait bien « cent ». Mais ce n'était pas le moment de divaguer ! Recentrer ses esprits. Ingérer la viande.
La viande de Pamulien était un peu dur. Elle avait séché. Velhelm faisait son possible pour vite mâcher. Ca paraissait prendre une éternité. Puis, il lui semblait que la salive n'était pas produite en bonne quantité. Le facteur en cause était-il le stress ?
(ça ressemblait au bœuf. Peut-être, ça faisait tellement longtemps qu'il en avait mangé, du bœuf)
Un haut-le-coeur ! Non, se forcer à mâcher. A avaler. Il en allait de sa survie.
Velhelm ressentit alors la magie s'éparpiller dans son corps. Dans sa tête, il avait l'impression que la magie scannait son corps pour en apprendre le moindre recoin. Ensuite, ça semblait se regrouper dans sa tête. C'était comme si toute la magie se rassemblait autour d'une table de réunion pour échanger les informations.
Puis l'impression d'avoir le corps découpé en deux.
Puis cette autre sensation, -semblable au mal de mer- lorsque de un Velhelm devenait deux Velhelm.
Une conscience, deux cerveaux. Un centre de volonté, deux paires d'yeux. A la fois très dérangeant et très excitant.
*Quelque chose ne va pas... Les sensations sont étranges... J'espère que je l'ai bien cuisiné... *
Mauvais menteur, les doutes de Velhelm transformèrent l'expression de son visage.
- Spoiler:
- Désolé pour l'attente. J'étais en pleine discussion/recherche avec Charleen concernant les dés.
D'ailleurs, c'est moi qui les lancerais la prochaine fois !! Non mais franchement, seulement 11 pour Velhelm ?! J'étais à un point du "rejet" XD
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Deliah fut encore plus sur ses gardes lorsqu'ils pénétrèrent la forêt, si cela était seulement possible. Entre une zone dégagée et une forêt aux arbres gigantesques, le risque n'était pas le même. A présent, il fallait avoir des yeux partout, y compris vers le haut. Chaque mouvement, chaque bruissement entre les branches saisissait son attention quelques microsecondes. Peut-être n'aurait-elle pas du participer. Elle manquait encore d'expérience ! Le moindre bruit l'alertait, sans différencier le dangereux de l'anodin.
La jeune femme était la dernière de la procession. Elle n'aimait pas beaucoup cela, à vrai dire. Elle n'avait pas d'yeux derrière la tête, après tout, et de ce fait elle progressait trop vite pour avoir le temps de bien tout voir. Si une menace les guettait de dos, elle pourrait bien la manquer. De plus, elle regardait très peu devant elle ce qui faisait qu'elle risquait à tout moment de se prendre les pieds dans une racine ou un caillou dépassant du sol. Se repérer au bruit des pas du précédent n'était pas une mince affaire.
Soudain, un grognement retentit. Deliah l'entendit immédiatement et se mit sur ses gardes, alors qu'une créature immense sortait des fourrés. On aurait dit un grand singe, avec son portail et ses antérieurs développés, mais avec la tête d'un oiseau. Cela n'évoquait rien, mais alors rien du tout à l'habitante de la Cité. Elle était certaine de n'avoir jamais rien vu de tel dans les dossiers disponibles à partir de son communicateurs. De là à dire qu'elle était étonnée ? Non, pour le coup elle s'était attendue à rencontrer des animaux encore non-découverts. Elle se disait que si Cox n'avait rien vu, alors il ne devait pas utiliser la magie, voilà qui faisait déjà une bonne nouvelle. Et était-il en chasse ou bien défendait-il son territoire ? Il était agressif, certes, mais carnivore ?
Le meneur de l'expédition s'était fendu de plusieurs excuses, elle eu presque envie de lui dire de se taire. Cela ne servait à rien de s'excuser, d'autant plus qu'ils ne savaient pas à quel point leurs paroles pourraient enrager l'animal.
Le problème, c'était que comme il était inconnu, il était impossible d'avoir une stratégie claire face cela. De ce fait, elle ne put qu'obéir aux derniers ordres de Cox. Laisser Peikko et Ann' manger leur portion pendant qu'elle tenait en joue la bête, puis les imiter à son tour. Elle avait l'impression de manger du carton. Soit la viande était vraiment sans goût, soit son cerveau refusait de traiter l'information venant de ses papilles face à l'urgence.
Pendant ce temps, la magie avait fait effet du côté de Peikko. Bientôt ils seraient huit membres dans l'expédition. Et alors ? Que se passerait-il ? Le singe-oiseau prendrait-il vraiment peur ?
La jeune femme était la dernière de la procession. Elle n'aimait pas beaucoup cela, à vrai dire. Elle n'avait pas d'yeux derrière la tête, après tout, et de ce fait elle progressait trop vite pour avoir le temps de bien tout voir. Si une menace les guettait de dos, elle pourrait bien la manquer. De plus, elle regardait très peu devant elle ce qui faisait qu'elle risquait à tout moment de se prendre les pieds dans une racine ou un caillou dépassant du sol. Se repérer au bruit des pas du précédent n'était pas une mince affaire.
Soudain, un grognement retentit. Deliah l'entendit immédiatement et se mit sur ses gardes, alors qu'une créature immense sortait des fourrés. On aurait dit un grand singe, avec son portail et ses antérieurs développés, mais avec la tête d'un oiseau. Cela n'évoquait rien, mais alors rien du tout à l'habitante de la Cité. Elle était certaine de n'avoir jamais rien vu de tel dans les dossiers disponibles à partir de son communicateurs. De là à dire qu'elle était étonnée ? Non, pour le coup elle s'était attendue à rencontrer des animaux encore non-découverts. Elle se disait que si Cox n'avait rien vu, alors il ne devait pas utiliser la magie, voilà qui faisait déjà une bonne nouvelle. Et était-il en chasse ou bien défendait-il son territoire ? Il était agressif, certes, mais carnivore ?
Le meneur de l'expédition s'était fendu de plusieurs excuses, elle eu presque envie de lui dire de se taire. Cela ne servait à rien de s'excuser, d'autant plus qu'ils ne savaient pas à quel point leurs paroles pourraient enrager l'animal.
Le problème, c'était que comme il était inconnu, il était impossible d'avoir une stratégie claire face cela. De ce fait, elle ne put qu'obéir aux derniers ordres de Cox. Laisser Peikko et Ann' manger leur portion pendant qu'elle tenait en joue la bête, puis les imiter à son tour. Elle avait l'impression de manger du carton. Soit la viande était vraiment sans goût, soit son cerveau refusait de traiter l'information venant de ses papilles face à l'urgence.
Pendant ce temps, la magie avait fait effet du côté de Peikko. Bientôt ils seraient huit membres dans l'expédition. Et alors ? Que se passerait-il ? Le singe-oiseau prendrait-il vraiment peur ?
Dernière édition par Deliah Leucosie le Dim 18 Déc 2016 - 23:04, édité 1 fois
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Lorsqu'elle entendit le premier grognement la tête de Cox pivota tellement vite vers la droite qu'elle aurait pu s'en faire un torticolis. Par réflexe, elle dégaina son arme, prête à tirer. Ses yeux cherchèrent une lueur magique dans les fourrés, mais aucun animal ne se distinguait. Elle n'eut cependant pas le temps de s'interroger outre mesure puisque la créature décida d'elle-même de se montrer, précédée par un Velhelm paniqué. Il se répandait en excuses, mais cela ne rattrapait pas son erreur.
- Bon sang, Peikko, lâcha Cox, mais qu'est-ce qu'il vous est passé par la tête ?!
Elle ne l'avait pas vu s'éclipser et se tenait comme responsable de la situation qui se présentait à eux.
Aux yeux de l'aveugle, l'animal apparut comme une ombre massive et inquiétante. Aucun flux magique ne semblait le traverser. Impressionnée par les bruits sourds et le cri puissant que le monstre produisait, l'instinct de Cox lui cria de fuir à toutes jambes. Mais elle avait une troupe à protéger, alors elle resta sur ses positions, son arme pointée sur la masse noire.
La sergente entendit un bruit de papier. Elle comprit que Velhelm avait commencé à manger sa ration sans qu'elle ait eu besoin de lui rappeler les directives. Un deuxième bruit de papier froissé, puis un troisième. Du coin de l'oeil, Cox vit trois doubles se matérialiser.
La créature continuait à frapper le sol avec violence. Plusieurs fois, elle recula comme pour prendre de l'élan, puis feignit de se jeter sur ses adversaires avant de se raviser. Cox espérait que ce petit spectacle se poursuivrait au moins jusqu'à ce qu'elle ait eu le temps de manger sa portion.
à son tour, elle attrapa son sachet et en sortit rapidement la viande. La seule chose qu'elle perçut fut non pas le gout, mais la dureté de la nourriture. C'était sec et pas vraiment facile à manger. Elle mâcha de façon énergique dans une gymnastique savamment orchestrée de mastication, déglutition et respiration.
Cox perçut le flux magique qui s'insinuait en elle. Elle le sentait partout, mais surtout, elle le voyait. Comme pour ses camarades, l'intensité magique qu'elle avait en elle augmenta. Les doubles, quand à eux, étaient d'un éclat presque aveuglant. Impossible pour la sergente de confondre l'original avec son clone.
La sensation de scission était des plus désagréables. Elle avait l'impression d'être barbouillée, comme si la viande qu'elle avait mangée avait été avariée. Vint enfin le moment où tous ses sens se retrouvèrent dupliqués. Elle voyait, entendait et sentait son corps en double. Cela la déstabilisa, elle chancela. Mais Cox n'oubliait pas qu'elle avait une équipe sous sa responsabilité, elle se fit donc violence pour retrouver ses esprits et prendre le dessus sur ce nouveau pouvoir qu'elle ne connaissait pas.
Passé la surprise, la cinquantenaire se rendit compte que le maniement de son double était finalement plutôt instinctif. Cox reprit donc les reines de l'expédition. Elle analysa rapidement la situation : la créature était vraisemblablement dépourvue de magie, mais à juger les trous qu'elle laissait dans le sol, elle devait être puissante. Elle ne semblait pas décidée à attaquer, alors il ne valait sans doute pas prendre le risque de lancer la première offensive. Le replie semblait être la meilleure option.
Sans prendre de temps, Cox aboya :
- La bête attaque pas, on se replie ! Peikko, Ann', devant, par là-bas, Leucosie et moi on vous couvre. Les doubles ferment la marche. Allez, allez !
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
L'animal continuait de battre la terre de ses membres antérieurs puissants. Entre deux coups, il trépignant, reculait puis s'élançait brusquement vers l'avant, dans un grognement, avant de se raviser. Plusieurs fois, il poussa des cris en basculant la tête vers le ciel.
Lorsque le groupe tenta une fuite à l'Anglaise l'animal s'agita. Ses grognements se firent plus insistants et ses mouvements plus agressifs. Alors que les membres de l'expédition étaient sur le point de disparaitre derrière un arbre Atlas, l'animal chargea. Ses pates avant balayaient le sol dans le but de faire tomber ses adversaires.
[+ 10 minutes]
Lorsque le groupe tenta une fuite à l'Anglaise l'animal s'agita. Ses grognements se firent plus insistants et ses mouvements plus agressifs. Alors que les membres de l'expédition étaient sur le point de disparaitre derrière un arbre Atlas, l'animal chargea. Ses pates avant balayaient le sol dans le but de faire tomber ses adversaires.
[+ 10 minutes]
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Velhelm n'était pas du tout à l'aise dans cette situation stressante. C'était une erreur. Il n'aurait jamais du se proclamer volontaire sans avoir au moins subi une formation martiale. C'était une grave erreur qui pourrait se résumer par sa mort à lui mais aussi, et surtout, par la mort de toute l'unité.
« C'est ma faute... C'est ma faute... »
La créature au nom et compétences inconnues paradait avec violence plus qu'elle attaquait. Etait-ce un bon signe ? Velhelm n'en savait rien et son cerveau était mobilisé à survivre. Alors, incapable de prendre la moindre décision, il respira lorsqu'il reçut un ordre à suivre. Obéir était facile.
En cet instant, il n'y avait nul gentleman en lui. Il n'aida pas la jeune femme encore plus silencieuse que lui. Il courut vers le point qu'avait désigné le sergent. Comme si au-delà se trouvait une zone sure. Un endroit où il y aurait des murs de cinquante centimètres d'épaisseurs. Ou peut-être même un bunker souterrain. Il ne savait pas mais si le sergent disait d'aller là-bas, c'était que c'était plus sur que devant ce monstre inconnu.
Derrière l'original Velhelm, le clone Velhelm hésitait entre deux actions. En cet instant, le clone était la partie courageuse et scientifique. Elle représentait plus qu'un stratagème de survie mais un moyen de collecter des informations. Sa mission originelle avant la recherche de minerai.
A travers les yeux du clone, Velhelm nota les particularités de la créature. Elle était plus grande que lui, peut-être dans les deux mètres. Elle avait deux grands bras qui lui donnait une apparence de gros singe.
*Il ne doit pas être bon en vitesse. Pas déséquilibré ainsi. *
L'instant semblait s'étirer. Le temps se dilatait, permettant au chercheur de collecter des informations. Une partie de son esprit satisfaisait sa curiosité égocentrique. Une autre, celle qu'il mettait en avant pour excuser sa curiosité, était d'observer afin de les sauver d'une mort probable.
*Un gros bec mais pas d'ailes. Un oiseau dans le corps d'un colosse. En admettant que certains schémas sont identiques à la Terre, qu'est-ce que je peux en déduite ? *
La créature découvrit que le Velhelm original fuyait avec le reste des autres originaux. Sans lancer de signaux, elle chargea.
*Pourquoi ?!! *
Réfléchir vite. Dans un instant de lucidité, Velhelm se fit la remarque que deux clones signifiait deux cerveaux. Que peut-être, c'était une façon de doubler les calculs mentaux, de réfléchir deux fois plus vite. Puis l'instant de lucidité disparut.
Le clone de Velhelm se mit sur le passage de la créature.
*Il a un bec. Donc pas de dents. La créa- *
Ce que pensait le clone, l'original le cria aux autres :
« -ture n'est pas carnivore ! Nous fuyons, elle attaque. Donc elle ne protège pas son territoire ! »
Une idée lui passa par la tête. Etait-elle stupide ?
« Peut-être qu'elle est seule et qu'elle veut jouer avec nous ! »
C'était dit. Soit Velhelm avait trouvé la réponse et peut-être leur espérance de vie serait un tant soit peu rallongé dans cet environnement hostile. Soit l'homme avait vécu un an de trop dans l'enceinte de la ville et s'était raconté des histoires à propos du bestiaire de ce deuxième monde.
« C'est ma faute... C'est ma faute... »
La créature au nom et compétences inconnues paradait avec violence plus qu'elle attaquait. Etait-ce un bon signe ? Velhelm n'en savait rien et son cerveau était mobilisé à survivre. Alors, incapable de prendre la moindre décision, il respira lorsqu'il reçut un ordre à suivre. Obéir était facile.
En cet instant, il n'y avait nul gentleman en lui. Il n'aida pas la jeune femme encore plus silencieuse que lui. Il courut vers le point qu'avait désigné le sergent. Comme si au-delà se trouvait une zone sure. Un endroit où il y aurait des murs de cinquante centimètres d'épaisseurs. Ou peut-être même un bunker souterrain. Il ne savait pas mais si le sergent disait d'aller là-bas, c'était que c'était plus sur que devant ce monstre inconnu.
Derrière l'original Velhelm, le clone Velhelm hésitait entre deux actions. En cet instant, le clone était la partie courageuse et scientifique. Elle représentait plus qu'un stratagème de survie mais un moyen de collecter des informations. Sa mission originelle avant la recherche de minerai.
A travers les yeux du clone, Velhelm nota les particularités de la créature. Elle était plus grande que lui, peut-être dans les deux mètres. Elle avait deux grands bras qui lui donnait une apparence de gros singe.
*Il ne doit pas être bon en vitesse. Pas déséquilibré ainsi. *
L'instant semblait s'étirer. Le temps se dilatait, permettant au chercheur de collecter des informations. Une partie de son esprit satisfaisait sa curiosité égocentrique. Une autre, celle qu'il mettait en avant pour excuser sa curiosité, était d'observer afin de les sauver d'une mort probable.
*Un gros bec mais pas d'ailes. Un oiseau dans le corps d'un colosse. En admettant que certains schémas sont identiques à la Terre, qu'est-ce que je peux en déduite ? *
La créature découvrit que le Velhelm original fuyait avec le reste des autres originaux. Sans lancer de signaux, elle chargea.
*Pourquoi ?!! *
Réfléchir vite. Dans un instant de lucidité, Velhelm se fit la remarque que deux clones signifiait deux cerveaux. Que peut-être, c'était une façon de doubler les calculs mentaux, de réfléchir deux fois plus vite. Puis l'instant de lucidité disparut.
Le clone de Velhelm se mit sur le passage de la créature.
*Il a un bec. Donc pas de dents. La créa- *
Ce que pensait le clone, l'original le cria aux autres :
« -ture n'est pas carnivore ! Nous fuyons, elle attaque. Donc elle ne protège pas son territoire ! »
Une idée lui passa par la tête. Etait-elle stupide ?
« Peut-être qu'elle est seule et qu'elle veut jouer avec nous ! »
C'était dit. Soit Velhelm avait trouvé la réponse et peut-être leur espérance de vie serait un tant soit peu rallongé dans cet environnement hostile. Soit l'homme avait vécu un an de trop dans l'enceinte de la ville et s'était raconté des histoires à propos du bestiaire de ce deuxième monde.
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Je décède tellement en ce moment ><
Navrée pour le retard, je ne peux malheureusement pas garantir mon activité
Navrée pour le retard, je ne peux malheureusement pas garantir mon activité
Alors que la magie faisait son effet, Deliah se sentit extrêmement barbouillée. Ses sens s'étaient littéralement doublés, si bien qu'une nuée d'informations, la plupart se recoupant, se déchargeait dans son cerveau. Elle sentait sa tête qui tournait.
Finalement, elle décida d'arrêter d'essayer. Elle allait contrôler ses deux corps exactement de la même façon, geste par geste, sinon jamais elle ne s'y retrouverait. De toute manière, elle n'était pas sensée combattre avec, ce surnombre devait supposément faire flancher la créature.
La combattante aux capacités exceptionnelles se demanda un instant si celles-ci avaient également été dupliquées. Cela faisait une sacrée quantité de magie, si chaque part doublait les pouvoirs...
- La bête attaque pas, on se replie ! Peikko, Ann', devant, par là-bas, Leucosie et moi on vous couvre. Les doubles ferment la marche. Allez, allez !
Autant pour sa volonté de garder double et original côte à côté. Deliah plissa les quatre yeux sous l'effort, et se mit à reculer avec un seul corps, l'arme à feu dégainée. Elle laissa ensuite le clone suivre, en même temps que les autres. Au départ, tout allait bien. L'oiseau-gorille les avait laissé s'éloigner sans trop s’énerver, peut-être avait-il comprit qu'ils n'étaient pas une menace...
Et soudain, il chargea.
« C'est ma faute... C'est ma faute... »
Il parlait beaucoup, quand même. Et pas pour dire grand chose d'intéressant. Bien sûr il avait le droit de s'en vouloir... Mais pas maintenant. Plus tard, quand ils s'en sortiraient... Si ils s'en sortaient. L'esprit de la jeune fille se détourna de cette idée pour aller vers son double.
Un saut et une roulade sur le côté aurait dû être un jeu d'enfant, mais la réception fut difficile pour ce deuxième corps. Cette nouvelle magie ne parlait pas du tout à l'instinct de Deliah.
« -ture n'est pas carnivore ! Nous fuyons, elle attaque. Donc elle ne protège pas son territoire ! »
« Peut-être qu'elle est seule et qu'elle veut jouer avec nous ! »
En tout cas, elle ne s'arrêterait pas pour vérifier cela.
- Ou alors peut-être qu'on est justement en train de foncer dans son territoire ?
Il ne paraissait pas si improbable que l'animal ne les avait pas arrêté juste à la lisière de celui-ci. Peut-être vadrouillaient-ils dedans depuis une demie-heure, et ce n'était que maintenant qu'il leur tombait dessus.
- On se bat, ou on essaye de le semer ?
Deliah aurait voté pour la seconde option. L'être ne semblait pas taillé pour le sprint, alors que elle, elle pouvait tenir à bon rythme sans s'essouffler. D'un autre coté, Cox n'avait fait aucune remarque pour les prévenir d'un danger d'origine magique. Si l'oiseau en était bel et bien dépourvu, ils pouvaient avoir une chance de le vaincre.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Grâce aux arbres atlas et à leurs racines pleines de magie, Cox pouvait courir sans trop de difficulté. Elle discernait le relief du sol et les obstacles qui jonchaient la route. Le petit groupe était presque à l’abri lorsque la créature se décida enfin à charger. Cox le perçu, sans même se retourner, rien qu’à entendre le tambourinement des pattes sur le sol. Plutôt que de risquer sa vie à elle, c’est à son clone qu’elle fit faire volte-face, pour voir ce qu’il se passait. C’était un peu la panique à bord. Tout le monde fuyait dans un ensemble plus vraiment cohérent. Le clone de Deliah esquiva la créature, un autre se baissa pour éviter un coup de patte.
Velhelm cria quelque chose dont Cox ne saisit que deux mots : carnivore et territoire. La suite, en revanche, elle l’entendit parfaitement. Le garçon émettait l’hypothèse que la créature veuille jouer avec eux. Cox avait tendance à trouver cette idée absurde. Les animaux, ici, ne pensaient qu’à vous dévorer tout cru, par à jouer. Ou alors, jouer à la manière d’un chat avec une souris. Quoi qu’il en soit, la différence de gabarit entre la créature et les survivants ne laissait rien présager de bon quant à l’issue du jeu.
Deliah répondit à Velhelm, sur la question du territoire, tandis que le clone de Cox roulait derrière un arbre pour esquiver une attaque du monstre.
- On se bat, ou on essaye de le semer ?, Questionna la jeune soldate.
- Les deux, cria Cox en dégainant son arme à feu.
Elle tira trois coups, en plein sur la tache sombre que représentait l’animal, en plein sur le poitrail. Cela produisit trois grosses entrailles sur sa peau épaisse, sans pénétrer profondément dans la chaire. L’animal se cabra, hurla et balança ses pattes dans tous les sens.
- COUREZ !, hurla Cox qui espérait que la blessure occuperait suffisamment l’animal pour qu’ils aient le temps de fuir. Suivant ses compagnons d’infortune, elle tourna le dos à la créature pour s’enfuir dans la direction opposée.
Elle courait plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait. Trop vite. Elle n’avait pas le temps d’analyser le relief du sol si bien qu’elle sentit, plusieurs fois, que ses chevilles étaient sur le point de céder sur un rochet qu’elle n’avait pas identifié. Après plusieurs mètres, l’inévitable se produisit, Cox se prit les pieds dans une racine invisible et s’étala de tout son long.
[+ 6 min]
HJ : Je ne fais pas intervenir le Maître du Jeu, cette fois-ci, je vous laisse libre pour imaginer la suite :)
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
Velhelm paniquait. Bien sur, il y avait cette situation de vie ou de mort. Mais il stressait surtout à cause de tous les paramètres qu'il devait ingérer sans avoir le temps de respirer. Son cerveau était en ébullition et il semblait avoir perdu toute crédibilité auprès des autres...
*Tout ça parce que je n'ai pas vu l'audinule à temps... *
Le passé était le passé. Il ne pouvait le changer. Alors autant jouer sur le présent. Maintenant !
Le clone de Velhelm se trouvait sur la trajectoire de la créature inconnue. Il allait se faire renverser quand trois coups semblèrent résonner longtemps dans toute la forêt. La créature cria sa souffrance des trois balles qui venaient de perforer son torse.
Le clone de Velhelm était sauf. Et toujours dangereusement proche de la créature.
Le vrai Velhelm se trouvait avec Ann'. Il ne comprit pas tout de suite l'ordre du Sergent. Courir ? Le chercheur aurait voulu justifier le refus de cet ordre mais il tenait compagnie à cette jeune femme silencieuse. Soudainement, il ressentit le poids des autres vies dont il avait la responsabilité.
Alors il acquiesça et se mit à courir.
Pendant ce temps, le clone de Velhelm se débarassa de toutes ces affaires. Il décida de ne pas fuir mais de tester sa théorie. Cette créature pouvait peut-être être pacifique. Il se devait de tenter sa chance. Surtout qu'il craignait que les coups de feu ait alerté les autres prédateurs. Avoir dans ses rangs une créature, même blessée, devrait faire plaisir au Sergent et à l'autre combattante.
Le clone de Velhelm, une fois débarassée de toutes ses affaires, pencha la tête en signe de soumission. Il tendit sa main droite face à la créature, la paume ouverte. Il fit deux pas en sa direction et attendit la réaction... Avec un peu de chance, si son esprit n'était pas délirant, la créature viendrait peut-être poser son bec dans sa paume. Ce qui signifierait qu'un lien s'était connecté entre eux deux.
Revenons à la fuite avec le vrai Velhelm. Ce dernier courrait quand il entendit derrière lui le bruit d'une chute. Il osa jeter un coup d'oeil, courrant toujours. Le Sergent était tombé. Il hésita un instant seulement avant d'arrêter sa course et de faire marche arrière. Il l'aida à se relever et lui dit :
« Je suis désolé de vous dire ça maintenant, mais je ne comprends pas votre ordre. Nous aurions du fuir dans une autre direction. Si la théorie de cette combattante est vraie, nous allons droit vers son territoire. Je suis désolé, je devais vous le dire. »
La créature blessée se rapprocha du clone de Velhelm. Elle était blessée et suspicieuse. Quelle était la ruse de ce bipède ?
Soutenant le Sergent, le vrai Velhelm s'arrêta dans son geste. Une intense douleur assaillit son molet. Une contraction fulgurante qui s'en alla...
...en même temps que le clone de Velhelm !
« Non ! Non, non, non. J'allais peut-être réussir. »
*Il faut que j'y retourne ! Non, Velhelm ! Penses aux autres. Tu es responsable de leur survie. Pense aux autres d'abord ! *
« Venez Sergent, nous devons continuer. »
*Tout ça parce que je n'ai pas vu l'audinule à temps... *
Le passé était le passé. Il ne pouvait le changer. Alors autant jouer sur le présent. Maintenant !
Le clone de Velhelm se trouvait sur la trajectoire de la créature inconnue. Il allait se faire renverser quand trois coups semblèrent résonner longtemps dans toute la forêt. La créature cria sa souffrance des trois balles qui venaient de perforer son torse.
Le clone de Velhelm était sauf. Et toujours dangereusement proche de la créature.
Le vrai Velhelm se trouvait avec Ann'. Il ne comprit pas tout de suite l'ordre du Sergent. Courir ? Le chercheur aurait voulu justifier le refus de cet ordre mais il tenait compagnie à cette jeune femme silencieuse. Soudainement, il ressentit le poids des autres vies dont il avait la responsabilité.
Alors il acquiesça et se mit à courir.
Pendant ce temps, le clone de Velhelm se débarassa de toutes ces affaires. Il décida de ne pas fuir mais de tester sa théorie. Cette créature pouvait peut-être être pacifique. Il se devait de tenter sa chance. Surtout qu'il craignait que les coups de feu ait alerté les autres prédateurs. Avoir dans ses rangs une créature, même blessée, devrait faire plaisir au Sergent et à l'autre combattante.
Le clone de Velhelm, une fois débarassée de toutes ses affaires, pencha la tête en signe de soumission. Il tendit sa main droite face à la créature, la paume ouverte. Il fit deux pas en sa direction et attendit la réaction... Avec un peu de chance, si son esprit n'était pas délirant, la créature viendrait peut-être poser son bec dans sa paume. Ce qui signifierait qu'un lien s'était connecté entre eux deux.
Revenons à la fuite avec le vrai Velhelm. Ce dernier courrait quand il entendit derrière lui le bruit d'une chute. Il osa jeter un coup d'oeil, courrant toujours. Le Sergent était tombé. Il hésita un instant seulement avant d'arrêter sa course et de faire marche arrière. Il l'aida à se relever et lui dit :
« Je suis désolé de vous dire ça maintenant, mais je ne comprends pas votre ordre. Nous aurions du fuir dans une autre direction. Si la théorie de cette combattante est vraie, nous allons droit vers son territoire. Je suis désolé, je devais vous le dire. »
La créature blessée se rapprocha du clone de Velhelm. Elle était blessée et suspicieuse. Quelle était la ruse de ce bipède ?
Soutenant le Sergent, le vrai Velhelm s'arrêta dans son geste. Une intense douleur assaillit son molet. Une contraction fulgurante qui s'en alla...
...en même temps que le clone de Velhelm !
« Non ! Non, non, non. J'allais peut-être réussir. »
*Il faut que j'y retourne ! Non, Velhelm ! Penses aux autres. Tu es responsable de leur survie. Pense aux autres d'abord ! *
« Venez Sergent, nous devons continuer. »
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
La Sergente de l'expédition avait pris ses décisions sans l'ombre d'un doute. Elle s'était rapidement mise à tirer et Deliah, plus lente car devant encore passer de l'ordre à l'action, ne put se joindre à la salve de tirs de sa supérieur. Elle observa le résultat, alors qu'elle se mettait à courir comme on le lui ordonnait.
Elle n'y alla pas à pleine vitesse, sachant pertinemment qu'elle imposerait un rythme impossible à soutenir. Elle préféra donc conserver un minimum de formation de groupe, un pas derrière les autres. Cependant, lorsque Cox tomba, elle avait prit trop de vitesse pour réagir assez vite. Son double, cependant, était toujours plusieurs mètres derrière le petit groupe. Deliah se concentra dessus en réduisant sa vitesse, afin de prendre pleinement possession de ce deuxième corps peu pratique. Elle était prête à aider la militaire, mais Peikko s'en était chargé avant elle.
« Je suis désolé de vous dire ça maintenant, mais je ne comprends pas votre ordre. Nous aurions du fuir dans une autre direction. Si la théorie de cette combattante est vraie, nous allons droit vers son territoire. Je suis désolé, je devais vous le dire. »
La jeune fille pris un instant pour réfléchir à ses propos. Elle n'avait pas chercher à remettre les ordres en cause, si bien qu'elle obéissait au doigt et à l’œil. Mais...? Non. Rien n'indiquait où était le territoire de l'animal, ni quand il se finissait. Peu importait la direction qu'ils prenaient, en réalité, le tout était de ne pas se perdre dans la forêt.
Le clone de Deliah fut au première loge pour voir celui de son équipier disparaitre. Alors c'était ça, la grande variabilité dans les effets ? Il fallait espérer que la durée d'action du pouvoir serait plus longue pour eux... Un espoir bien triste. N'y avait-il rien d'autre qu'ils pouvaient faire ?
Une idée fugace vint à elle. N'osant pas prendre d'initiatives qui passeraient pour de l'insubordination, elle proposa, de la bouche de son clone :
- Si mon pouvoir est aussi fort dans un corps que dans l'autre, je peux essayer de le retenir. Je devrais pouvoir nous faire gagner pas mal d'avance.
A ses mots, elle sortit sa machette. La force destructrice de cette arme, maniée par elle, était des plus impressionnante. Sans doute encore plus que des coups de feu, car elle pouvait provoquer des dégâts étendus et très profonds.
Il n'y avait plus qu'à attendre le feu vert de sa supérieur.
Elle n'y alla pas à pleine vitesse, sachant pertinemment qu'elle imposerait un rythme impossible à soutenir. Elle préféra donc conserver un minimum de formation de groupe, un pas derrière les autres. Cependant, lorsque Cox tomba, elle avait prit trop de vitesse pour réagir assez vite. Son double, cependant, était toujours plusieurs mètres derrière le petit groupe. Deliah se concentra dessus en réduisant sa vitesse, afin de prendre pleinement possession de ce deuxième corps peu pratique. Elle était prête à aider la militaire, mais Peikko s'en était chargé avant elle.
« Je suis désolé de vous dire ça maintenant, mais je ne comprends pas votre ordre. Nous aurions du fuir dans une autre direction. Si la théorie de cette combattante est vraie, nous allons droit vers son territoire. Je suis désolé, je devais vous le dire. »
La jeune fille pris un instant pour réfléchir à ses propos. Elle n'avait pas chercher à remettre les ordres en cause, si bien qu'elle obéissait au doigt et à l’œil. Mais...? Non. Rien n'indiquait où était le territoire de l'animal, ni quand il se finissait. Peu importait la direction qu'ils prenaient, en réalité, le tout était de ne pas se perdre dans la forêt.
Le clone de Deliah fut au première loge pour voir celui de son équipier disparaitre. Alors c'était ça, la grande variabilité dans les effets ? Il fallait espérer que la durée d'action du pouvoir serait plus longue pour eux... Un espoir bien triste. N'y avait-il rien d'autre qu'ils pouvaient faire ?
Une idée fugace vint à elle. N'osant pas prendre d'initiatives qui passeraient pour de l'insubordination, elle proposa, de la bouche de son clone :
- Si mon pouvoir est aussi fort dans un corps que dans l'autre, je peux essayer de le retenir. Je devrais pouvoir nous faire gagner pas mal d'avance.
A ses mots, elle sortit sa machette. La force destructrice de cette arme, maniée par elle, était des plus impressionnante. Sans doute encore plus que des coups de feu, car elle pouvait provoquer des dégâts étendus et très profonds.
Il n'y avait plus qu'à attendre le feu vert de sa supérieur.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
L’air des poumons de Cox fut chassé avec violence lorsque sa cage thoracique heurta le sol. Une douleur fulgurante la paralysa. Seule, elle n’aurait probablement pas eu la force de poursuivre et la créature aurait eu raison d’elle. Mais elle n’était pas seule, Dieu merci. Velhelm vint à son secourt et l’aida à se relever tout en la mettant en garde contre la direction qu’avait prise leur fuite. La sergente hoquetait, tout en tentant de reprendre sa respiration.
- Et bien … nous n'avons … plus qu'à courir plus vite que lui, parvint à articuler Cox. Et plus loin pour … sortir de son territoire ... Mais ne nous faisons pas d'illusions … On a toutes les chances de tomber sur le territoire … D'un autre monstre … Peut-être plus dangereux encore ...
Tout le monde s'était attroupé autour de la maladroite. Tout le monde, sauf le clone de Velhelm qui semblait manquer à l’appel. Du moins, Cox ne l’avait pas dans son champ de vision. Elle s’apprêtait à questionner le garçon au sujet de son double, mais ce dernier s’écria :
- Non ! Non, non, non. J'allais peut-être réussir. Cox n’eut pas le temps de lui demander de plus amples explications car Velhelm poursuivit : Venez Sergent, nous devons continuer.
Cox acquiesça, ils ne devaient pas s’attarder ici. La créature était furibonde et continuait à ruer dans tous les sens tous en beuglant.
- Si mon pouvoir est aussi fort dans un corps que dans l'autre, je peux essayer de le retenir, proposa Deliah, Je devrais pouvoir nous faire gagner pas mal d'avance.
- Très bonne idée Leucosie, approuva Cox, que votre clone s'occupe du monstre. Les autres, on repart, on va prendre en biais vers la droite pour ne pas s'éloigner de la rivière.
Le sergent prit le temps d'actionner tous ses membres avant de repartir. Ses chevilles étaient solides, elle y veillait, mais sa jambe gauche était endolorie par la chute. Tout comme son poignet qui avait amorti le choc mais qui avait dû se tordre à en juger par les lancements aigus qu'il lui infligeait. Par chance, cette partie du corps n'était pas indispensable pour courir, alors elle repartit, dans un petit trot régulier, en tentant d'ignorer les signaux douloureux que lui envoyait son système nerveux.
Ce n'était pas la première fois que Cox tombait. Elle avait eu plus que son lot de chute sur terre. Mais à l'époque, elle était encore jeune et fringante et son corps se remettait des blessures sans difficultés. Maintenant, à cinquante ans passés, ça n'était plus aussi simple.
Peu à peu, les cris de la créature s’estompèrent. Le groupe poursuivit son chemin durant une bonne dizaine de minutes. Rapidement, ils retrouvèrent l’eau de la rivière et longèrent son lit. Cox restait aux aguets, craignant qu’un autre monstre se présente à eux. Mais rien n’entrava leur progression.
- On va faire une pause ici, finit par ordonner l’aveugle.
Si elle et Deliah étaient habituées aux efforts physiques, ce ne devait pas être le cas des deux membres de la recherche. Il était temps pour chacun de reprendre son souffle et de se désaltérer.
Cox s’assit sur un rocher qui bordait l’eau et sortit sa gourde de son sac, non sans difficulté avec son poignet blessé. Le membre de la défense qu’elle était s’efforçait de ne pas montrer sa faiblesse mais l’aspect gonflé et la couleur violacée qu’était en train de prendre sa main ne bernerait personne.
- Où est passé votre clone Peikko ?, interrogea Cox.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
Les aventuriers s’étaient arrêtés au pied d’un arbre atlas au tronc particulièrement volumineux. L’espace entre le mastodonte des forêts et la rivière était dépourvue de végétation ce qui laissait au petit groupe une dizaine de mètres carrés de racines et de terres pour s’asseoir. Le cours d’eau était bordé de roches, tantôt brunes, tantôt d’un noir pétrole.
Plus loin, en longeant la rivière, on pouvait apercevoir tout un tas de plantes basses aux feuillages aussi variés en formes qu’en couleurs.
Sur la gauche de l’arbre atlas la vue était bouchée par un gros buisson à la frondaison dense, teintée de jaune et de vert pâle. Les feuilles étaient toutes petites – pas plus grosses qu’un ongle – et portées par des tiges de plusieurs centimètres.
Les cris de l’animal blessé avaient cessé. Avait-il été achevé sous les coups puissants du clone à la machette ? Il semblait peu probable que le groupe se soit suffisamment éloigné pour ne plus entendre les puissants beuglements. A l’image du brame sur terre, le cri de la créature devait porter sur plusieurs kilomètres.
Le calme était revenu dans la forêt. En tendant l’oreille, les survivants pourraient percevoir toutes sortes de bruits, plus étranges et inhabituels les uns que les autres. Piaillement, craquement, ronflement et même une sorte de grincement. Rien d’alarmant cependant, mais ce n’était pas une raison pour les aventuriers de se reposer sur leurs lauriers.
Le robot accompagnateur, destiné à porter le matériel, arriva quelques minutes après le groupe. C’était un petit bijou de technologie qui avait néanmoins quelques difficultés à se déplacer sur le sol jonché de roches et de racines. En cet instant, les survivants devaient bénir son autonomie car, dans leur fuite précipitée, personne n’aurait pensé à s’encombrer de quoi que ce soit.
Le petit groupe se remettait tout juste de ses émotions lorsque le clone d’Ann’ disparut, aussi subitement que la magie l’avait fait apparaitre.
[+ 15 min ; il s’est donc écoulé 32min depuis l’ingestion de la viande magique]
Plus loin, en longeant la rivière, on pouvait apercevoir tout un tas de plantes basses aux feuillages aussi variés en formes qu’en couleurs.
Sur la gauche de l’arbre atlas la vue était bouchée par un gros buisson à la frondaison dense, teintée de jaune et de vert pâle. Les feuilles étaient toutes petites – pas plus grosses qu’un ongle – et portées par des tiges de plusieurs centimètres.
Les cris de l’animal blessé avaient cessé. Avait-il été achevé sous les coups puissants du clone à la machette ? Il semblait peu probable que le groupe se soit suffisamment éloigné pour ne plus entendre les puissants beuglements. A l’image du brame sur terre, le cri de la créature devait porter sur plusieurs kilomètres.
Le calme était revenu dans la forêt. En tendant l’oreille, les survivants pourraient percevoir toutes sortes de bruits, plus étranges et inhabituels les uns que les autres. Piaillement, craquement, ronflement et même une sorte de grincement. Rien d’alarmant cependant, mais ce n’était pas une raison pour les aventuriers de se reposer sur leurs lauriers.
Le robot accompagnateur, destiné à porter le matériel, arriva quelques minutes après le groupe. C’était un petit bijou de technologie qui avait néanmoins quelques difficultés à se déplacer sur le sol jonché de roches et de racines. En cet instant, les survivants devaient bénir son autonomie car, dans leur fuite précipitée, personne n’aurait pensé à s’encombrer de quoi que ce soit.
Le petit groupe se remettait tout juste de ses émotions lorsque le clone d’Ann’ disparut, aussi subitement que la magie l’avait fait apparaitre.
[+ 15 min ; il s’est donc écoulé 32min depuis l’ingestion de la viande magique]
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Ils avaient fini de fuir. Pour le moment en tout cas. Velhelm reprit son souffle et laissa tomber son sac sur le sol. Tout ce poids en moins lui donna l'impression de pouvoir respirer à nouveau. Il observait son environnement, réfléchissant activement à utiliser l'eau ou la faune, lorsque le Sergent lui posa une question.
Il s'éclaircit la voix, gêné de sa réponse.
« Il a disparu. Je n'avais pas pris en compte l'effet du stress. »
Il détourna le visage des yeux aveugles et durs du Sergent. Puis il poursuivit sa réponse par une excuse.
« Je manque d'expérience en situation réelle. J'ai encore beaucoup à apprendre. »
Au lieu de se préoccuper de la cheville blessée du Sergent ou du probable état de choc de leur compagne silencieuse, Velhelm s'éloigna un peu. Il essaya de découvrir la présence de poisson dans le courant de l'eau mais ne découvrit rien. Alors il s'en alla du côté du gros buisson.
Le robot revint avec les affaires délaissées. Velhelm cueillait les petites feuilles de couleur verte et jaune. Il en remplissait un petit sac, se demandant si l'action de ce végétal pourrait conduire à de nouvelles recettes magiques et donc, à de nouveaux pouvoirs à ingérer.
Il observa les environs. Il ne voulait pas refaire une erreur. Ses yeux allaient donc de gauche à droite, cherchant les insectes mangeurs de sons. Il ne fallait absolument pas qu'ils se remettent à courir à l'aveugle (pardon, Sergent...). Ils devaient découvrir comment la Nature fonctionnait. Il y avait forcément de la logique dans cet écosystème « alien ».
« Dites Sergent, je me pose une question. »
Velhelm se rapprocha du petit groupe et ne vit pas tout de suite la blessure, son esprit trop occupé par ses réflexions.
« Est-ce que quelqu'un a déjà essayé de tracer une carte de ce territoire inhospitalier ? »
Une carte signifiait que les survivants de la cité acquéraient du « contrôle » sur leur environnement. Plus de connaissances étaient également égales à plus de sécurité. Oui, il devait forcément y avoir au moins des brouillons. Peut-être des notes des précédentes expéditions. Si le tout était rassemblé, il y avait moyen d'aller plus loin. Et de revenir avec le minimum de blessures.
*Mais également de découvrir plus de créatures. Donc plus de viandes. Donc possiblement des ressources en quantité suffisante pour expérimenter sérieusement. *
Il fallait également que Velhelm demande à Deliah si la créature inconnue était morte. Dans ce cas, il fallait qu'il récupère un échantillon de sa viande.
Il s'éclaircit la voix, gêné de sa réponse.
« Il a disparu. Je n'avais pas pris en compte l'effet du stress. »
Il détourna le visage des yeux aveugles et durs du Sergent. Puis il poursuivit sa réponse par une excuse.
« Je manque d'expérience en situation réelle. J'ai encore beaucoup à apprendre. »
Au lieu de se préoccuper de la cheville blessée du Sergent ou du probable état de choc de leur compagne silencieuse, Velhelm s'éloigna un peu. Il essaya de découvrir la présence de poisson dans le courant de l'eau mais ne découvrit rien. Alors il s'en alla du côté du gros buisson.
Le robot revint avec les affaires délaissées. Velhelm cueillait les petites feuilles de couleur verte et jaune. Il en remplissait un petit sac, se demandant si l'action de ce végétal pourrait conduire à de nouvelles recettes magiques et donc, à de nouveaux pouvoirs à ingérer.
Il observa les environs. Il ne voulait pas refaire une erreur. Ses yeux allaient donc de gauche à droite, cherchant les insectes mangeurs de sons. Il ne fallait absolument pas qu'ils se remettent à courir à l'aveugle (pardon, Sergent...). Ils devaient découvrir comment la Nature fonctionnait. Il y avait forcément de la logique dans cet écosystème « alien ».
« Dites Sergent, je me pose une question. »
Velhelm se rapprocha du petit groupe et ne vit pas tout de suite la blessure, son esprit trop occupé par ses réflexions.
« Est-ce que quelqu'un a déjà essayé de tracer une carte de ce territoire inhospitalier ? »
Une carte signifiait que les survivants de la cité acquéraient du « contrôle » sur leur environnement. Plus de connaissances étaient également égales à plus de sécurité. Oui, il devait forcément y avoir au moins des brouillons. Peut-être des notes des précédentes expéditions. Si le tout était rassemblé, il y avait moyen d'aller plus loin. Et de revenir avec le minimum de blessures.
*Mais également de découvrir plus de créatures. Donc plus de viandes. Donc possiblement des ressources en quantité suffisante pour expérimenter sérieusement. *
Il fallait également que Velhelm demande à Deliah si la créature inconnue était morte. Dans ce cas, il fallait qu'il récupère un échantillon de sa viande.
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Ce moment de bonheur où j'ai failli tout perdre mais en fait je retrouve mon RP intact \o/ Les mots ne peuvent pas le décrire
Désolé pour le retard, j'ai été occupé durant deux semaines avec très peu de temps pour écrire^^'
Désolé pour le retard, j'ai été occupé durant deux semaines avec très peu de temps pour écrire^^'
La conscience de la jeune combattante était pleinement active dans ce second corps mis à sa disposition. L'original, quand à lui, ne recevait plus que le souffle discret de son aùia. Courir, éviter les racines apparente, ne pas s'éloigner trop du groupe... C'était presque du pilotage automatique.
Faire face à une créature simiesque géante, par contre, ça ne pouvait l'être. Elle se déplaçait autour de la créature, d'abord doucement pour attirer toute son attention, puis plus rapidement pour voir sa réaction. L'animal semblait énervé, il frappa le sol avec ce qui semblait être de la frustration. Sa tête suivait continuellement son mouvement d'arc de cercle, mais avec un léger décalage. Il fallut quelques instants à Deliah pour comprendre que cela était dit à la position de ses yeux, de part et d'autre de sa tête. Il devait avoir un large champ de vision périphérique, mais un léger angle mort pile en face de lui, si bien qu'il devait se placer légèrement de trois quart pour bien la voir.
Savoir cela n'allait certes pas être décisif, mais une stratégie commençait à se former dans sa tête.
La jeune fille s'élança, la machette dans une garde plutôt fermée. Elle ne comptait pas passer à l'attaque tout de suite ; juste tester sa façon de se défendre, d'attaquer. Le mastodonte, la voyant lui foncer dessus, se releva légèrement et frappa de ses antérieures musculeuse. Deliah se recula immédiatement, et les coup filèrent devant elle, frappant la terre en diagonale. Elle avait la vitesse pour elle. L'animal, aussi fort pouvait-il être, restait dune masse trop importante pour se mouvoir avec aisance. De plus ses gestes étaient ample et sa musculature antérieur simiesque, se qui rendait ses coups faciles à lire de son œil humain, amélioré qui plus est. Elle se sentait capable, non seulement de lui tenir tête, mais carrément de le vaincre. Oui, elle pouvait y arriver.
La fois suivante, elle n'évita pas le coup en prenant de la distance, mais en sautant sur le côté. Un fois, deux fois, trois fois... elle arrêta son assaut lorsqu'un coup vint lui effleurer l'épaule, et elle du rompre immédiatement pour ne pas recevoir toute la force de plein fouet. L'animal devait se sentir acculé. Ses mouvements étaient plus vifs, plus violents, mais moins ordonnés.
- Très bien mon gros... murmura-t-elle, même si la bête ne pouvait la comprendre.
Le dernier élan fut le bon. Sa machette était vers le bas, prête à trancher dans un arc de cercle montant. Elle esquiva le premier coup en se décalant sur le côté, arriva devant le bec de la bête, et frappa de toutes ses forces vers le bras qui était encore abattu sur la terre. Elle n'était pas suffisamment grande pour toucher profondément l'épaule, mais le dessus du coude était à portée. La lame s'enfonça avec difficulté dans la chair musclée, mais la puissance de la combattante n'avait pas sa pareille. L'animal hurla. Elle l'avait entaillé de quinze bons centimètre, il était à présent temps de tirer sa lame...
Ouch. Le mal de tête fut terrible, alors que ses sens revenaient à la normale. Elle analysa rapidement ce qui l'entourait, prenant conscience de sa nouvelle situation. Elle avait prit de l'avance -trop d'avance- sur le reste du groupe. Il fallait à présent qu'elle retourne vers eux, ce qu'elle fit à petites foulées. Ils avaient fait une pause prêt d'un arbre, ce qui empêchait qu'ils soient attaqués de dos... mais permettait qu'ils le soient par le haut. Deliah leva les yeux, pour vérifier qu'aucun prédateurs ne risquaient de leur tomber dessus. RàS pour le moment.
Arrivant au milieu d'une conversation, elle n'attendit cependant pas pour intervenir. Son rapport était une priorité, dans l'ordre des préoccupations du groupe.
- Je l'ai sévèrement blessé, indiqua-t-elle. Je ne sais pas si il va nous suivre ou s’enfuir, par contre. Mon clone à disparu trop tôt.
- Deliah LeucosieGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Alors que le sergent avait annoncé une pause, Deliah poursuivait son chemin.
- Ne vous éloignez pas trop Leucosie, avait ordonné Cox, mais la jeune soldate ne daigna pas lui répondre.
L’aveugle estimait qu’il n’était pas prudent pour le groupe de se séparer ; L’union faisait la force. D’autant plus que la moitié des clones qui étaient censés les protéger avaient disparu. Celui de Deliah avait été sacrifié pour les défendre, mais celui de Velhelm, Cox ne savait pas où il pouvait bien être. Elle espérait qu’il n’était pas entrain de vadrouiller seul dans la forêt, à la poursuite d’un animal intrigant.
Velhelm apprit au sergent que son clone avait tout simplement disparu. Les effets magiques avaient été plus courts que prévu, ce qu’il justifia par un manque d’expérience. Ce n’était pas l’idéal, mais les doubles leur avairnt tout de même permis de s’en sortir, son pouvoir s’était donc avéré utile.
Tout en se désaltérant, Cox observait son environnement. L’arbre sous lequel ils s’étaient abrités était vraiment impressionnant. Des flux magiques parcouraient chacune de ses branches, de petits rayons lumineux qui se densifiaient vers le sommet pour former une sorte de toile étroite. Cox doutait que les autres puissent voir le ciel à travers cet enchevêtrement de branches.
Velhelm s’agitait, allant du cours d’eau à une masse sombre que Cox voyait mal. Qu’espérait-il trouver ? À sa connaissance, aucun être vivant n’avait jamais été repéré dans les canaux de la cité. Puisque l’eau venait de là, il n’était pas étonnant que la rivière soit vide de vie. Cox ne pouvait cependant pas le vérifier par elle-même car des éléments extrêmement lumineux présents sur la rive l’aveuglaient complètement.
Le cliquetis mécanique du robot attira l’attention de la sergente. Elle avait complètement oublié sa présence. Tout comme elle avait presque oublié la raison de leur expédition. Seule leur survie avait compté durant ces dernières minutes.
- Dites Sergent, je me pose une question, dit Velhelm en se rapprochant, Est-ce que quelqu'un a déjà essayé de tracer une carte de ce territoire inhospitalier ?
- Pas à ma connaissance, répondit Cox. La seule carte que nous ayons positionne la cité, les cours d’eau et le squelette. Toutes les connaissances que …
La sergente fut coupée par le rapport de Deliah qui avait daigné revenir parmi eux :
- Je l'ai sévèrement blessé, indiqua-t-elle. Je ne sais pas si il va nous suivre ou s’enfuir, par contre. Mon clone à disparu trop tôt.
Décidément, les clones fondaient comme neige au soleil. Un rapide coup d’œil circulaire apprit à Cox que le clone d’Ann’ aussi s’était volatilisé.
- Très bien Leucosie, vous avez fait du bon travail. Nous allons reprendre la route. Il faudrait trouver un passage pour traverser la rivière et faire le chemin du retour de l’autre côté pour ne pas prendre le risque de croiser à nouveau le monstre. Elle fit une pause puis reprit pour achever sa réponse au chercheur : Peikko, faites tous les relevés que vous voulez, j’imagine que plus nous amassons de connaissances mieux c’est. Mais restez prudent. Et n’oubliez pas, nous sommes là avant tout pour trouver du minerai énergétique.
- Charleen ImbachGénéralDétailsHRP
- Administratrice
Re: Expédition α
Ce n’était pas parce que les survivants ne voyaient aucun signe de vie que la zone était effectivement dénuée n’animaux. Un certain nombre de petites bêtes s’étaient réfugiés sous les pierres du bord de l’eau. D’un noir aussi profond que le minerai qui les abritait, ces créatures ressemblaient vaguement à certains insectes présents sur terre. D’environ cinq centimètres, elles étaient composées de six pates longilignes posées sur un corps très plat en forme de goutte. Mais cela, les survivants ne pouvaient pas le voir.
Ce qu’ils ne devraient pas tarder à percevoir, en revanche, c’était des bruits en provenance du gros buisson. Un raclement accompagné de sons secs comme si des pierres s’entre choquaient.
Ce qui ressemblait à un végétal se mit à s’agiter dans un joli concerto de feuilles et de branches qui frottent les uns contre les autres. D’abord doucement, puis de plus en plus fort, le buisson tremblait. Etait-il sur le point de se venger de ceux qui l’avaient amputé de plusieurs feuilles ?
Ce qu’ils ne devraient pas tarder à percevoir, en revanche, c’était des bruits en provenance du gros buisson. Un raclement accompagné de sons secs comme si des pierres s’entre choquaient.
Ce qui ressemblait à un végétal se mit à s’agiter dans un joli concerto de feuilles et de branches qui frottent les uns contre les autres. D’abord doucement, puis de plus en plus fort, le buisson tremblait. Etait-il sur le point de se venger de ceux qui l’avaient amputé de plusieurs feuilles ?
- Maître du JeuGénéralDétailsHRP
Re: Expédition α
Velhelm hocha de la tête. S'il ne savait rien à propos du minerai énergétique, il se devait d'en apprendre davantage sur le reste. Il chercha donc parmi ces nombreux petits sacs le nécessaire à prendre des notes. Des feuilles et un crayon, c'est tout ce qu'il demandait.
« Vous voilà. »
Il s'assit en tailleur, facilitant ainsi les croquis rapides qu'il allait prendre. Il tourna la tête de gauche à droite, à la recherche de signes distinctifs. Il y en avait un gros qui fit tendre les muscles dans le cou du chercheur. L'arbre Atlas.
*Est-ce que je demande la direction dans laquelle se trouve la cité ? Non, ça ne me servirait pas à grand chose. Je ne vais pas pouvoir tracer une carte avec des distances précises. Donc... *
Velhelm esquissa l'arbre Atlas par rapport à la position de la rivière. Ensuite, il se releva et s'approche de l'eau. Il regarda une extrémité puis l'autre, afin d'en dessiner la courbure qui pourrait être caractéristique. Et donc facilement retrouvable pour une future expédition.
« Merde ! »
La feuille était trop petite. Velhelm la posa donc par terre. Il n'eut pas le temps de sortir une autre feuille à côté de la première qu'un coup de vent la faisait se déplacer !
« Ouf ! Sauvé de l'eau. »
Le chercheur prit donc une pierre et découvrit la présence de petits insectes noirs. D'abord méfiant, il fit un pas en arrière, craignant un pouvoir inconnu. La peur se trouva très vite mélangée à cette curiosité scientifique et magique qui grandissait de jour en jour. Puis le sens des réalités le rattrapa lorsqu'il vit le coin de sa première feuille commencer à se soulever. Il posa donc la pierre dessus.
« Sergent, est-ce que vous savez quelque chose à propos de petits insectes noirs ? Est-ce dangereux ? »
En écoutant la réponse, Velhelm dessina un petit insecte entre le dessin de l'arbre Atlas et le contour sinueux de la rivière.
La conversation prit court rapidement alors qu'un nouveau bruit devenait suspicieux. Le bruissement de feuilles. Velhelm plissa les yeux et observa le buisson duquel il avait fait un prélèvement. Quelque chose s'agitait derrière le végétal.
*Derrière ? Pas plutôt à l'intérieur ?... *
Et si c'était... ?
*Non. Est-ce que ce serait un Etoibal ? *
« Vous voilà. »
Il s'assit en tailleur, facilitant ainsi les croquis rapides qu'il allait prendre. Il tourna la tête de gauche à droite, à la recherche de signes distinctifs. Il y en avait un gros qui fit tendre les muscles dans le cou du chercheur. L'arbre Atlas.
*Est-ce que je demande la direction dans laquelle se trouve la cité ? Non, ça ne me servirait pas à grand chose. Je ne vais pas pouvoir tracer une carte avec des distances précises. Donc... *
Velhelm esquissa l'arbre Atlas par rapport à la position de la rivière. Ensuite, il se releva et s'approche de l'eau. Il regarda une extrémité puis l'autre, afin d'en dessiner la courbure qui pourrait être caractéristique. Et donc facilement retrouvable pour une future expédition.
« Merde ! »
La feuille était trop petite. Velhelm la posa donc par terre. Il n'eut pas le temps de sortir une autre feuille à côté de la première qu'un coup de vent la faisait se déplacer !
« Ouf ! Sauvé de l'eau. »
Le chercheur prit donc une pierre et découvrit la présence de petits insectes noirs. D'abord méfiant, il fit un pas en arrière, craignant un pouvoir inconnu. La peur se trouva très vite mélangée à cette curiosité scientifique et magique qui grandissait de jour en jour. Puis le sens des réalités le rattrapa lorsqu'il vit le coin de sa première feuille commencer à se soulever. Il posa donc la pierre dessus.
« Sergent, est-ce que vous savez quelque chose à propos de petits insectes noirs ? Est-ce dangereux ? »
En écoutant la réponse, Velhelm dessina un petit insecte entre le dessin de l'arbre Atlas et le contour sinueux de la rivière.
La conversation prit court rapidement alors qu'un nouveau bruit devenait suspicieux. Le bruissement de feuilles. Velhelm plissa les yeux et observa le buisson duquel il avait fait un prélèvement. Quelque chose s'agitait derrière le végétal.
*Derrière ? Pas plutôt à l'intérieur ?... *
Et si c'était... ?
*Non. Est-ce que ce serait un Etoibal ? *
- Velhelm PeikkoGénéralDétailsHRP
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